mercredi 27 mars 2024

Quelle époque ! : Amanda Lear fait des révélations sur sa relation avec David Bowie

Quelle époque ! : Amanda Lear fait des révélations sur sa relation avec David Bowie

Le 16 mars dernier, Amanda Lear était la grande invitée de Léa Salamé dans Quelle époque ! sur France 2. Pendant l’émission, l’artiste de 84 ans est revenue sur son idylle avec David Bowie.  

Comme chaque samedi soir, Léa Salamé reçoit de nouvelles personnalités sur le plateau de son émission Quelle époque !, diffusée sur France 2. Le 16 mars dernier, l’animatrice était ravie d’accueillir Amanda Lear, venue pour faire la promotion de son dernier projet. La comédienne et chanteuse de 84 ans incarne, depuis le début du mois de février, le rôle de Bette Davis dans la pièce L’argent de la vieille. On pourra la retrouver plusieurs soirées au Théâtre libre de Paris jusqu'au 5 mai prochain. Avec un tel emploi du temps, Amanda Lear avait de quoi dire dans Quelle époque !. Mais Léa Salamé ne s’est pas arrêtée à sa carrière. Elle n’a pas hésité à poser des questions plutôt indiscrètes sur ses anciens amours. 


C’est ainsi qu’Amanda Lear s’est retrouvée à parler de David Bowie, avec qui elle a eu une histoire d’amour sensationnelle dans les années 1970. À l’époque, le célèbre chanteur britannique était tombé sous le charme de la belle blonde alors qu’il avait déjà une femme. En effet, il était marié à Angela Barnett. Cette situation n’a pas empêché les deux artistes de se voir. “C’est très passionnel. Disons qu’au début, c’était une attraction physique, sexuelle, etc. Après, ça devient de la tendresse”, a avoué Amanda Lear, face à Léa Salamé. 

LÉA SALAMÉ, UN BRIN CURIEUSE !

Léa Salamé n’avait pas encore dit son dernier mot et a surenchéri pour en savoir plus. “Sexuelle ? Excusez-moi de vous le dire, mais, moi, c’est mon chanteur préféré de tous les temps. J’étais amoureuse de lui quand j’avais 15 ans”, a-t-elle lancé, avant d’ajouter : “Je me suis toujours dit : ‘Est-ce que, sexuellement, Bowie… Est-ce que c’était un bon amant ?’” Également présent sur le plateau de Quelle époque !, Jean-Paul Gaultier a lâché : “Tout le monde meurt d’envie de le savoir !” Assez gênée, Amanda Lear a fini par conclure : “Il était mieux maquillé.” Voilà qui est dit !

"Je ne savais pas où regarder !" : Amanda Lear évoque le tournage d’Escort Boys dans C à vous

 "Je ne savais pas où regarder !" : Amanda Lear évoque le tournage d’Escort Boys dans C à vous

Invitée sur le plateau de C à vous, ce mercredi 17 janvier, pour présenter la nouvelle pièce de théâtre dont elle est à l’affiche, la comédienne est revenue sur son apparition dans la série Escort Boys. L’actrice s’est inquiétée quand l’équipe lui a annoncé qu’un extrait allait être diffusé sur le plateau…

L’inimitable Amanda Lear fait une apparition dans la série sulfureuse Escort Boys, diffusée sur Prime Video. Ce mercredi 17 janvier, elle était sur le plateau de C à vous afin de présenter la nouvelle pièce dont elle est à l’affiche, L’argent de la vieille, dans laquelle elle jouera à partir du 1er février au Théâtre libre de Paris. Au programme de la comédie italienne ? De l’argent, du cynisme et du rire. Une recette qui promet, à l’instar de la série à l’intrigue originale qui cartonne sur Prime Video, dans laquelle on peut voir une Amanda Lear en femme fatale, qui initie l’un des héros à l’art de “satisfaire une femme”. Tout un programme.


Sur le plateau, l’actrice de 84 ans a montré qu’elle n’avait rien perdu de son franc-parler habituel. Dans un échange jubilatoire, Amanda Lear est revenue sur le tournage de la série consacrée à l’escorting masculin, confessant avoir beaucoup apprécié jouer dans une série qui inverse les rôles, à savoir être une femme décisionnaire avec des hommes à sa disposition. Alors que le chroniqueur Mohamed Bouhafsi s’apprêtait à lancer un extrait de la scène où l’actrice apparaît très dénudée, celle-ci a pris peur. “Non mais il est à poil, vous ne pouvez pas montrer ça !” s’est-elle exclamée à brûle-pourpoint sur le plateau. Ce à quoi le chroniqueur a vite renchéri : “On a trouvé une solution, on va cacher”, se voulant rassurant. À la diffusion de l’extrait, l’actrice a évoqué le tournage pas toujours facile d’une telle série : “Il y a des scènes assez osées, il était tout nu dans la scène, moi je ne savais pas où regarder !” a-t-elle confessé en riant.

APRÈS LA SÉRIE, LE DOCUMENTAIRE

La série, largement saluée par la critique pour ses superbes décors de Camargue et son casting qui fonctionne, a d’ailleurs inspiré un documentaire, disponible sur Prime Video. Ici, pas de Guillaume Labbé ni de Simon Ehrlacher, mais plutôt un recueil de témoignages d’hommes qui vendent des prestations sexuelles à des femmes. Baptisé Escort Boys : Ceux que veulent les femmes, le programme vient accompagner la série française sortie le 22 décembre dernier sur la plateforme. Dans le documentaire, professionnels et clientes témoignent, expliquant leurs motivations et leurs ressentis. Chacun a un parcours différent et une manière personnelle d’expérimenter ce métier.

lundi 25 mars 2024

"C'est inespéré pour ces chanteurs..." : Amanda Lear refuse de faire la tournée "Stars 80"

 Icône intemporelle, Amanda Lear est à l'affiche de la pièce de théâtre "L'argent de la vieille". Invitée sur RFM pour évoquer ses projets, l'artiste et chanteuse explique sans langue de bois pourquoi elle refuse de participer à la tournée "Stars 80".

Pour son retour au théâtre, Amanda Lear campe une comtesse richissime et acariâtre dans "L'argent de la vieille", une pièce adaptée de la comédie italienne Luigi Comencini où « tous les coups sont permis ». Aussi drôle que cynique, le spectacle rencontre un franc succès en billetterie depuis février et se joue jusqu'au 21 avril au Théâtre Libre, à Paris. Invitée de Bernard Montiel dans l'émission "Une heure avec..." dimanche sur RFM, l'iconique comédienne s'est vue qualifiée de "reine du boulevard", un terme qui l'amuse beaucoup. « C'est très curieux, ça fait des années qu'en France on cherche la fameuse "reine du boulevard", comme on a la nostalgie des Jacqueline Maillan, des Micheline Dax, des Maria Pacôme, qui ne sont plus là aujourd'hui. On cherche tout le temps "la nouvelle reine du boulevard" alors un coup c'est Chantal Ladesou, un coup c'est Isabelle Mergault... Mais c'est vrai qu'on cherche ce genre d'actrice sur laquelle on peut bâtir une pièce. Et moi j'ai de la chance d'avoir des auteurs qui travaillent pour moi complètement, qui me connaissent bien, écrivent mes vannes. C'est un gros avantage » sourit l'actrice, peintre, ancienne muse de Dali mais aussi chanteuse, dont la voix inimitable résonne sur les chaînes de télévision depuis des mois grâce à la publicité du parfum Coco Mademoiselle de Chanel.

"Un problème d'ego"

On l'oublie souvent Amanda Lear possède un répertoire musical faste comprenant 21 albums dont le cultissime "Sweet Revenge" (1978) et des collaborations de prestige avec Giorgio Moroder ou David Bowie, avec lequel elle a enregistré une chanson jamais sortie. « Je sais que mon métier, mon rôle sur cette planète, c'est de divertir les gens. Je donne aux gens ce qu'ils ont envie » glisse-t-elle avec le sourire sur RFM. Avec le succès qu'elle a rencontré en France, en Italie ou au Japon, la légende du disco aurait toute sa place sur la tournée "Stars 80", qui sillonne actuellement les plus grands Zénith de France. Seulement, elle a dit non ! « C'est très fatigant » reconnaît Amanda Lear, qui a été opérée du coeur début 2022.


La star explique que les producteurs sont venus la chercher à l'époque lorsqu'ils voulaient décliner le concept en Italie, où elle jouit d'une grande renommée. « C'est curieux, comme ça a eu un énorme succès en France, ils voulaient aussi le faire en Italie. Donc ils me l'avaient proposé ! Mais en Italie, il y a eu un problème d'ego, c'est-à-dire que tous ces chanteurs des années 80 disaient "ah non, moi, je suis plus célèbre que toi", "moi, j'ai vendu plus de disques alors je devrais terminer la première partie"... C'est un peu compliqué » raconte sans détour l'icône, qui se garde bien de citer des noms. « Je dois dire que c'est inespéré pour tous ces chanteurs ! » raille-t-elle au passage.

"Je suis une solitaire avec mes chats"


Il y a dix ans, l'artiste, dont le véritable âge reste un mystère, avait déjà exprimé son refus catégorique de prendre part à ces tournées nostalgiques. « Je ne reprendrai pas mes vieux tubes remixés ou ceux des autres. Et pourquoi pas la tournée des morts "Âge tendre et gueule de bois" ! Ce serait un constat d'échec » cinglait-elle, indiquant préférer « faire un duo avec Chris Brown et Snoop Dogg que de chanter avec Nicoletta ». Elle explique aujourd'hui ne pas vouloir vivre dans le passé : « Moi je ne suis pas nostalgique. Ça ne sert à rien de regarder en arrière ». D'ailleurs, Amanda Lear se décrit comme « un personnage très solitaire ». La vie de colonie de vacances ? Très peu pour elle ! « Je suis une solitaire avec mes chats, ma peinture, mes oliviers. Les gens ne s'en doutent pas car ils me voient toujours comme une joyeuse rigolote qui prend la vie du bon côté. J'aime la solitude » conclut-elle. Le message est passé !

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Amanda Lear, sa carrière à Hollywood stoppée net à cause d'un homme : "J'ai compris, je suis partie !"

 Alors qu'elle cartonne au théâtre dans "L'argent de la vieille", Amanda Lear est récemment revenue sur les dessous de sa carrière, et a notamment révélé pourquoi elle n'a pas percé à Hollywood.

Article écrit par Pauline Masotta pour Le journal des femmes.fr

Ces derniers temps, Amanda Lear est partout : en guest de luxe dans Escort Boys sur Amazon Prime Video, au cinéma dans Maison de retraite 2, au théâtre dans L'argent de la vieille et on peut même l'entendre dans une publicité Chanel au son de son tube Follow Me !

Avec une telle actualité, elle était invitée sur le plateau de C l'hebdo. Face à Aurélie Casse, elle a parlé de sa carrière et notamment d'un événement "désagréable" qui l'aurait empêchée de faire carrière à Hollywood. Une anecdote qui n'est pas sans rappeler la dure réalité des femmes qui évoluent dans le milieu artistique.

Amanda Lear et le mouvement #MeToo 

Pas toujours facile d'être une femme artiste. Amanda Lear était mannequin dans les années 1960 puis a accroché plusieurs cordes à son arc comme chanteuse, peintre et comédienne. Si elle tourne sans relâche en France et en Italie depuis des décennies, celle qui parle plusieurs langues n'a toutefois pas réussi à s'exporter aux Etats-Unis. Pourtant, elle a eu une occasion mais un homme avait de mauvaises intentions..

Interrogée par Aurélie Casse sur le mouvement #MeToo, Amanda Lear a dévoilé une anecdote dont elle garde un mauvais souvenir. "C'est normal dans le showbizz… Vous savez quand on choisit ce métier, même mannequin, même avant de faire du cinéma et du théâtre, quand j'étais mannequin, les filles, on était traité comme des objets. 'Sois belle et tais-toi !' Quand j'ouvrais la bouche : 'Ferme-la', 'Montre tes dents', 'Souris'. On n'avait rien à dire ! On était des filles à photographier. Et c'était très humiliant", a-t-elle déclaré, défaitiste. 

Mais la muse de Salvador Dali a-t-elle été victime d'agressions sexuelles ou de harcèlement comme de nombreuses femmes dans le show business ?


Cet homme qui a brisé la carrière américaine d'Amanda Lear

Des comportements déplacés ? Amanda Lear aussi en a fait les frais. Un gros producteur de cinéma aurait tenté de la mettre dans son lit en échange d'un coup de pouce pour faire évoluer sa carrière. "Le Harvey Weinstein de l'époque, avec la moustache, le cigare, détaille-t-elle. Il m'a convoquée pour faire un bout d'essai. Après, il m'a appelée en me disant : 'J'ai les résultats de votre bout d'essai, on va en parler, venez me voir dans ma suite à l'hôtel Plaza'. Donc, à trois heures de l'après-midi, j'ai sonné à sa porte et il m'a ouvert en pyjama ! Et là, il me dirige vers la chambre… Alors là, bon bah j'ai compris ! Je suis partie !" a-t-elle raconté, avant de déplorer le fait que si elle avait voulu faire carrière à Hollywood, elle aurait probablement dû rester. Elle a ainsi affirmé avoir immédiatement senti le danger. "Mais il y a sans doute beaucoup de femmes qui seraient tombées dans le piège…", a-t-elle tristement regretté. 


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dimanche 17 mars 2024

Quelle époque ! : "Vous n'avez plus…", Léa Salamé déstabilise Amanda Lear avant une réponse cash . . .


Amanda Lear était l'invitée de Quelle époque !, le 16 mars 2024

C'était au tour d'Amanda Lear de répondre aux questions de Léa Salamé dans Quelle époque !, samedi 16 mars 2024. La journaliste a tenu à lui montrer des archives de la chanteuse qui datait d'il y a 40 ans. Elle se confiait sur la manière dont elle imaginait finir sa vie. Elle disait alors qu'elle pensait qu'elle serait seule entourée de chats.

"C'est pas loin de la vérité", a-t-elle lancé après avoir visionné les images. Léa Salamé a alors voulu lui demander si elle pensait que les chats étaient mieux que les hommes. "C'est vrai que je suis entourée de chats. Ils ne me déçoivent pas, ils me voient sans maquillage et ils ne me mentent pas", a-t-elle ainsi fait savoir.

Amanda Lear : "La boutique est fermée"

Amanda Lear a également expliqué qu'ils pouvaient lui faire des bisous, des câlins et qu'elle n'avait pas besoin de plus. Ensuite, elle a tenu à faire passer un message aux femmes de son âge qui sont seules. Pour elle, ça ne doit pas être source d'angoisse. "C'est formidable d'être seule, on sort, on s'habille comme on veut, on mange ce qu'on veut, on regarde le film que l'on veut. Le fait de ne pas avoir de compte à rendre à personne, pour une femme je trouve que c'est extraordinaire."

Face à de tels propos, Léa Salamé lui a posé une question qui l'a mise mal à l'aise. "Vous n'avez plus d'amoureux", lui a-t-elle demandé. Durant quelques secondes, la chanteuse semblait être déstabilisée. "La boutique est fermée", a-t-elle simplement déclaré pour mettre un terme à cet échange.

Amanda Lear a vécu plusieurs histoires d'amour

Pour rappel, Amanda Lear a eu de nombreux hommes dans sa vie. Elle a été en couple avec le peintre Salvador Dali. Durant de nombreuses années, elle a été à la fois sa muse et son amoureuse. Quelques années plus tard, elle a été mariée à l'homme d'affaire Alain Philippe Malagnac. Pendant 22 ans, ils ont vécu une belle histire d'amour jusqu'à la mort tragique d'Alain Philippe Malagnac lors d'un incendie.
Elle a également vécu des idylles avec Brian Jones (des Beatles), Bryan Ferri et David Bowie. De 2001 à 2008, elle a été en couple avec Manuel Casella.


"C’était un bon amant ?" Quand Léa Salamé questionne Amanda Lear sur sa vie intime avec David Bowie

 "C’était un bon amant ?" Quand Léa Salamé questionne Amanda Lear sur sa vie intime avec David Bowie

Article de Lola Breton ...

Ce samedi 16 mars, Amanda Lear était l’invitée de Léa Salamé dans Quelle époque !. Elle est revenue sur son histoire d’amour avec David Bowie, dans les années 1970. Et Léa Salamé n’a pas pu s’empêcher de lui poser une question très indiscrète sur le chanteur.

La curiosité de Léa Salamé n’a pas de limite. Sur le plateau de Quelle époque !, la journaliste pose chaque semaine des questions qui dérangent, qui fâchent ou qui font rougir. Ce samedi 16 mars, c’était au tour d’Amanda Lear de passer sur le gril. La chanteuse et comédienne de 84 ans est revenue sur sa relation avec David Bowie. Dans les années 1970, les deux artistes ont entretenu une relation pendant plusieurs mois alors que le chanteur londonien était marié avec l’actrice Angela Barnett. “C’est très passionnel. Disons qu’au début, c’était une attraction physique, sexuelle, etc. Après, ça devient de la tendresse”, a expliqué Amanda Lear à Léa Salamé alors que celle-ci lui montrait des images d’archives de l’une de leurs performances communes. La journaliste a tout de suite été intriguée par l’allusion à la sexualité de David Bowie.

Amanda Lear a préféré contourner la question de Léa Salamé

“Sexuelle ? Moi, c’est mon chanteur préféré de tous les temps. J’étais amoureuse de lui quand j’avais 15 ans, mais je me suis toujours dit : ‘Est-ce que sexuellement, Bowie… Est-ce que c’était un bon amant ?’” a alors lâché Léa Salamé. Amanda Lear a explosé de rire tandis que son voisin de table, le styliste Jean-Paul Gaultier, lui soufflait : “Mais tout le monde a envie de le savoir !” La comédienne a alors botté en touche, en répondant de façon sibylline, sur son amant qui avait révélé sa bisexualité quelque temps avant de la rencontrer : “Il était mieux maquillé.”

Entre Amanda Lear et David Bowie : Une fin de relation précipitée

Amanda Lear, qui a également été en couple avec le peintre Salvador Dali dans les années 1960, n’a jamais caché sa relation avec David Bowie. D’ailleurs, c’est lui qui lui a conseillé de se mettre à la chanson et qui l’a menée vers une carrière de chanteuse disco. Amanda Lear ne tait pas vraiment non plus certains aspects de l’intimité qu’elle a partagée avec le chanteur. Invitée dans Clique, sur Canal+, en mai 2023, elle avait déjà parlé de cette relation et de l’amour de Bowie pour le maquillage. “Il se maquillait beaucoup plus que moi, mais le problème, c’est qu’il ne se démaquillait pas. Il vous salopait l’oreiller !”, avait-elle plaisanté. Amanda Lear et David Bowie se sont séparés après plusieurs mois de relation, alors qu’elle l’avait suivi à New York, parce qu’il “se droguait beaucoup”, et qu’elle ne voulait pas de cette vie-là.

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Amanda Lear : Pourquoi elle a refusé la tournée des stars des années 80

 Amanda Lear : Pourquoi elle a refusé la tournée des stars des années 80. . .

par Anastasia Wolfstirn pour Gala Magazine

Bernard Montiel & Amanda Lear 

Au micro de Bernard Montiel, dans l’émission “1 h avec…” qui sera diffusée dimanche 17 mars sur RFM et dont “Gala” vous fait découvrir un extrait en exclusivité, Amanda Lear s’est exprimée sur son absence de la grande tournée des chanteurs et chanteuses emblématiques des années 1980.

Elle a passé son tour. Initiée en 2013 par Olivier Kaefer à la suite du succès du film Stars 80 de Thomas Langmann et Frédéric Forestier, la tournée Stars 80 tient le coup. Il faut dire que la formule séduit encore un large public et la dernière série de concerts en date a encore convaincu avec son affiche de rêve : Sabrina, Zouk Machine, Jean-Pierre Mader, artiste derrière le tube “Macumba”, ou encore Phil Barney. Amanda Lear aurait eu toute sa place parmi ces vedettes des années 1980, mais la chanteuse a pourtant préféré ne pas prendre part à ce grand rassemblement. Un choix dont elle s’est justifiée dans l’émission 1h avec…, diffusée ce dimanche 17 mars sur les ondes RFM.

Au micro de Bernard Montiel, Amanda Lear a d’abord souligné que ce genre de tournées était énergivore : “C’est très fatigant”, a ainsi soufflé celle qui a été opérée du cœur en 2022. De plus, pas question pour l’interprète de “Queen of Chinatown” de prendre part à la guerre d’ego qu’engendrerait ces séries de concerts dédiées aux stars des années 80, comme elle l’a expliqué auprès de nos confrères : “C’est curieux, comme ça a eu un énorme succès en France. Ils voulaient aussi le faire en Italie, donc on me l’avait proposé. Mais en Italie, il y a eu un problème d’ego, c’est-à-dire que tous ces chanteurs des années 80 disaient ‘ah non, moi, je suis plus célèbre que toi’, ‘moi, j’ai vendu plus de disques alors je devrais terminer la première partie’…”

“Je préférerais faire un duo avec Chris Brown”

En 2013, Amanda Lear a donc refusé de participer à la toute première tournée Stars 80. Dans une interview donnée à Paris Match à cette époque, l’ancienne muse de David Bowie n’avait d’ailleurs pas mâché ses mots à propos de ce grand rendez-vous musical : “Je ne reprendrai pas mes vieux tubes remixés ou ceux des autres. Et pourquoi pas la tournée des morts ‘Âge tendre et gueule de bois’ ! Ce serait un constat d’échec.” Et d’ajouter, cinglante : “Je préférerais faire un duo avec Chris Brown et Snoop Dogg que de chanter avec Nicoletta.” Auprès de Bernard Montiel, Amanda Lear a d’ailleurs assuré une nouvelle fois qu’elle préférait vivre avec son temps : “Je ne suis pas nostalgique. […] Ça ne sert à rien de regarder en arrière.”

Bernard Montiel & Amanda Lear 


L’interview intégrale de Amanda Lear par Bernard Montiel est à écouter ce dimanche 17 mars, dans 1h avec…, sur RFM, dès 12 h.

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Amanda Lear a choisi d’entretenir le mystère à propos de son âge. En fonction de ses interlocuteurs, elle donne toujours une année de naissance différente, pour que personne ne sache la vérité. "Quand je serai morte, on me datera au carbone 14 pour connaître enfin mon âge", s’était-elle amusée dans le livre Délires, recueil de ses meilleures punchlines, paru aux Éditions du Cherche midi. L’ancienne muse de Salvador Dali prétend qu’elle a elle-même oublié sa date de naissance à force de donner de mauvaises réponses. "J'ai le même problème avec la caisse de retraite, ils me disent : 'on a trois dossiers, vous comprenez', ils me doivent plein d'argent, mais ils ne veulent pas me le donner parce qu'ils n'ont pas les bonnes dates", s’était-elle amusée en janvier dernier sur le plateau de C à vous.

Amanda Lear aurait pu participer à une tournée spéciale années 80 en Italie

Ce qui est sûr, c’est qu’Amanda Lear est une célébrité depuis plusieurs décennies, en France comme en Italie. Elle aurait d’ailleurs toute sa place dans une tournée dédiée aux stars des années 80, mais la chanteuse refuse de participer à un tel rassemblement. Dans l’émission 1h avec… qui sera diffusée dimanche 17 mars sur RFM, et que Gala a pu visionner, elle a expliqué son refus. "C’est très fatigant", a-t-elle d’abord déclaré. Puis, celle qui n’a aucun mal à parler de ses histoires d’amour a donné une autre raison. "C’est curieux, comme ça a eu un énorme succès en France. Ils voulaient aussi le faire en Italie, donc on me l’avait proposé. Mais en Italie, il y a eu un problème d’ego, c’est-à-dire que tous ces chanteurs des années 80 disaient ‘ah non, moi, je suis plus célèbre que toi’, ‘moi, j’ai vendu plus de disques alors je devrais terminer la première partie’…", a-t-elle souligné. Des réactions qui ne lui ont pas donné envie de participer, et qui ont d'ailleurs conduit à l'annulation du projet.

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vendredi 15 mars 2024

Amanda Lear interprète L’Argent de la Vieille au théâtre Libre

 Amanda Lear interprète L’Argent de la Vieille au théâtre Libre

par Gaelle Alban pour Dynamic-Seniors ....

Après deux ans d’absence, Amanda Lear revient sur scène dans le rôle d’une milliardaire cynique, égoïste et méchante. Muse de Salvator Dali, Amanda Lear excelle dans ce rôle. D’ailleurs, elle avait déjà démontré son talent dans la pièce « Qu’est-il arrivé à Bette Davis et Joan Crawford ». Elle y interprétait le rôle de Joan Crawford. Avec L’argent de la Vieille, c’est le rôle de Bette Davis qu’elle reprend. Bête de scène, l’actrice a déjà triomphé dans La Candidate, Divina, Lady Oscar et Panique au Ministère. 


En effet, en 1982, Luigi Comencini avait réalisé « Lo scopone scientifico » en Italie et c’est Bette Davis qui jouait la Milliardaire. Rebaptisée « L’Argent de La Vieille » et adaptée au Théâtre, cette comédie musicale prend ses quartiers au Théâtre Libre à Paris. L’histoire ne se déroule plus dans les bidonvilles italiens mais à Paris dans un quartier chic. Ses victimes sont Jean-Luc et Pierrette, un couple qui vit pauvrement. Désespérés par leur situation précaire, chaque année, ils espèrent récupérer “l’argent de la vieille”. Avec l’aide de leur fille espiègle et volontaire, ils vont essayer de duper la milliardaire et son majordome trop dévoué pour être honnête.

Amanda Lear

Amanda Lear fut chanteuse, actrice et animatrice de télévision. Après avoir passé son enfance entre la Suisse et le sud de la France, à 16 ans, elle se rend compte qu’elle est passionnée par le domaine artistique. Pour se former à la peinture, elle intègre le College of Art and Design de Londres. Toutefois, elle va se retrouver propulsée sur les podiums comme mannequin. C’est Paco Rabanne qui va la rendre célèbre en faisant d’elle sa muse. Puis, c’est Salvator Dali qui fond d’admiration et d’amour pour Amanda Lear quand il la rencontre. Leur liaison durera quinze ans. Coup médiatique ou vérité, le peintre fera courir une rumeur sur sa transsexualité. A ce jour, nous ignorons toujours si le peintre a dit la vérité ou s’il a juste voulu faire parler d’eux.

De multiples talents

Alors qu’elle file le parfait amour avec Salvator Dali, Amanda Lear côtoie le monde du Rock. Et elle entame une idylle avec  Brian Jones, le guitariste des Rolling Stones. Dans la foulée, David Bowie la pousse à chanter. Elle trouve l’idée intéressante et sort son premier opus « I am a Photograph » en 1977. En première noce, elle épouse Paul Morgan puis Alain-Philippe Malagnac d’argent de Villèle. Ce dernier avait été l’amant de Roger Peyrefitte. Bien campée sur le devant de la scène, Amanda Lear se lance dans l’animation d’émissions de télévision. Silvio Berlusconi la remarque et l’engage. Malheureusement, le décès de son second mari dans l’incendie de leur maison située dans les Bouches-du-Rhône la frappe de plein fouet.

Une pièce décapante et instructive sur les relations Milliardaires et Pauvres

Amanda Lear campe une Milliardaire odieuse dans L’Argent de la Vieille ». Pour elle tous les coups sont permis. Aucun complexe à plumer Jean-Luc et Pierrette qui en plus d’être pauvres sont stupides. Cynique, elle va même jusqu’à les dresser les uns contre les autres pour mieux les manipuler. Pour elle, l’argent et le pouvoir justifient tout. Tout au long de la pièce, vous verrez à quel point, elle peut-être machiavélique pour parvenir à ses fins. Rien ne l’arrête. Elle est sans pitié envers ce couple et leur fille qui est devenue sa bonne. Tout comme elle maltraite son majordome, à son service sans être rémunéré. Amanda Lear démontre à nouveau l’étendu de son talent avec ce rôle décapant. D’ailleurs, tous les acteurs sont fabuleux dans leur rôle respectif. Si cette pièce est caustique, leur jeu vaut d’être découvert. Rire, stupéfaction, étonnement, tristesse et émotion sont au rendez-vous.

Le bémol

Nous n’entendions pas toujours ce que disaient les acteurs. Ils n’ont pas de micro et c’est dommage. Pourtant, nous étions installés dans le Carré Or.

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Informations Pratiques

Distribution

Auteur : Rodolfo Sonego

Adaptateur : Sylvie Chauvet – Jean Franco et Guillaume Melanie

Assistante Mise en Scène : Quantin Morant

Comédiens : Amanda Lear, Marie Parouty, Jeanne Perrin, Atmen Kalif et Olivier Pagès.


Théâtre Libre

https://www.le-theatrelibre.fr

Crédit Photos : Elie Axas

A lire aussi sur le Site Dynamic Seniors : https://dynamic-seniors.eu/gabrielle-chanel-au-studio-hebertot-de-paris/

lundi 11 mars 2024

Amanda Lear « L’ARGENT DE LA VIEILLE » AU THEATRE LIBRE

 « L’ARGENT DE LA VIEILLE » AU THEATRE LIBRE

par Agnes Falco ...

Pour son retour sur les planches après ses deux précédents succès Panique au ministère et Qui a peur de Baby Jane, Amanda Lear joue la vieille que l’on adore détester dans une version actualisée du classique de la comédie italienne Lo Scopone scientifico. Il s’agit de la deuxième adaptation au théâtre après celle de Robert Thomas en 1981 du film de Luigi Comencini sorti en 1972, qui nous présente Jean-Luc et Pierrette, invités régulièrement chez la vieille qui aime à les plumer dans un jeu inégal de belote.

Crédit Louis Josse

Amanda, la reine Lear. Si elle aime à cultiver le mystère en laissant planer le mystère sur son âge, Amanda Lear a l’énergie de la jeunesse atemporelle. Est-ce du cynisme ou une vision lucide des rapports humains qui seraient insupportables sans une touche d’humour vachard ? Tour à tour perfide ou (faussement ?) attentionnée envers son entourage, elle joue de manière délicieuse avec le public de son regard perçant et de ses répliques cinglantes, qui font mouche à chaque fois.

Crédit Louis Josse


Une distribution quinte flush. La présence, la drôlerie et l’incroyable énergie dégagées par Amanda Lear auraient pu conduire à un déséquilibre.

Bien au contraire, ses partenaires de jeu (tant à la belote que sur scène) ne déméritent pas, puisque chacun des interprètes fait ressortir les caractéristiques sous-jacentes qui animent son personnage :

Crédit Louis Josse

La distance du majordome interprété par Olivier Pagès qui, faute d’avoir pu devenir le compagnon deviendra le damoiseau de compagnie de la milliardaire.

Le naturel et les pieds sur terre (bien qu’elle soit affectée de claudication) d’Anastasia, la jeune fille du couple, campée par Jeanne Perrin, qui est femme de chambre chez la Vieille.

L’idéalisme ou la naïveté du père joué par Atmen Kelif.

Le pragmatisme de la mère, incarnée par Marie Parouty, qui finit par se perdre dans une envie de toujours plus.

Crédit Louis Josse

Bien qu’en pleine farce, les personnalités sont plus travaillées en ombres et lumière qu’il n’y paraît de premier abord. Les lumières de Denis Koransky parcourent tantôt le public ou dardent leurs rayons sur la diva, habillée des tenues fantasques de David Belugou. Le décor Art Déco de Nicolas Delas richement coloré et graphique plonge tantôt le public au cœur du salon de la riche demeure, avec une vue sur la Tour Eiffel scintillante et les Invalides, tantôt lui donne à voir ce qui se passe à l’extérieur de la propriété de celle qui fait le tour du monde en suivant le printemps.

Théâtre Libre, 4 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris

Du mercredi au samedi à 21h00




(Partenariat=> Elles ont été invitées mais ça ne change rien, elles ont vraiment adoré puisqu'elles ont  fait l’article à la suite :)


Amanda Lear avait enregistré un duo inédit avec David Bowie

 Amanda Lear avait enregistré un duo inédit avec David Bowie

La comédienne est revenue sur sa relation avec Bowie au début des années 1970, qui a débouché sur l’enregistrement d’un duo, jamais sorti. Explications.

Par Marc Fourny pour le point Magazine...


La vie d'Amanda Lear réserve toujours des surprises… L'égérie de Salvador Dali vient en effet de révéler qu'elle avait enregistré un duo avec la superstar David Bowie quand ce dernier l'avait prise sous son aile, au début des années 1970.


À l'époque, la jeune Amanda fréquente l'underground londonien, copine avec Marianne Faithfull ou encore Bryan Ferry, le chanteur du groupe Roxy Music, qui lui demande de poser en femme fatale sur la pochette de leur album For Your Pleasure. Bowie tombe raide devant la photo et veut la rencontrer – il l'invite à dîner à domicile à 3 heures du matin. Commence une relation intime et professionnelle…



« Il était mieux maquillé que démaquillé », relève-t-elle dans une interview accordée dans l'émission RTL Bonsoir. « Il n'était pas allé longtemps à l'école, et il avait une soif d'apprendre. Il s'intéressait à tout, aux sciences, au cinéma, à la littérature… » Et c'est lui qui va la pousser à se lancer dans la musique.

« Il m'a dit : “Il faut que tu chantes.” Chanter, ce n'était pas mon métier. Quand on est mannequin, on dit toujours “sois belle et tais-toi”. David Bowie m'a dit que j'avais une voix intéressante, se souvient-elle. Il m'a payé des leçons de chant avec une dame très sévère et il m'a poussée à faire mon premier disque. Je lui dois beaucoup. »

Marlene Dietrich disco . . .

C'est pendant cette période que tous deux enregistrent un titre inédit. « On a fait un duo, mais il n'est jamais sorti ! Ça s'appelait “Star”, c'était la toute première chose qu'on a enregistrée ensemble, mais ce n'est jamais sorti », précise-t-elle en indiquant qu'elle avait même signé un contrat avec le manager du chanteur britannique.

« Il me disait : “Patience, Amanda, pour le moment, on s'occupe de la tournée de David, après je m'occuperai de toi.” Et moi j'attendais… Il me payait tout, l'hôtel, les limousines… Mais je m'emmerdais, donc, au bout d'un moment, je me suis lassée, j'ai pris un avion pour Munich. C'était la période disco et c'était à Munich que se passait tout le disco. Et on a voulu faire de moi une espèce de Marlene Dietrich disco. »

C'est là qu'elle connaît ses premiers succès en collaborant avec le producteur et compositeur allemand Anthony Monn, qui lui fait enchaîner les séances d'enregistrement jusqu'à 4 heures du matin en fumant des gitanes et en buvant du whisky pour modifier sa voix… Suivent plusieurs albums et quelques pépites comme « Queen of Chinatown », « Enigma » ou encore « Follow Me », un classique de l'univers disco récemment repris pour une publicité Chanel, qui lui a permis de renflouer son compte en banque.


Quant à son titre « Star », enregistré avec Bowie, il est resté dans les tiroirs et pourrait ressortir un beau jour. « Peut-être un posthume », avance Amanda Lear, 84 ans, toujours optimiste.

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vendredi 1 mars 2024

Amanda Lear : Et si ?

 Amanda Lear : Et si ?

par Christian Soleil, écrivain . . .

Amanda Lear est souvent présentée comme une femme mystérieuse, une diva absolue, une extraterrestre qu’elle fut en effet un temps, dans le premier film où elle interpréta un petit rôle à la fin des années 1960. Elle a bien sûr contribué à installer puis à renforcer ce mystère en répondant de manière contradictoire, selon les époques, aux questions des journalistes.


Peut-être aurait-elle préféré qu’on lui pose des questions sur son art, sur « ses » arts serait plus juste, sur ses motivations, sur les sens multiples de ses paroles dès ses premiers albums de la période disco, sur ses sources d’inspiration, que sur les éléments les plus affriolants de sa biographie. Ce que l’on a été compte moins que ce que l’on devient. On est, après tout, ce que l’on choisit de devenir. La vie est une fiction que les plus courageux tentent de mettre en œuvre, que les plus retirés tentent d’écrire. Comme Amanda se situe à cheval entre construction de son destin et développement de son imaginaire, creuser ce filon pouvait avoir son intérêt.

Mais les choses étant ce qu’elles sont, les journalistes croyant volontiers ce qui fait vendre du « papier », même à l’heure de l’électronique dominante, elle s’est rangée finalement, par dépit, à cette injonction de Cocteau : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur. »


Le mystère d’Amanda Lear n’est pas celui qu’une certaine presse a contribué, avec sa collaboration active, à fabriquer. Ses contradictions sur sa date de naissance (entre 1939 et 1950, le 18 novembre ou le 18 juin), sur son lieu de naissance (Hong-Kong ou Saigon), sur son genre d’origine, ont certes contribué à brouiller les pistes. Mais il suffit de lire Jung pour comprendre la manière dont l’animus et l’anima tricotent de la fluidité de genre. Le masculin et le féminin, pour une femme de son époque, d’autant plus pour une femme qui a développé une relation avec Dali et une autre avec Bowie (même si elle niait cette dernière à la fin des années 1970, comme toutes celles qu’on lui prêta avec des rockstars, des coureurs automobile ou des rugbymen), le masculin et le féminin donc : un entrelac subtil où une chatte ne retrouve jamais ses petits.

Le vrai mystère n’est pas là, parce que les questions de genre à ce niveau de tout à l’ego n’intéressent que ceux qui, sans le savoir, ont des doutes sur eux-mêmes. On peut espérer que ce soit un cas minoritaire, même si aucune statistique sur le sujet n’est actuellement disponible.


Le vrai mystère d’Amanda Lear, profondément, est de savoir d’où elle tire cette énergie vitale qui l’amène à se tuer au travail depuis « toujours », en tout cas depuis qu’on la connait, à multiplier les albums année après année, à empiler les peintures et les dessins jour après jour, à accepter toutes les participations à des émissions de télévision dans différents pays d’Europe, les expositions mondiales, les rôles dans des films à l’intérêt variable, les publicités diverses depuis les années 1960, les apparitions dans les œuvres de Dali, bref le meilleur et le pire sans discernement, quand elle sait pertinemment la valeur des choses, la valeur de l’art, la valeur des vrais artistes : il n’y a peut-être que sur la valeur de ce qu’elle fait qu’elle ait des doutes, parce que comme Michel-Ange, si son personnage fait du marketing et se vend au plus offrant comme jadis à Faust, l’Amanda profonde ne travaille au fond que pour Dieu.

Il y a bien une Amanda Lear cynique qui se fiche d’un monde qui n’est décidément pas le sien et l’Amanda Lear qui épargne quelques visages potentiellement amis, en doutant toujours que les amitiés naissantes ne finissent pas en trahisons. Jamais sûre de l’autre, par expérience. Jamais sûre d’elle, par habitude. Jamais sûre de rien, par sagesse.


« Klaus Mann habitait très mal cette terre, » disait le poète. Amanda Lear ne diffère pas de l’écrivain antinazi qui dépassa son père Thomas au poids écrasant mais qui écrivait comme la grand-mère de Goethe. Mais elle construisit un monde d’illusions qu’elle promène toujours avec elle.


Amanda Lear, c’est le prestige, la magie, un monde de dupes, l’avers et l’envers du décor. Dans ses toutes premières chansons des années 1970, elle parle volontiers d’un destin construit de toutes pièces, d’un corps façonné par les chirurgiens, puis rêve, en tant que fille, d’être un vrai garçon dans If I was a boy. Tente-t-elle de brouiller les pistes, ou faut-il entendre ce qu’elle dit au premier degré ? Regrets, I had a few, but then again, too few to mention.


Son humour souvent placé en-dessous de la ceinture lui confère une image de « baiseuse » invétérée. A-t-elle fait l’amour à cinq ? lui demande Ardisson dans l’une de ses mémorables interviews. Elle fait mine d’hésiter, ne se rappelle plus très bien. Dans ces cas-là, voyons, on ne compte pas. « Ah oui, à cinq, oui… » La ménagère devant son poste de télévision dans les années 1990 ou 2000 est quand même impressionnée. Lucy Jordan en a rêvé. Cinq, c’est peut-être beaucoup. Bien évidemment, Amanda Lear vit sa vie sans le moindre sentimentalisme, c’est une femme fatale, une diva, une consommatrice effrénée qui absorbe des hommes comme on fait du shopping dans les rues de Milan, n’est-ce pas ? Pas le genre de femme à multiplier les images de son mari mort dans un incendie dans toutes les pièces de sa maison, à vivre à moitié dans les souvenir, à moitié dans l’espoir de le retrouver dans une grande lumière plus bleue encore que le ciel de Provence, bientôt, bientôt. Encore un effort, ma petite Amanda, le salut n’est pas loin.

Et si Amanda était tout le contraire de ce qu’elle laisse croire ? Et si elle descendait de Frédéric Mistral ? Et si elle parlait souvent là où ça fait mal, avec l’air de ne pas y toucher, aussi prussienne que Marlene, aussi indomptable que Romy ?


Et si elle était sentimentale comme la Belle du film de Cocteau, incapable de voler autre chose qu’une rose ?


Et si elle collectionnait des cœurs ex-voto ?


Et si elle séduisait pour maintenir à distance ?


Et si elle maintenait à distance pour protéger l’autre de sa propre fatalité ?


Et si elle cherchait à plaire à tout le monde pour se préserver, pour neutraliser l’ennemi ?

Et si elle quêtait dans le monde entier une reconnaissance qui ne lui suffirait jamais ?


Et si elle était vierge comme Marie, maternelle et protectrice comme l’Opium Queen de mon roman éponyme, pure et fraîche comme l’enfant qui vient de naître, mal à l’aise dans le monde des grands, distante comme une strip-teaseuse de chez Madame Jojo posant la tête sur mon épaule pour réclamer une présence sincère ?


Le fan aime d’Amanda Lear le personnage qu’elle a construit pour son adoration, à la fois généreux et lointain. Pas envie de se perdre. L’amant meurt rapidement : on est fatale ou pas. L’amoureux fou tente de comprendre sans peser. Il se débat pour un regard, mais ne sait pas toujours voir le geste affectueux de la divine. Amanda Lear est un modèle d’âme japonaise. L’essentiel n’est pas dit. Le seul langage possible est celui des gestes, des preuves sans promesses, parce que les promesses ont perdu toutes leurs valeurs et qu’on est toujours seul sur terre à tenter de se sauver.

Le plus intéressant chez Amanda, ce sont ses silences. Ils sont rares. Elle les prodigue peu aux inconnus. Ils peuvent être de colère. C’est dire qu’ils sont courts. La colère est furtive chez Amanda. Elle se l’interdit parce qu’elle en a peur. Elle la transforme vite en tristesse, ne sait faire du mal qu’à elle-même. La colère ne lui a pas été autorisée. Il y a aussi des silences d’abandon. Vite voilés. Mais ses silences sont les moments les plus précieux que l’on espère gagner chez elle. Ceux d’une âme au repos, apaisée. Qui n’attend plus rien. Qui se contente d’être.


Amanda parle pour faire taire qui hurle au fond d’elle. Cette femme qui est un symbole de vie est habitée par la mort. Comme le poète, après la disparition de Radiguet, s’asseyait à la nuit tombée sur le port de Villefranche et regardait le phare du Cap-Ferrat éclairer la rade par intermittence, voyant à peine les pêcheurs le saluer dans un monde déjà devenu pour lui un inaccessible au-delà.

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