jeudi 19 mai 2016

Amanda Lear : laissez-la vous divertir…



Puisqu’elle vous le demande. La septuagénaire vit de nouveau une actualité brûlante : un double album, une nouvelle pièce de théâtre et un concert.
Amanda Lear, reine de la nuit ? Plus vraiment… plutôt reine des soirées. Après les pièces Panique au Ministère (qui avait notamment cartonné dans toute la Belgique et sur la RTBF), Lady Oscar et Divina , elle présente, depuis février, au public parisien La Candidate , suite de Panique où elle se présente carrément à l’élection présidentielle française de 2017.



Au bout du fil, elle est très heureuse d’aussi parler de son nouvel album, Let Me Entertain You (Laissez-moi vous divertir pour les non-anglophiles), qu’elle espère porter jusqu’ à la scène. Que de croix sur le calendrier ! "Moi, vous savez, vu mon espérance de vie, je ne fais pas trop de projets sur les dix ans à venir", nous lance-t-elle nonchalamment. Mouais, on a du mal à la croire tant les propositions se bousculent au portillon.

Amanda Lear joue donc sur scène à Paris, s’apprête à partir à Rome fin juin pour un film… et vient de sortir un double album. Chaque interview avec cette croqueuse d’hommes, pardon, de projets, a donc de quoi durer une heure… "C’est très excitant de sortir un album un vendredi 13. Je suis très superstitieuse comme tous les artistes. Normalement, ça porte chance !" Elle s’y est consacrée durant presque toute l’année 2015 alors qu’on lui écrivait une nouvelle pièce. Une année en studio pour un disque pensé dès le départ comme une double compile. "Ça ne m’était jamais arrivé et il était temps de marquer le coup. À force de jouer des rôles comiques et d’enchaîner les pièces, les gens avaient oublié que j’étais chanteuse. J’ai souhaité leur rafraîchir la mémoire et revisiter toute ma carrière musicale." Un disque pensé pour la scène, le lieu où les gens viennent vous voir pour écouter le nouveau matériel mais également les étoiles d’une couronne et les blessures de guerre.

Mais Amanda est plutôt pour un retour au positivisme. "J’ai écrit de nouvelles chansons en français car on me reproche souvent de ne chanter qu’en anglais. Les Français sont vraiment à part. Bref, dans ces nouveaux textes, dont Couleurs car je peins beaucoup , je suis sur des notes optimistes car les temps sont assez noirs. J’ai pris exemple sur Charlie Chaplin ou Tony Bennett."Et aussi étonnant que cela puisse paraître, cet album du plaisir fut pour l’artiste la première occasion de voir d’authentiques instruments de musique dans un studio ! Adieu les ordinateurs, les machines, les synthés, les boîtes à rythmes et bonjour les clarinettes. Elle l’avait déjà martelé sur la pochette d’un album précédent : I Don’t Like Disco ! De la nouvelle musique qui lui donne des envies de récital, de tournée, de partage avec son public. "Vous savez, c’est quand même mon 18e album donc j’en ai des centaines, de chansons ! Mais ce n’est pas pour tout de suite. Une fois que vous cartonnez au théâtre à Paris, on vous prolonge sans cesse !"



Un bémol pour la Lear qui adore le changement et avoue se lasser très vite. "La pièce La Candidate fait quasiment salle comble chaque soir malgré les attentats de Paris et de Bruxelles et je m’arrête en juin pour aller tourner dans un film pendant un mois à Rome. Je reprends ensuite à la rentrée jusqu’au début de l’hiver. Puis, stop hein. Je ne vais pas la faire toute ma vie non plus !" Avant qu’on ne la traite d’ingrate, elle ajoute :"Je me rends compte que j’ai beaucoup de chance. Des tonnes d’auteurs me contactent pour m’écrire des projets et je suis ouverte à tout. Ça m’excite de chercher de nouveaux moyens pour faire passer de nouvelles idées."Nul doute qu’elle prépare donc déjà la suite…

Direct Link by Luigi Lattuca

1 commentaire:

  1. un bel album a première écoute,
    tres easy listning...
    excepte les reprises plus ou moins bâclés...

    j'ai apprécie son passage "c a vous" pour le final LIVE

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