Amanda Lear : « J’ai tourné pas mal de conneries, comme Bimboland avec Depardieu »
( Moi j'ai bien aimé dans le rôle de Gina, qui se tape Dany Boon vite fait, bien fait en plein cocktail )
Amanda Lear Raï Uno Italia
" Si può fare ! "
2/ 05/ 2014
Icône glamour, reine du disco, animatrice sexy, mangeuse d’hommes – si possible n’ayant pas encore atteint leur date de péremption –, Amanda Lear est de retour avec My Happiness, un disque de reprises mélodiques d’Elvis Presley. Un choix symbolique pour celle qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Entretien pour le journal Voici !
Voici Bonjour Ama… (elle nous coupe).
Amanda Lear : Il est moche ce sofa, on va le voir sur la photo ? Ça fait tartignol. Ne dites surtout pas que c’est chez moi
(rires). Vous l’avez écouté mon album ?
Bien sûr !
Menteur !
Si, on vous assure. Alors pourquoi avoir choisi Elvis ?
Parce que bien au-dessus de la mêlée, il y a Elvis ! C’est le King absolu ! C’est 50 millions de dollars par an qui rentrent encore dans la poche de Priscilla
(rires).
Avec vous, ça fera 51 millions !
J’espère ! En tout cas, ce qui est extraordinaire pour moi, c’est que mon premier single, c’était un titre d’Elvis, car je voulais faire du rock. Malheureusement, ensuite, ma maison de disques m’a obligée à faire du disco parce que c’était la mode.
Quel effet ça fait d’entendre votre tube Follow me dans Dallas Buyers Club, pour lequel Matthew McConaughey et Jared Leto viennent de remporter un oscar ?
Vous avez vu ça ! A la moitié du film, je vois Jared Leto qui entre en boîte et qui danse sur
Follow me ! Pour moi, ça a été un bonheur. Trois oscars déjà, et puis surtout le fait qu’ils m’aient contactée. Bon, ils m’ont donné 5 000 dollars, ce qui n’est pas terrible, mais c’est mieux qu’un coup de pied dans le cul.
Que pensez-vous des chanteuses du moment ?
J’ai l’impression que les filles de mon époque comme Grace Jones, avec nos look agressifs ou panthère, on était les pionnières ! Il faut vous dire que, quand moi j’ai commencé, c’était Nana Mouskouri, Sylvie Vartan , la chanteuse rassurante, blondinette. France Gall , quoi ! On a ouvert la voie à toutes les Rihanna, Beyoncé, Lady Gaga ... Quand je vois Miley Cyrus qui se tortille le cul sur scène, je me dis que c’est grâce à nous !
Et Carla Bruni ?
On parlait de chanteuses, là non ?
(rires) Cela dit, en tant que compositrice, elle a du talent.
Où en êtes-vous de votre carrière télé ?
Franchement, j’ai donné pendant plus de vingt ans à la télé française ou italienne, et puis est arrivé ce phénomène pitoyable de la téléréalité. Et au bout de la 4
e saison où je faisais
Danse avec les stars en Italie, j’ai dit non. Je n’ai pas fait toute cette carrière pour finir dans un jury à juger des andouilles qui se cassent la gueule en dansant le cha-cha-cha. C’est pas possible ! Donc, je suis rentrée en France et j’ai accepté le théâtre.
Et le cinéma dans tout ça ?
J’ai tourné pas mal de conneries, comme le film dans lequel j’ai joué avec Depardieu,
Bimboland, c’était très mauvais. Je ne comprends pas très bien le cinéma français. Ils dépensent des fortunes pour monter des films avec des jeunes humoristes qui ne marchent pas et qui ne sortent même pas de France.
Et Dany Boon ? Il ne vous appelle pas ?
J’ai tourné avec Dany Boon dans
Bimboland, justement. C’est mon premier baiser de cinéma. On avait une scène où on s’embrassait à pleine bouche.
Il vous a embrassée et il ne vous a jamais rappelée !
Non, non
(rires). On s’est revus plusieurs fois, mais on ne s’est pas réembrassés.
C’est une bonne transition pour parler de votre réputation de cougar.
Je trouve ce mot pitoyable. C’est tellement péjoratif. Quand vous pensez au
Blé en herbe de Colette, à
Bel Ami, ce sont toujours des belles histoires d’amour entre une femme plus âgée et un petit jeune. Quand vous pensez au mot « cougar », vous voyez un animal qui saute sur sa proie, qui la dévore, la déchiquette. Mais ça, c’est les Américains. Vous pensez bien qu’ils n’ont jamais lu Colette. Mais c’est vrai que j’ai été une des premières à dire que je n’aime que les jeunes. Après sont arrivées Demi Moore ou Madonna. Youpi ! Mais on ne se tape pas des petits jeunes parce que c’est la mode. Au début, il y a une attirance sexuelle, mais si le lendemain il me rappelle, c’est que c’est le début d’une histoire. Et ça, les gens oublient le côté sentimental.
Vous dites aimer la solitude ? Ça ne vous manque pas les croissants au lit et les chaussettes qui traînent ?
Vous savez, j’ai des copines de mon âge qui me disent :
« Je me sens tellement seule tu sais. » Mais réjouis-toi, ton mari t’a larguée pour une plus jeune. Tant mieux ! Tu as une pension alimentaire. Tes enfants sont grands. Tu peux t’acheter des robes et draguer des jeunes...
Et vous, quelle est votre journée type ?
Je me réveille, je regarde William Leymergie. Je mange un grand bol de céréales, 50 000 pilules. Vous verriez, bonjour l’automédication ! Du magnésium, de la vitamine C, du ginseng, du machin anti-stress. Il y a de tout, et donc après, je pète le feu et je suis partante pour une journée de promo, de travail, de répétition, de shopping ou de voyage.
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You do not believe ! ! !
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Amanda Lear painting near the swimming pool...
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Amanda Lear in 1968 posing for Alice Pollock's 'Quorum Boutique' in a brand new outfit by British designer Ossie Clark. The fabric design is made by Celia Birtwell...
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