La chanteuse est plus du genre cigale que fourmi. Dans « Télé-Loisirs », l’ex-muse de Salvador Dali explique qu’elle déteste thésauriser pour ses vieux jours…
Amanda Lear n'a pas de compte épargne retraite et s'en fiche comme d'une guigne… « Je claque tout ! » explique-t-elle dans les colonnes de Télé-Loisirs. « Quand on me demande : “Ah bon, vous ne mettez pas d'argent de côté pour quand vous serez vieille ?” », je réponds que je ne serai jamais vieille ! L'argent, c'est fait pour être dépensé. Tous ces gens qui thésaurisent, qui mettent de l'argent sous leur matelas, ça ne sert à rien. L'argent, faut que ça bouge, faut que ça remue. »
Celle qui est actuellement à l'affiche de la pièce – justement nommée – L'Argent de la vieille aime bien vivre et faire chauffer la carte bleue. « Je suis généreuse et ça m'est totalement égal d'inviter tout le monde à dîner. On va me dire : “Si un garçon sort avec toi, c'est lui qui doit payer !” Mais non, pourquoi ? Moi, j'ai de l'argent, lui n'en a pas, ça ne me fait rien du tout de payer pour lui… » Et d'ajouter : « Quand il n'y en a plus, faut qu'on travaille et quand on en a, on invite les copains… »
Voilà pourquoi à 86 ans, elle est toujours en haut de l'affiche, même si son cœur lui a joué des tours en 2022 – elle a subi une petite opération avant de repartir de plus belle. Outre le théâtre, elle enregistre actuellement un nouvel album, entièrement en français et une nouvelle pièce est prévue pour 2026. Comment tient-elle le coup ? « J'ai une routine de soldat prussien, comme Marlene Dietrich ! Il n'y a pas de secret. On sait qu'il ne faut pas boire, pas fumer, manger de l'huile d'olive et de l'ail, eh bien, je le fais ! »
Bientôt le viager ?
De quoi arrondir sa retraite, sachant que ses anciens titres tournent toujours dans des pubs, comme pour Chanel, l'Apple Watch et même des croquettes pour chien… Mais l'argent ne reste pas longtemps sur ses comptes, pas question pour Amanda de devenir la plus riche du cimetière, elle compte en profiter jusqu'au bout, en coulant des jours heureux dans sa maison près de Saint-Rémy-de-Provence, son seul patrimoine. « Une vieille baraque qui coûte cher, expliqua-t-elle un jour au Parisien. Tout mon pognon y passe, mes amis me disent que c'est trop grand, que je devrais vendre. Mais je veux mourir ici. Au pire, je la mettrai en viager… »
Et si elle décroche demain le Loto ? « Les gens qui gagnent, ça m'énerve, confie-t-elle dans Télé-Loisirs. Ils ne savent jamais dépenser leur argent. Ils gagnent 200 millions et ils achètent une nouvelle télé, ils changent peut-être la voiture et mettent de côté pour les enfants. Mais pas du tout ! Tu pars à Miami avec un gigolo ! »
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