Amanda Lear : poussez la porte de son mas provençal, “entre champs de lavande et oliviers”
Par Pauline Bosquet pour Gala Magazine ....
Icône des années 70 et chanteuse à la personnalité flamboyante, Amanda Lear a trouvé refuge loin du tumulte parisien. Depuis de nombreuses années, l’artiste s’épanouit dans son mas provençal, niché dans les Alpilles au cœur d’un environnement bucolique.
Lorsqu’elle pousse la porte de bois en ogive de son mas provençal, Amanda Lear retrouve son havre de paix s’ouvrant sur un « écrin de verdure ». « Je vous reçois dans mon petit paradis en Provence, que j’ai découvert il y a une trentaine d’années. J’étais parisienne, comme toutes les chanteuses de mon époque et puis un jour, en remontant de Saint-Tropez, je me suis arrêtée dans l’arrière-pays et je suis tombée amoureuse d’un champ de lavande, d’oliviers... », confiait-elle sur le plateau de Télé-Matin en novembre 2018. Depuis ce coup de cœur, l’artiste a quitté le tumulte parisien pour la douceur de Saint-Rémy-de-Provence. Dans son mas des Alpilles, « entre champs de lavande et oliviers », elle vit entourée de ses animaux, à savoir « douze ou treize chats, des chèvres, des chiens », comme elle le racontait dans les colonnes du Parisien en 2020. Dans cette demeure pittoresque, Amanda Lear se repose et se ressource, tout en s’adonnant à ses passions : la peinture et la cuisine.
Haute d’un étage, sa maison est « garnie de volets et portes d’un bleu lavé, en harmonie avec le jaune terre du torchis de la façade ». À l’intérieur, elle respire l’esprit bohème à travers sa décoration et ses meubles chinés. Auprès du Parisien, elle décrivait son havre de paix avec « des murs colorés, des faïences bleu et jaune, un antique chandelier d’église, des lanternes de fer forgé, des paniers au plafond de la cuisine, toute carrelée, des tableaux au mur, des meubles anciens voire défraîchis ». Dans sa chambre, elle a installé « un lit à baldaquin sur lequel s’enroule un lierre factice, une tête de lit en forme de coquille Saint-Jacques ». Côté jardin, sa maison, entourée d’orangers et de tilleuls, est dotée d’une piscine. Elle y cultive d’ailleurs ses olives qu’elle porte jusqu’au moulin afin d’en faire son huile d’olive maison. Si ses proches jugent cette demeure trop grande et coûteuse, Amanda Lear compte bien y passer ses derniers jours. « Tout mon pognon y passe, mes amis me disent que c’est trop grand, que je devrais vendre. Mais je veux mourir ici. Au pire, je la mettrai en viager », confiait-elle auprès du Parisien. Un attachement tellement fort qu’elle aimerait y reposer pour l’éternité. En parlant de ses cendres, elle aimerait les mettre « avec celles de la chèvre et de mes trois labradors au fond du jardin ».
Amanda Lear : retour sur l’incendie qui a coûté la vie à son mari Alain-Philippe Malagnac
Très attachée à son mas provençal, Amanda Lear y a également vécu un véritable drame. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2000, un incendie avait ravagé la propriété aux deux tiers. Sur place, les pompiers avaient retrouvé deux corps, celui de Didier Dieufis, ami intime de la chanteuse, ainsi que celui de son époux Alain-Philippe Malagnac d’Argens de Villele. En une nuit, l’artiste avait tout perdu. Un an après le drame, elle avait d’ailleurs confié auprès du Parisien : « C’est simple. Aujourd’hui je n’ai plus rien. Je vis avec deux valises d’hôtel en hôtel. La maison est en cours de reconstruction, mais il n’y avait plus que quatre murs sans toit. » Ses souvenirs, ses toiles de Salvador Dalí et héritage de Roger Peyrefitte, envolés. « J’ai perdu toutes ces lettres d’amour, toutes nos photos, expliquait-elle également. Personnellement, je n’ai plus un bijou, plus un disque. Les quelques tableaux de Salvador Dali qu’il m’avait offerts sont détruits. Même si tout cela avait été assuré, j’aurais touché quoi, 2 millions ? L’argent ne m’aurait pas redonné mon mari »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire