jeudi 24 octobre 2024

Amanda Lear au Touquet vendredi pour « L’argent d’la vieille »

 Amanda Lear au Touquet vendredi pour « L’argent d’la vieille »



Invitée par le casino Barrière, Amanda Lear sera au Touquet vendredi pour une représentation de la pièce de théâtre qui a remporté un grand succès sur les scènes parisiennes.

Direct lien par "Les échos du Touquet "" Cick ....


– Vous commencez une tournée avec votre pièce « L’argent d’la vieille », qui a rencontré un vif succès à Paris...

« Nous avons commencé par les villes du sud, Orange, Fréjus, Cannes. Nous jouons cette pièce en province jusqu’à Noël. Ce sera ma première fois au Touquet, une façon de faire connaissance avec la ville et ses habitants. Cette pièce est vraiment très drôle et cruelle. À Paris, les spectateurs ont beaucoup ri et nous avons été sollicités pour faire une tournée, il y a eu vraiment beaucoup de demandes. En province, ce n’est pas le même public. Il est toujours délicieux et enthousiaste, les gens aiment rire. C’est pour cela que j’ai toujours privilégié les pièces de boulevard. Le scénario est tiré d’un film de Comencini. Les auteurs ont déjà travaillé avec moi pour plusieurs pièces. »


– Quel est le thème ?

« Une vieille dame promet tout son argent à ceux qui arriveront à la battre aux cartes. Elle manipule un couple naïf, alléché par la promesse d’une possible richesse. Cette vieille dame est vraiment odieuse, abominable. »


– Ces rôles de pestes manipulatrices vous collent à la peau. Y a-t-il un peu de ressemblance ?

« Ce sont les meilleurs rôles. J’adore les rôles de méchantes. J’aurais aimé jouer la reine dans Cendrillon. Elle est belle, glamour, bien habillée, très soignée. La pauvre Cendrillon, elle, passe le balai pour ces messieurs. Aucun intérêt ! »



– Quel genre de petite fille étiez-vous ?

« Je suppose que j’étais comme toutes les petites filles, un peu naïve. Mais très vite, la vie m’est apparue comme une lutte, avec ses hauts et ses bas. J’ai eu ma part de tragédies aussi. Il faut s’imposer pour exister et pour durer. »

– Chanteuse, actrice, animatrice, peintre, mannequin. Qu’est-ce qui vous définit le mieux ?

« Je revendique toutes ces formes d’art, tous les moyens d’expression sont possibles. Il y a même des cuisiniers artistes. On ne peut pas cataloguer ceux qui veulent s’exprimer dans plusieurs domaines. Jean Cocteau, qui avait cette faculté, avait été catalogué de génie. Moi, j’ai besoin de m’exprimer, j’ai toujours eu envie de ça, j’ai la vie qui va avec. »


– « L’argent d’la vieille » est votre septième pièce de théâtre. Il n’y a pas de fatigue, pas de lassitude ?

« Au début, les gens n’y croyaient pas du tout. Je me suis donné les moyens de les convaincre. Aux répétitions, je savais mon texte par cœur, j’étais motivée. Ils se sont dit : ‚Elle veut faire les choses bien, alors ?‘. Depuis, le théâtre, c’est ma vie, ma thérapie. J’incarne des personnages totalement différents de ce que je suis : je peux crier, m’énerver. Ça me soigne et ça me fait du bien. J’encourage tous les jeunes auteurs à écrire pour le théâtre, à m’envoyer des pièces. Pourquoi toujours reprendre des standards ? »



samedi 5 octobre 2024

Quand la Queen Amanda Lear se glisse dans la peau d'une Tatie Danielle pleine aux as ...

 Quand la Queen Amanda Lear se glisse dans la peau d'une Tatie Danielle pleine aux as ...

Direct lien La Provence par Fabien Bonnieux.... Click !


Le 18 octobre, la comédienne basée dans les Alpilles joue au Palais des princes la pièce comique "L'argent de la vieille". À 85 ans, l'artiste demeure cette reine aux mille vies enchevêtrées.


Elle fut la muse de Salvador Dali, star du disco (elle a vendu plusieurs dizaines de millions de disques), amante de David Bowie, irrévérencieuse aux "Grosses têtes", icône de la télé en Italie. Entre autres. Un mille-feuilles de vies pailletées. Depuis quinze ans, elle est aussi comédienne-vedette de théâtre de boulevard, avec six pièces à succès à son actif, de "Panique au ministère" (2009) à cette création cousue main pour elle : "L'argent de la vieille", qui fait halte à Orange dans quelques jours. "Au théâtre, dans les régions, les gens ne sont pas blasés, contrairement à beaucoup de Parisiens. Ils gardent une fraîcheur, une curiosité", confie Amanda Lear.

Les méchantes et elle


"L'argent de la vieille" est une pièce de Rodolfo Sonego (en accord avec Isabelle Gullo). Amanda Lear interprète une milliardaire détestable au possible, qui promet de léguer sa fortune à qui la battra au jeu de cartes. "C'est tellement jouissif de jouer les méchantes. J'en rêvais. Jusqu'à présent, j'ai beaucoup joué sur scène les fofolles rigolotes. Mais là, c'est une sorte de Tatie Danielle richissime. Mes répliques sont des vacheries abominables. Dans la salle, plus je dis des horreurs plus les gens rient !"


Les adieux et elle


Dans le genre, on a connu Charles Aznavour, Tina Turner et Michel Sardou. On fait ses adieux et puis finalement, pas vraiment, voire pas du tout...


En 2016, Amanda Lear avait annoncé qu'en mai 2017, à l'issue de la tournée de la pièce "La candidate", elle arrêterait sa carrière. A l'époque, elle avait déclaré, traversée par la lassitude : "Je n'avais aucune intention d'être dans le showbiz. Je voulais juste être peintre. Se donner en spectacle et faire sans arrêt son intéressante, me fatigue". Sans surprise, Amanda Lear n'a pas tenu promesse, pour le plus grand bonheur des spectateurs, qui raffolent de sa pétulante personnalité. Jusqu'à affirmer aujourd'hui sur les ondes de RTL : "Je ne peux pas rester chez moi sur mon sofa à regarder 'Columbo' !"

Salvador Dali et elle


Années 60. Salvador Dali, peintre sexagénaire iconique du surréalisme, rencontre une jeune mannequin de 18 ans, étudiante aux Beaux-Arts. C'est Amanda Lear, avec qui il va vivre une relation amoureuse, alors qu'il est toujours en couple avec sa femme-muse Gala. "Dali m'a vue arriver chez Castel. Il était entouré d'une cour comme toujours et il a voulu me connaître. Il m'a dit : "'vous savez, vous avez la plus belle tête de mort que j'ai jamais vue !'"

Les Alpilles et elle


Elle est installée depuis 1981 à Saint-Etienne-du-Grès, à quelques encablures de Saint-Rémy-de-Provence. C'est grâce à Avignon qu'Amanda Lear a découvert son "home sweet home" des Alpilles. "C'est là que je passe le plus de temps, pour m'occuper de mon jardin."


Retour sur un coup de foudre géographique. Années 70 : elle est en couple avec Dali et à chaque fois qu'ils descendent en Espagne, ils font halte à l'hôtel d'Europe, à Avignon, où elle a toujours ses habitudes. "Des gens m'ont conseillé de visiter les Alpilles, j'en suis tombée amoureuse. Je me souviens que le vendredi soir, dans l'avion qui allait d'Orly à Montfavet, il y avait Michel Drucker (qui ralliait sa villa d'Eygalières, Ndlr.), Jean Reno (ex-Maussane, désormais Les Baux-de-Provence), Jack Lang (qui a toujours sa maison dans le Luberon, à Bonnieux) et moi. À l'époque, on trouvait encore des mas à 30 000€ dans les Alpilles..." confie t-elle à "La Provence". Telle Dany Saval (à Eygalières), Amanda Lear est une sorte de maman-protectrice des animaux. Chez elle, naviguent chats, chiens et... une chèvre. Elle a d'ailleurs installé des caméras dans la maison pour les suivre sur son téléphone quand elle est absente. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2000, un incendie ravage sa propriété de Saint-Etienne-du-Grès. Son époux Alain-Philippe Malagnac décède dans le drame et ses toiles de Salvador Dali partent en fumée...

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