Dans le recueil Quelles vies !, signé Vincent Remy et Jean-Philippe Pisanias et publié aux éditions Buchet Chastel ce jeudi 5 mai, l'artiste Amanda Lear a dézingué le mouvement #MeToo.
Amanda Lear : "On ne se rend pas dans la chambre d'hôtel d'un producteur"
Comme certaines victimes du producteur Harvey Weinstein, magnat déchu d'Hollywood, Amanda Lear avait elle-même été conviée dans une chambre d'hôtel pour, officiellement, parler d'un rôle. Elle raconte avoir fui de la chambre du réalisateur Darryl Zanuck, où l'attendait également une "bimbo blonde" en "nuisettes et porte-jarretelles". Près d'un quart de siècle plus tard, elle analyse : "J'ai fait une connerie : on ne se rend pas dans la chambre d'hôtel d'un producteur. Et s'il vous reçoit en pyjama, on lui dit : 'Je vous attends au bar'. On se barre avant que la situation ne s'envenime".
Amanda Lear : "Il ne faut pas accepter n'importe quoi pour décrocher un rôle"
Et la star la pièce de théâtre Divina a un avis plus que tranché sur la marche à suivre en cas d'agression : "On le dénonce toute de suite. On n'attends pas 40 ans pour dire : 'M. Polanski m'a mis la main au cul'. C'est ce qui m'agace dans le mouvement #MeToo, comme si toutes ces actrices découvraient tardivement les choses". Amanda Lear continue : "On a le choix dans nos existences. On n'est pas obligé de tout accepter. On peut dire non, et puis c'est tout ! Vous me manquez de respect ? Non, ça ne m'intéresse pas. Thank you very much. Il ne faut pas accepter n'importe quoi pour décrocher un rôle".
par Jade Olivier pour ...
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Amanda Lear sur sa mère : " Je l'avais placée dans un Ehpad assez luxueux, 3 000 ou 4 000 euros par mois"
"J'étais en tournée. Si j'ai des regrets ? Non", assène l'artiste. Avant de préciser : "Ma mère a eu une vieillesse sympa. Je l'avais placée dans un Ehpad assez luxueux, 3 000 ou 4 000 euros par mois, avec minibar et écran plat. Je pense que je me suis bien comportée, j'avais promis de m'occuper d'elle, je l'ai fait, je n'ai rien à me reprocher de ce côté-là". Elle conclut : "Non, parce que si, en plus, on doit développer un sentiment de culpabilité au prétexte qu'on n'accompagne pas personnellement ses géniteurs jusqu'à la fin, où va-t-on ?". De sa mère, le grand public sait d'ailleurs peu de choses. Dans l'ouvrage, la muse de Salvador Dali précise rapidement qu'elle avait "du sang russe, oriental".
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