dimanche 3 avril 2016

Amanda Lear " En Attendant "

Amanda Lear " En Attendant "




Saviez-vous en écrivant Panique Au Ministère qu’il y aurait une suite ?
Absolument pas car même en écrivant Panique Au Ministère, nous étions persuadés que cela ne se monterait jamais. Cette pièce était à la base une commande pour une comédienne assez épouvantable (dans le sens où elle voulait absolument jouer des comédies, mais en était incapable !), et je ne voulais pas l’écrire tout seul. J’ai appelé mon ami Guillaume Mélanie et on a écrit cette pièce en se faisant réellement plaisir et en ne se refusant rien. Au fur et à mesure des lectures, tous les directeurs nous disaient que Panique Au Ministère était super mais que l’actrice, cela n’était pas possible… Nous avons repris les droits à la comédienne et nous l’avons monté de notre côté. On n’imaginait absolument pas ce succès-là.
Amanda Lear n’était donc pas une évidence pour ce rôle ?
C’est Jean-Claude Camus qui était producteur pour Panique Au Ministère qui a eu l’idée de faire interpréter le rôle de la mère un peu barrée par Amanda Lear. Au départ, nous nous sommes regardés avec des yeux ronds avec Guillaume car nous ne la pensions pas comédienne. Nous l’avons entendu en lecture et dès qu’elle a ouvert la bouche, on a bien fermé nos gueules et on s’est dit qu’elle était juste géniale. C’est une des rares fois où l’on a trouvé quelqu’un qui transcendait vraiment un rôle qui n’avait pas été écrit pour elle. Amanda est unique, elle n’a pas d’équivalent dans le métier. Elle a fait un vrai hold-up sur la pièce et le public et les journalistes ne parlaient que d’elle. En sept ans, elle est devenue incontournable dans le théâtre de boulevard et elle a fait la boucler à tous ses détracteurs.


Quelle est l’histoire de La Candidate ?
On retrouve exactement les mêmes personnages qu’à la fin de Panique Au Ministère. On reprend l’histoire sept ans après. A l’inverse de la première pièce où Amanda était en second rôle, c’était une sorte de snipeuse ; dans La Candidate, elle est au cœur de l’action. Son personnage est devenu ministre de la jeunesse et des sports en étant sponsorisé par un prince du Qatar, évidement elle n’y connait rien et elle ne fait cela que pour l’image. Un jour lors d’une conférence de presse, ne sachant pas quoi dire, elle annonce sa candidature aux élections présidentielles. Sa fille et son gendre qui sont ses conseillers sont obligés de la suivre dans sa course qui va être un parcours semé d’embûches.
Quels sont les premiers retours du public par rapport à cette suite ?
On ne peut jamais préjuger d’un succès d’un spectacle mais on se disait qu’étant donné que la première pièce avait bien marché, à priori les gens allaient avoir la curiosité d’aller voir la suite. On était certains en revanche qu’on allait se faire éclater par les critiques car les suites ne sont jamais très bien vues, surtout qu’au théâtre elles sont rares. Pour le moment, on est très contents car c’est plutôt unanime : nous n’avons pas foiré notre coup ! Je pense que quand on écrit une suite, il y a un cahier des charges à avoir même si le terme n’est pas joli et je pense que nous l’avons rempli. C’est du pur divertissement et rien d’autre.


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