lundi 13 octobre 2014

Amanda Lear

 le 14 Octobre à BIARRITZ ... Gare du Midi ....20H 30


A l'époque avec Salvador DALI, Amanda Lear jeune mannequin, quittait la suite de l'hôtel du Palais, pour aller se promener sur la grande plage !

Photo privée Amanda Lear 14.10.2014... Vue de sa chambre sur la grande plage !

Elle ne savait pas qu'elle reviendrait quelques années plus tard, comme Star du théâtre et recevrait une ovation de la part des Biarotes et Biarots .... ( Habitants de Biarritz ) ......



Vous lui dites bonjour, et la comédienne vous dit le reste. À un âge indéfini – 67, 68, 70 ans ?, sa date de naissance reste un mystère bien entretenu –, l’ex-muse de Salvador Dalí, qui a bien connu David Bowie et travaillé pour Silvio Berlusconi a une pêche d’enfer
Amanda Lear:
Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. C’est ma troisième pièce en cinq ans. J’ai eu un vrai coup de foudre pour ce métier !
 
Après la musique, la peinture, la télé, la radio, le théâtre, c’est donc votre nouvelle passion ?
Figurez-vous que je m’éclate sur les planches ! Au théâtre, on ne peut pas tricher, c’est la spontanéité qui prime, tu es sur la corde raide, pas comme à la télé, où c’est bidon, ou au cinéma, où on rejoue quinze fois la scène avant que la prise soit bonne. Face à mille personnes, tu n’as pas le droit à l’erreur, et cette adrénaline me plaît !
 
Pour votre troisième pièce, « Divina », vous semblez disposer de gros moyens, visiblement le métier croit en vous !
Oui, c’est une progression, j’en suis ravie. Le théâtre m’est un peu tombée dessus par hasard. Mes deux premières pièces ont bien marché et des « monstres » m’ont encouragé : Francis Huster m’a dit un jour « tu es une vraie comédienne ». Et récemment encore Alain Delon m’a demandé quand est-ce qu’on allait jouer ensemble ! Cela fait plaisir._Bon, après, je me méfie des compliments, surtout venant de beaux garçons (rire).

Les tournées en province, franchement, ça vous plaît, vous l’ex-reine du disco?
Écoutez, ma carrière de chanteuse disco est loin derrière moi ! J’ai remplacé les shows au Palace ou au 54 à New York par des pièces à Mérignac, Albi ou Biarritz ! Eh bien, ça me plaît beaucoup. J’adore ce rythme effréné. À Paris aux Variétés, nous jouions tous les soirs et deux fois les week-ends. Le théâtre demande une vraie discipline. Tu ne peux pas aller te bourrer la gu… ou prendre de la coke et être bon sur scène, ce n’est pas possible.
 
C’est une remise en question chaque soir ?
Oui, c’est un peu ça. La pièce est rôdée, vous savez, même si on a changé les comédiens qui m’entourent pour cette tournée en province et les pays francophones. J’ai toujours le trac avant de monter sur scène, affronter un millier de personnes ! Deux heures avant les trois coups, on fait une « Italienne », on revoit nos textes tous ensemble ; c’est un métier, les gens payent cher pour nous voir, ils doivent en avoir pour leur argent.
 

Qui vient vous voir ? On imagine des gens ayant dépassé la soixantaine, comme vous ?
(Sourire) Eh oui, vous avez raison ! Et je le regrette même si la nouvelle génération ne connaît pas mon passé, et c’est tant mieux. Je ne vis pas dans la nostalgie. Sans le savoir, les jeunes ont peut-être entendu un de mes tubes disco (la chanteuse a vendu quelque 20 millions d’album en 1981, NDLR) remixé par Bob Sinclar ! […] Après, les moins de 30 ans ne viennent pas au théâtre. Est-ce le prix, la peur de s’emm…, l’image vieillotte du théâtre ?_C’est incompréhensible et cela me navre.

 

Pourquoi, selon vous, vos pièces cartonnent ?
Vu l’époque actuelle, les gens ont besoin de s’aérer, de se vider l’esprit et au théâtre, regardez ce qu’il se passe à Paris, ce sont les pièces de boulevard qui cartonnent, pas celles où on se prend la tête pour des conneries et où on ne comprend rien au texte ! Ceux qui viennent nous voir se régalent en tout cas, c’est rythmé, enlevé. Les seconds rôles sont extraordinaires. Et je suis fière sur « Divina » d’avoir été mise en scène par Nicolas Briançon, qui vient du théâtre classique. C’est beaucoup d’honneur.

 
Vous jouez une star de télé à qui on supprime son émission, un rôle de composition ?
Ah oui, car je ne me suis jamais fait virer de la télévision, moi (rires) ! Divina joue un double jeu, avec des airs très méchants de star télé imbuvable, alors qu’elle a un grand cœur, est très vulnérable. Elle est prisonnière d’un personnage. Comme c’est souvent le cas dans le show-biz.
 

Biarritz, vous y reviendrez pour la troisième fois. Un vœu, une envie ?
Nous descendrons à l’Hôtel du Palais et mangerons sûrement des fruits de mer avec toute l’équipe face à l’océan. Après, si je peux apercevoir quelques surfeurs bien fichus, je ne me priverai pas de les mater ! (elle éclate de rire)
 
Peut-on oser, pour finir, vous demander où en êtes-vous côté cœur ?
Vous en avez de drôles de questions ! Sachez que je m’ennuie jamais, la solitude n’existe pas ! Je peins, ça me calme – la peinture m’a toujours servie de psy au cours de ma vie – dans ma maison du Lubéron entouré de mes dix chats et des oliviers. Attention, je ne veux pas jouer les Brigitte Bardot. Je n’ai pas une vie monacale. Faut pas exagérer non plus (dernier éclat de rire) !
 
 
ENTRETIEN DIRECT COTE BASQUE PEOPLE


Lors de sa tournée Never Trust a Pretty Face en 1979, Amanda Lear offrait cette carte postale à ses fans en délire debout en fosse devant la scène, dont moi !!! 
On peut la trouver sur Ebay !
 

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