mardi 26 juin 2018

Amanda Lear : ce qu’elle ne SUPPORTAIT PAS chez Salvador Dali ...

Direct Link ...Caroline Perrin pour Voici.fr

Ça ne l’(a)muse pas du tout

La relation entre Amanda Lear et Salvador Dali n’est un secret pour personne. La muse du peintre est revenue sur les liens qui les unissaient et sur ce qu’elle détestait particulièrement chez lui.


Avant de devenir l’actrice que l’on connaît, Amanda Lear a croisé la route de Salvador Dali. C’est dans un club huppé de la capitale qu’elle rencontre dans les années 1960 le peintre dont elle deviendra la muse. Leur relation, longtemps ambiguë, a fini par ne plus laisser de place au doute quand, en 2015, l’actrice a évoqué leurs rapports. Et à en croire ses dires, il n’y a pas qu’avec l’artiste qu’Amanda Lear fricotait après avoir fait la connaissance de Gala, l’épouse de Salvador : « Elle s’inquiétait de mes chagrins d’amour, me payait à l’occasion un billet d’avion et me tirait les cartes […] Un jour, elle m’a confié qu’elle en avait un peu marre, au bout de 50 ans, de se taper ce vieux monsieur qui ne savait rien faire. »


Très à l’aise dans ce ménage à trois, c’est avant tout avec Salvador Dali qu’Amanda Lear a tissé des liens forts. Devenue muse du peintre, il tenait absolument à l’avoir à ses côtés. Mais le côté extravagant et caricatural de l’Espagnol a fini par agacer la jeune femme de l’époque : « Il jouait un rôle en public, confie-t-elle au site belge 7sur7. Il commençait à rouler des yeux, à toucher ses moustaches, il disait des conneries, c’était un numéro détestable. En tout cas, moi je détestais ça. » Et pour cause, Salvador Dali était un tout autre homme loin des frivolités du succès : « Dès qu’on se retrouvait en privé, que les journalistes étaient partis, il était adorable. C’était un amour, il était attentionné, il me récitait des poèmes. C’était Docteur Jekyll et Monsieur Hyde (sic) ». Amanda Lear était à deux doigts de ne plus pouvoir le voir en peinture…


Amanda Lear n'est pas celle que vous croyez ...


Direct link from Déborah Laurent ...7sur7 ...


© photonews.

INTERVIEW Amanda Lear jette un œil à la carafe de jus de pommes posé sur la table. "C'est du whisky?", interroge-t-elle, avant une pointe de déception. "Ah non, ne rêvez pas!" L'ancienne sociétaire des Grosses Têtes, dont l'âge reste flou, est fidèle à l'image qu'on s'en fait... et n'est pas très éloignée de l'image d'Edna Mode, styliste des "Indestructibles", qui reprennent du service ce mercredi dans les salles obscures. Pas étonnant que Pixar l'ait rappelée.

Amanda prêtait déjà sa voix à Edna il y a quatorze ans, lors du premier volet. Elle est la seule du casting original à remettre le couvert, non sans une certaine fierté. "Tout le monde m'a toujours dit qu'Edna Mode était mon meilleur rôle. Non seulement, ils ont gardé le personnage d'Edna mais en plus il l'ont un peu fait évoluer. Ca m'a fait plaisir et ça m'a confirmé ce que me disaient les gens: qu'Edna Mode, c'est moi." Sauf qu'en fait, pas vraiment. Cette ressemblance n'existe que dans la tête des gens.
"Je ne suis pas Edna Mode", précise-t-elle. "Je ne lui ressemble pas, je ne parle pas comme elle. Elle est odieuse, madame je sais tout, très sûre d'elle. On ne discute pas avec elle. Ce qu'elle dit est péremptoire. Mais les gens me disent que ça correspond à mon caractère. C'est en tout cas ce qu'on me fait jouer au théâtre: je joue toujours des bonnes femmes qui ont le verbe haut, qui ne se laissent pas faire, qui n'en ont rien à foutre de ce qui arrive... Mais ça, c'est le personnage d'Edna Mode."

© photonews.

Vous n'êtes pas comme ça dans la vie ?
Non, je prends des gants. Je ne vais pas vous dire: ce pantalon ne te va pas, allez dégage.

Dans Les Indestructibles 2, les rôles familiaux traditionnels s'inversent. 
C'est maman qui va travailler et papa qui s'occupe des enfants. Le fait que ça soit un film moderne, ça vous plaisait ?
L'inversion des rôles chez Disney, c'est nouveau. C'est la bonne femme qui part en mission et le mec qui est au chômage, parce qu'on n'en veut plus.  Il reste à la maison avec un enfant dans chaque bras, il est obligé de donner le biberon, de se démerder avec la machine à laver. C'est nouveau et c'est bien vu. Quand il a besoin d'aide, il se tourne vers Edna, qui est aussi un personnage féminin. Elle est capable de s'occuper du petit avec ses super pouvoirs, elle est la seule à pouvoir faire ça. Mais pour moi, ce n'est pas un film féministe, ça, c'est Wonder Woman. Disons que c'est un film qui voit bien comment notre société évolue. Les Disney de notre enfance, ils étaient gnangnan, plein de fées, de lutins et de bons sentiments. Depuis que Pixar est arrivé, ça a beaucoup évolué. Je me rappelle, quand j'étais enfant, j'ai vu Blanche-Neige, je la trouvais très moche. Celle qui me plaisait, c'était la Reine: elle avait les ongles faits, elle était bien maquillée, elle était super élégante. Blanche-Neige, c'était une bonniche qui balayait pour les nains. Cendrillon, pareil. Elle était en haillons. Les héroïnes étaient pathétiques et les méchantes étaient bien habillées. Regardez Cruella. Ce qui me plaisait du coup, c'était de faire la méchante. On ne peut pas dire qu'Edna soit très sympathique. Mais c'est ça qui m'intéresse.

                                                                 © photonews.( J'ai toujours trouvé Blanche-Neige très moche. Celle qui me plaisait, c'était la Reine: elle avait les ongles faits, elle était bien maquillée, elle était super élégante.
Amanda Lear )


Quel est le super pouvoir que vous auriez rêvé d'avoir ?
Tout le monde rêve de voler, mais pourquoi? Il y a des avions. Ca ne sert à rien! Être invisible, ça, j'aimerais bien. On n'est pas obligé de se maquiller, de s'habiller, on s'en fout, personne ne nous voit. Dans une société où il faut tout le temps être visible, ça serait le rêve. J'irais surveiller mon fiancé pour être sûre qu'il ne me trompe pas.

Les gens fantasment sur des super pouvoirs qu'ils n'auront jamais mais ils fantasment aussi sur des vies qu'ils n'auront jamais. Comme celles des rock stars. Vous en avez côtoyées beaucoup. Alors, on fait bien de rêver en les regardant ? 
On fantasme sur des gens qui ont une vie qui a l'air meilleure que la nôtre. On a tous une vie pépère, on fait la vaisselle, on paie nos impôts et on fantasme sur des Kim Kardashian, sur des gens qui ont des limousines. En fait, ils n'ont pas des vies si extraordinaires que ça: ils souffrent de la solitude, ils ont la diarrhée comme tout le monde... Je voyais ça avec Salvador Dali: il jouait un rôle en public. Il commençait à rouler des yeux, à toucher ses moustaches, il disait des conneries, c'était un numéro détestable. En tout cas moi, je détestais ça. Dès qu'on se retrouvait en privé, que les journalistes étaient partis, il était adorable. C'était un amour, il était attentionné, il me récitait des poèmes. C'était Docteur Jekyll et Monsieur Hyde. En public, il se croyait obligé de jouer ce rôle.

© photonews.

Quand les projecteurs sont braqués sur vous, vous n'avez pas vous aussi l'envie de jouer un rôle?
Tout le monde a ça. On raconte tout le temps l'histoire de Marilyn Monroe qui se baladait avec un fichu sur la tête et un imperméable sur la 5e avenue et que personne ne reconnaissait. Une fois son fichu enlevé, elle a commencé à marcher en se dandinant et tout à coup, il y a eu un attroupement autour d'elle. Elle s'est mise à jouer Marilyn Monroe... Quand on me dit: fais Amanda Lear, je fais Amanda Lear. Après, je rentre chez moi, j'ai mes chats, mes oliviers. C'est un rôle mais vu que c'est un rôle qui a eu du succès, c'est celui-là qu'on me redemande à chaque fois. Je fais ce que les gens attendent de moi. Le seul danger, c'est qu'on vous catalogue et qu'on vous fait toujours jouer le même rôle. Dans un film, j'ai joué la maman de Virginie Efira, dans un autre, la maman de Aure Atika. A chaque fois, c'est le même rôle. Je joue la mère cougar, qui boit, qui fume. Je rêve de jouer autre chose: une tueuse en série, une ministre de la Santé...

Ici, on a fait appel à vous pour votre voix. Vous avez une signature vocale reconnaissable. C'est une fierté ?
La voix, c'est extraordinaire... J'étais mannequin pendant des années. Et on me disait tout le temps de la fermer. Comme toutes les filles, j'avais envie de parler. On me disait: chut, souris. C'était frustrant. Il a fallu que je tombe sur David Bowie. Il m'a dit: tu as une voix qui mériterait d'être travaillée. Il m'a mise sous contrat, j'ai pris des cours de chant et à partir de ce moment-là, je me suis rendu compte que ma voix pouvait avoir un impact. Quand je suis rentrée en studio d'enregistrement, mon producteur me dit: vas-y chante. J'ai chanté avec la voix qu'on m'avait appris à avoir pendant mes cours de chant. Il m'a dit: mais qu'est-ce que c'est que cette voix ? Il m'a poussée à chanter plus bas. Je chantais très près du micro parce que je n'avais pas beaucoup de puissance. La voix qu'on attendait de moi, c'était ce genre de voix-là. Quand je suis allée au théâtre, on m'a dit de parler plus fort parce qu'on ne m'entendait pas. La voix, c'est un muscle. Il a fallu que je travaille une voix beaucoup plus puissante. Ça m'a servi pour le doublage. On peut l'adoucir, la rendre plus agressive.

© DR.

Quand on me dit: Fais Amanda Lear, je fais Amanda Lear. Après, je rentre chez moi, j'ai mes chats, mes oliviers. C'est un rôle mais vu que c'est un rôle qui a eu du succès, c'est celui-là qu'on me redemande à chaque fois.
Amanda Lear...

lundi 4 juin 2018

Amanda Lear " Mi hanno abbandanata tutti ? "

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Amanda Lear/ "Mi hanno abbandanata tutti ? Sto bene così, solitaria come una lupa" (Che fuori tempo che fa)



Amanda Lear, è pronta a tornare al cinema con un ruolo importante nel film di Cosimo Messeri "Metti una notte". Cosa racconterà nel salotto di Fabio Fazio? (Che fuori tempo che fa)


Amanda Lear è stata a lungo criticata per la sua voce profonda, quasi maschile. Una critica che spesso ha lasciato spazio all'eterno dubbio sulla sua nascita e che la stessa showgirl ha sfruttato a proprio vantaggio. Uomo o donna? Negli anni la Lear si è sentita rivolgere spesso questa parola, mentre il mondo dei vip si è scatenato fra presunte rivelazioni, poi ritrattate, e collegamenti improbabili con volti noti maschili del passato. Una delle ultime ad aver riportato il discorso al di sotto dell'attenzione pubblica è Simona Izzo, durante un'ospitata a Domenica Live. All'epoca la regista si era lasciata sfuggire di sapere con certezza che la Lear sia nata uomo, per poi ritrattare tutto in un secondo momento. Amanda Lear sarà inoltre ospite oggi, lunedì 4 giugno 2018, di Fabio Fazio a Che fuori tempo che fa. Trasgressiva e provocatoria, la showgirl ha all'attivo una carriera dorata divisa fra tv, cinema e musica. Tomorrow le ha permesso di spopolare nella comunità LGBTQ come icona del secolo, forse al pari di Cher in America. Invidiata anche per il suo passato romantico, la Lear è stata compagna del pittore Salvador Dalì ed ha un ricordo tenero anche di David Bowie. Il primo che ha creduto nell'artista di origini francesi, ma con il vizio di sporcarle il cuscino di fondotinta, come ha svelato a L'Intervista.


AMANDA LEAR, TORNA AL CINEMA CON "METTI UNA NOTTE"
Metti una notte è il nuovo film che riporterà al cinema Amanda Lear, grazie ad una regia di Cosimo Messeri. L'uscita prevista è per il prossimo 14 giugno 2018, quando la cantante svestirà i panni artistici per indossare quelli virtuali di una nonna originale e particolare. In una recente intervista a Rolling Stones, la Lear ha sottolineato di essere convinta di aver appreso un'importante lezione nella sua vita: mai fidarsi di nessuno. "Non prendo agenti, non voglio manager, faccio tutto da me", sottolinea sicura di essere l'unica in grado di sapere come vuole apparire, su che strada dirigere la sua immagine. Non è stato sempre così: "All'inizio volevo sempre compagnia". Poi alla fine sono tutti spariti o deceduti, lasciandola da sola con se stessa. Non che sia stata una tragedia, visto che questo le ha permesso di comprendere che sta bene così. Solitaria come una lupa. Ed oggi che le luci delle tv sono lontane dalla sua carriera, pensa solo al teatro. Ha iniziato questo nuovo step della sua professione dieci anni fa, grazie a commedie e tournée che la impegna tutto l'anno. E solo ora che ha imparato a recitare a teatro, dove la voce deve essere più potente e forte per raggiungere anche le ultime fila, "posso permettermi di accettare anche dei ruoli al cinema". Forse persino un musical da girare questo inverno, basato sul mondo della moda.

© Riproduzione Riservata ...MORGAN K. BARRACO



Amanda Lear risponde a Simona Izzo . . .

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Amanda Lear si scaglia contro Simona Izzo. 



Dopo che l’attrice le aveva dato di transgender nella casa del Grande Fratello, finalmente arriva la risposta.
Amanda Lear è notoriamente allergica ai reality show. Quando le è stato chiesto di parteciparvi, ha sempre categoricamente rifiutato. Lo ha spiegato infatti durante un’intervista rilasciata a Maurizio Costanzo il mese scorso. Nonostante le siano stati proposti programmi come il Grande Fratello VIP o l’Isola dei Famosi, la storica musa di Dalì ne ha sempre prese le distanze, senza cedere mai ai lusinghieri cachet.


Non si fatica però a constatare che, ogniqualvolta venga interrogata su aspetti specifici di certe trasmissioni, siano pochi i particolari a sfuggirle. Uno su tutti, le illazioni che Simona Izzo fece sul suo conto durante l’ultimo Grande Fratello VIP. L’attrice e regista romana, disputando dell’artista spagnolo, fece allusioni sulla presunta transessualità di Amanda Lear. E’ risaputo che la cantante francese ha combattuto per anni contro le malelingue intenzionate a privarla di quell’aura di ambiguità che fu da subito la sua fortuna.

Simona Izzo non ha fatto dunque altro che risollevare ingenuamente l’argomento, attribuendole ancora una volta quella natura che Amanda Lear ha invece sempre negato. Così, richiesta finalmente sulle pagine di Rolling Stone di cosa ne pensasse, ha risposto seccata:

“Simona Izzo. Non la conosco. Io non posso andare a dire cose sulle persone, se non le conosco. Non mi permetterei mai. Non avete in Italia una specie di censura che dice alla gente ‘Ma cosa dici? Ma stai zitta!'”.



Per parte sua, la Izzo si era giustificata delle sue parole sostenendo di essersi semplicemente rifatta a quanto sostenuto dalla biografia di Dalì che le era passata tra le mani. E in effetti sono ancora in tanti, persino fra i critici d’arte più rinomati, a perpetrare l’idea che Amanda Lear sia nata nel corpo di un uomo. Ma se online circolano persino presunte prove fotografiche del giovane aspetto di colei che abbiamo sempre conosciuto col nome di Amanda, non si tratta naturalmente di materiale ufficiale.

In ogni caso, la Lear ha risposto alla Izzo sferrando una dolorosa sferzata anche all’intera categoria degli opinionisti. Tradendo la stessa altezzosità che la portò a dire di non osare mescolarsi a degli analfabeti da reality, l’artista ha così chiosato:

“L’importante è che la gente di strada mi ama. Non questi tre opinionisti. Ah, perché ora c’è un nuovo mestiere: l’opinionista. Che lavoro fanno? Hanno un’opinione. Vabbè. Avranno fatto studi per essere opinionisti”.

Da un luogo comune, insomma, ad un altro.



Amanda Lear: «Dalì e Bowie mi hanno insegnato a non fidarmi di nessuno»

From Rollingstone.it...di GASPARE BAGLIO

L’icona della trasgressione parla a ruota libera di musica, tv, cinema, teatro. Una confessione sulla sua carriera, ma anche sui grandi incontri che ne hanno segnato l’esistenza.


Anche se non la vediamo tanto spesso in tv, Amanda Lear mantiene un’allure niente male. Resta il personaggio sopra le righe, trasgressivo per vocazione, icona lgbtq a mani basse grazie a hit come Tomorrow e Queen of Chinatown, pietre miliari delle disco gay. Amanda è stata anche uno dei volti di punta del piccolo schermo: con il suo fare provocatorio ha frantumato l’idea di donna oggetto (semi) muta del tubo catodico.

Non dimentichiamoci, poi, che la sua vita è stata un susseguirsi di incontri fortunati come Dalì e Bowie. Il 14 giugno esce Metti una notte, pellicola di Cosimo Messeri in cui interpreta una nonna sui generis che, manco a dirlo, fa un casino bestiale. La incontro in un bar romano. È un po’ delusa perché piove, si aspettava di trovare il sole. Ordina un succo d’arancia e mi chiede «Perché Rolling Stone è interessato a me?». Così, giusto per mettermi a mio agio.

Amanda, non passi mai di moda. Non ti vediamo spesso però…


Non voglio fare più tv in Italia, eppure continuano a chiamare ogni settimana. Mi chiedo perché, visto che non ho niente da vendere e il mio film esce a giugno. Mi rispondono che il personaggio interessa sempre. Ma non ho niente da dire, ho già detto tutto. Vita e miracoli di Amanda Lear si sanno.


Vediamo di trovare qualcosa di nuovo allora. Per prima cosa: non ti sei stancata di essere ricordata, principalmente, per Tomorrow ?


Questa cosa succede solo in Italia. Ho fatto 16 o 17 album, ho venduto 28 milioni di dischi in tutto il mondo e qui si ricordano della canzone peggiore che ho scritto. E posso criticarla perché l’ho scritta io. Ho scritto anche canzoni che mi piacciono eh! Come Sphinx e Follow me. Nei tempi recenti ho pure ricantato brani come I love you baby o pezzi dei Pet Shop Boys. Niente, qui solo Tomorrow, pure in radio. Vabbè che ci prendo dei soldi, ma mi dispiace.

Personalmente ho un feticcio: Alfabeto.


Sì, è carina. L’ha ripresa adesso un cantante canadese, strano perché sono passati 40 anni – è del 1978 – eppure ancora adesso piace. Tra l’altro, ascoltandola, mi sono resa conto di essere stata la prima a parlare sulla musica. Allora non si faceva. In più il mio produttore ha voluto mettere una base di musica classica. Ho pensato che non potevo canticchiare su Bach, così ho deciso di parlare.

Negli anni di massimo splendore ricordo le tue hit e quelle di Miguel Bosé…

Quando ho incontrato Miguel aveva 17 anni, era carino carino. Il padre – grande torero – era più macho, più virile, più maschio. Sono 10 anni che non lo incontro, mi dispiace vederlo invecchiare, ma è rassicurante. Invecchio pure io, anche se le giornaliste scrivono che ho detto che gli altri invecchiano e io no. Smetterò di dare interviste alle donne, perché hanno il vizio di deformare tutto quello che dico e farmi sembrare cattiva. Non so perché…

Addirittura !


Lo fanno apposta, non gliene frega niente della mia carriera, dei dischi che ho fatto. A loro interessano l’età, gli amori, il sesso. Non mi chiedono gli incontri che ho avuto con i grandi come Salvador Dalì.


A questo proposito, cosa le hanno lasciato gli incontri con questi grandi ?

Di non fidarmi mai di nessuno. Dalì come Bowie erano circondati da persone che volevano qualcosa da loro, si servivano di loro. O li frequentavano solo perché erano famosi. Bisogna trovare il vero amico che non gliene frega niente se non sei in copertina. Ce ne sono pochissimi e ho cercato immediatamente di mettermi da parte 2-3 amiche o amici seri e tenermeli per sempre, perché tutto il resto passa. Ho incontrato tanti amori e produttori che spariscono, cambiano idea. E non ti dico le promesse.

E quindi ?


Se uno è imbecille ci casca, quando si ha un po’ di successo. Millantano tournée, film, e poi non succede niente.

Come hai ovviato al problema ?


Non prendo agenti, non voglio manager, faccio tutto da me. Sono diventata quella che chiamano una control freak, cioè una ossessionata dal controllare tutto. Vogliono controllare la mia immagine? Lo faccio io, perché so come la voglio. Ora mi vedono come una donna in gamba, molto dura negli affari. Non è così, solo che gestisco da sola. Ne ho visti tanti come Bowie, che erano drogati, e quindi avevano bisogno di qualcuno che li curasse, che li mettesse a posto, che si occupasse della loro salute. Tutti i grandi cantanti, come Prince, sono morti di droga, ma dietro avevano manager che li coccolavano. Io non ce l’ho.


Ecco.

Tutto questo per dire che sono una gran solitaria. Mi piace l’idea della lupa: mi piace stare da sola, sto benissimo da sola, non cerco nessuno. Mi rendo conto che, tanto, siamo nati soli e moriremo soli. L’importante è stare bene con se stessi. Ma questo l’ho imparato dopo. All’inizio volevo sempre compagnia. Poi, piano piano, sono tutti spariti o sono morti. Sono rimasta sola e mi sono resa conto che sto molto meglio.

Parliamo della tua carriera. Fai teatro da un po’.


Ho cominciato nel 2009, sono quasi 10 anni. Ho fatto una commedia dopo l’altra. È molto impegnativo perché hai tre mesi di prove, sei mesi a farlo fisso a Parigi in un teatro – perché costa 300mila euro e bisogna sfruttarlo al massimo – e poi parti ancora sei mesi in tournée. Quindi, per un anno della tua vita, sei tutte le sere con questo ruolo teatrale. È molto faticoso, molto impegnativo, pagato malissimo, ma mi ha davvero cambiato la vita.

Perché ?

Ero abituata alla tv, alle belle luci, l’importante era essere fotogenici. Invece non sei fotogenica in teatro, la luce fa schifo. L’importante è la voce: ti devono sentire lì, al terzo balcone, hanno pagato 10 euro ma ti devono sentire, dal vivo, senza microfono.


Difficile ?


È una cosa più pericolosa. Tutte le sere non sai che succede: è come stare in equilibrio su un filo e, se sbagli, i colleghi che lavorano con te, sbagliano anche loro. È un esercizio impegnativo che mi ha fatto un bene della Madonna.

In che senso ?

Mi ha cambiato la voce. Ero abituata allo studio, a parlare piano o sussurrato. Invece in teatro il mio regista si è seduto nell’ultima fila e mi ha detto che non mi sentiva. Finché la mia voce non si è impostata più forte, più alta e più potente. È un mestiere. Diciamo che ho imparato a recitare e adesso, che vado un po’ meglio con la recitazione, posso permettermi di accettare anche dei ruoli al cinema, qualche cosa più importante. Stiamo parlando di un musical per questo inverno. Vedremo.

Musical ?


In Italia. La gente pensa che sono in pensione perché sono 10 anni che non mi vede a Ballando con le stelle. Non sanno che sono in teatro tutte le sere e lavoro come una pazza. Mi piacerebbe che mi vedessero recitare qui.


Di che musical si tratta ?

Un musical originale sul mondo della moda.

Ma gli spettacoli che hai interpretato in Francia ? Non li porti da noi ? Mi sembrano siano andati bene, no ?

Sì, il primo ha avuto un grande successo e l’ho recitato per tre anni di fila a Parigi. Certi produttori italiani sono venuti a vederlo e mi hanno detto che volevano portarlo in Italia. L’hanno tradotto, l’ho letto e ho detto «no, grazie».

Come mai ?


Era di una volgarità! Si parlava di Berlusconi, di puttane. Lo spettacolo io non lo vedevo così volgare, ma pur di far ridere l’avevano fatto diventare come il Bagaglino.

Be’ non sarà stato l’unico approccio con i produttori italiani…

Un’altra commedia mia, che facevo a Parigi, si chiamava Divina. Ero elegantissima, vestita da Jean Paul Gauthier. Facevo la diva della televisione, un bel ruolo scritto apposta per me. L’han tradotto in italiano e l’hanno fatto recitare a…sei seduto?

Sì, chi sarà mai ?

Anna Mazzamauro.

La Signorina Silvani !


Ti rendi conto? È bravissima, mi fa ridere, ma è come se domani recitassi La ciociara. Il ruolo era una donna molto glamour, vestita tutta haute couture. Però, vabbè, questi sono i produttori italiani.



Torniamo al piccolo schermo. Nulla ?

Se mi propongo qualcosa. Mi piacerebbe fare uno show in cui intervisto le mie colleghe.

E che mi dici dell’arte ?

Ho fatto qualche mostra presentata da Sgarbi a Londra, Spoleto, Venezia. Ora preferisco fare le mostre senza Sgarbi. L’ideale sarebbe vivere della mia pittura. Sto a casa, non mi trucco, lavoro, mando il quadro e aspetto l’assegno. È un mestiere meraviglioso.

Ma una trasmissione sull’arte, non le piacerebbe  ?

In Inghilterra c’è un programma sulla BBC.

Quello con la suora ?


Ah la conosci? Conosci Sister Wendy?

Sì, ho visto qualcosa.


Sister Wendy è una suora che non capisce un cazzo d’arte. Va nei musei e dice «Guardate gli angioletti, come sono carini». Vista con lei fa ridere, ma almeno si parla d’arte. Mentre in tv adesso non se ne parla mai o lo si fa in modo noioso. Vorrei fare un programma sull’arte, ma divertente. L’ho anche proposto. Tipo che vado a casa di Botero a intervistarlo, vado a vedere come si fa una statua, vado a scovare i pittori nelle loro case, come si diventa modella. Ci sono un sacco di cose intorno all’arte che la gente non sa. Come si calcola il prezzo di un quadro, ad esempio. Niente. L’arte da fastidio.

Però su Cielo ti ho vista nel programma Voulez-vous coucher avec moi ?


Ho fatto solo dei lanci per una rassegna di film francesi famosi. Hanno scelto una decina di pellicole. Era un modo per farmi vedere e, in quell’occasione, sono andata alla trasmissione di Cattelan. È andata molto bene, a parte per la luce che faceva schifo. Era proprio orrenda. Lui era molto carino, molto divertente. Fare dei talk show così serve.

Ah sì ?

Be’ sì, perché la gente non si ricordava di quanto fossi ironica. Meglio di un’apparizione cantando in playback la domenica pomeriggio.



La tv italiana la guardi ?


Nel mio albergo c’è la rete francese France 24 e guardo solo i telegiornali. Mi interessano solo le news. Se cambio e guardo la D’Urso mi sembra di essere su un altro pianeta. Parlano di argomenti che non capisco come possano interessare alla gente. Stamattina su Rai 1 intervistavano il padre di Rubicondi, l’ex marito di Ivana Trump. Ma chi se ne frega? Ma queste cose interessano alle 9 di mattina? Questa tv è tutta pettegola. Ed è il motivo per cui 10 anni fa ho detto basta. Facevo Ballando con le stelle e davo i voti vicino a Mariotto.

Senti, a proposito di gossip, ma è vero che hai litigato con Malgioglio perché va a dire in giro la tua età ?


Prima di tutto Malgioglio non dice la mia età, ma dice quella che lui pensa sia la mia età. Malgioglio mi diverte, è un giullare. Quello che non mi diverte è vedere, per esempio, dalla D’Urso, della gente che parla di me, ma non ho mai incontrato in vita mia, che non conosco, non so neanche chi sono.

Tipo ?


Simona Izzo. Non la conosco. Io non posso andare a dire cose sulle persone, se non le conosco. Non mi permetterei mai. Non avete in Italia una specie di censura che dice alla gente «Ma cosa dici? Ma stai zitta!». Invece il padrone di casa del programma li spinge a continuare e poi dice: «Ma perché dici così?». È un’ipocrisia. Comunque l’importante è che la gente di strada mi ama. Non questi tre opinionisti. Ah, perché ora c’è un nuovo mestiere: l’opinionista. Che lavoro fanno? Hanno un’opinione. Vabbè. Avranno fatto studi per essere opinionisti?

Non credo. Opinionisti a parte, li conosci i Baustelle ?


Hanno fatto una canzone che si intitola Amanda Lear. Hanno spopolato. Io non ho mai sentito parlare di loro, ma mi hanno chiamato per fare il video. Mi sono detta: «Ma chi sono questi qua?». Mi hanno mandato una foto e ho pensato che non avrei fatto un video con questa gente che non conosco. Ho chiesto una cifra da capogiro e non se n’è più parlato. Invece la canzone esce ed è un trionfo. Hanno fatto tutto il giro d’Italia. A me fa gioco. È un onore che ci siano ragazzi della nuova generazione che, da viva, scrivano canzoni con il mio nome. È un complimento, mi fa piacere e la canzone è carina.

È vero che è molto vicina a Macron ?

Ahahahahaha! No, c’è un imitatore, alla radio francese, che ogni mattina fa la mia voce esagerata e mi fa passare come la moglie di Macron, visto che ha deciso che mi assomiglia. Si è inventato questo personaggio in cui prendo il posto di Brigitte e lo accompagno negli impegni istituzionali. È divertente, ma un giorno o l’altro la Macron si offenderà perché la prendono in giro con la mia voce.



Senti, ma come vivi il fatto di essere considerata un’icona della trasgressione ?


Non ho mai capito cosa voglia dire trasgressione. Essere trasgressivo vuol dire essere fuori dalla regole. Trenta o 40 anni fa significava fare programmi come Strix, fare vedere il seno come Patty Pravo, truccarsi come Renato Zero. Solo che ora lo fanno tutti. Oggi è trasgressivo sposarsi in chiesa, fare figli, non divorziare, essere fedeli.

Sei credente ?

Sono un’accanita di Santa Rita. Sono andata a Cascia e ho visto il corpo della santa imbalsamato, tipo Biancaneve, nella bara di cristallo. Piccola così, fa i miracoli.

Non ti pensavo credente.


I miei erano cattolici, se fossero stati buddisti lo sarei stata anch’io. Penso che la religione sia importante, qualunque essa sia. È importante che l’essere umano abbia qualcosa in cui credere. I ragazzi di oggi temo non credano più in niente. Solo nei soldi e nel fare dei selfie, avere più follower possibile su Instagram.

E come la mettiamo con il fanatismo religioso ?

È una cosa orrenda. Ma lo è ovunque, anche nella politica o nella musica rock. È un fanatico che ha ammazzato John Lennon. Charles Manson era un fanatico. Io amo controllare tutto. E il fanatismo è incontrollabile.

Utilizziamo il titolo di un libro su di te: Chi ha paura di Amanda Lear ?


Tutti. Troppo intelligente, troppo ironica. In tv, ad esempio, vogliono mettere a disagio e se arriva una come me è difficile. Non piace questo. Faccio paura, anche al maschio. Vogliono una bella tettona. Il segreto della Monroe era di fare la scema. È un ruolo che la donna ha accettato di recitare. E non deve più accettare questa parte imbecille di fare la sottomessa.

Tu, invece, di che hai paura ?

Di mancare di salute, di soldi, di amici, di amore. La salute mi preoccupa molto. Sono stata un po’ stanca l’anno scorso. Dopo il tour, una sera mi girava un po’ tutto e il dottore mi ha detto che mi stava arrivando un esaurimento nervoso. Ho dovuto rallentare per essere in piena salute, continuare a viaggiare e fare sognare la gente.

Prossimo step ?

Un film d’autore per dimostrare di saperlo fare. Vuol dire pochi soldi e brutte luci. Se riuscissi a fare emozionare sarebbe interessante. Le cazzate me le propongono tutti i giorni.

Ti vedrei bene in un film di Almodóvar.


Tutte le volte che ci incontriamo mi dice: «Amanda, quand’è che lavoriamo insieme?». Gli rispondo «Amore, hai il mio telefono. Datti da fare!».

In Spagna è uscito un film su Dalì.


Si intitola Miss Dalì sulla vita di Dalì. E una ragazza bionda, carina, un’attricetta catalana, fa il mio ruolo. Devo dire che è molto sorprendente vedere sul grande schermo una tipa che fa me. Hanno inventato situazioni che non sono mai capitate. A Cannes hanno presentato un’altra pellicola e Ben Kingsley interpreta Dalì. Ce n’è un altro in preparazione: è un argomento che interessa tantissimo. Io, invece, sto doppiando Gli Incredibili 2: il primo ha avuto così successo che mi dicono essere il mio miglior ruolo. Mi ha chiamato la Disney per dirmi che sono l’unica del cast originale a essere stata riconfermata. Doppio sia la versione francese che quella italiana. Sarà un grosso lancio, mi pagano bene e andrò a Disneyland a vedere i topolini.

Non dimentichiamoci, poi, che sei stato uno dei volti più amati di Mediaset.


Ero la punta di diamante di Berlusconi. Un giorno, nel 1981, mi dissero che mi voleva per lanciare un programma sulla Rete 5. Nessuno lo conosceva, sapevo solo che era un imprenditore. Mi hanno mandato un aereo privato, sono arrivata a Milano 2 e mi ha offerto Premiatissima con Cecchetto. Voleva una come me perché parlavo cinque lingue. È stato l’inizio della mia carriera: non avrei mai pensato di fare tv in Italia. Si è rivelata un’esperienza divertente.

Racconta…

Mi sono accorta fin dall’inizio che la soubrette italiana, nei varietà, era un’imbecille, una che fa l’occhietto e sculetta. Mina a parte. Volevano una vestita bene, con delle belle gambe. Il ruolo principale era dell’uomo. A me non andava bene per niente. Volevo essere io la protagonista. E così mi sono messa a prendere in giro il mio partner. Il pubblico femminile mi iniziò a vedere come una dalla loro parte, questo personaggio molto ironico piacque e andai avanti. Feci carriera così, non perché ero una maggiorata.

Ma hai un idolo, un personaggio al quale ti ispiri ?


Mae West, perché mi ricordo che era brutta, grassa, ma con un’ironia talmente forte che mi sono voluta ispirare a lei.

Torniamo a parlare di musica. Ma è vero che hai mollato Bowie ?

Si era innamorato della copertina del disco For your pleasure dei Roxy Music. Bryan Ferry era pazzo di Kim Novak dopo aver visto La donna che visse due volte e voleva farmi un personaggio alla Hitchcock. Bowie vide la foto e fece di tutto per incontrarmi. Lui non mi piaceva per niente: lo trovavo brutto, aveva i denti storti, non aveva sopracciglia e gli occhi di colore diverso l’uno dall’altro.



E allora ?


Aveva un gran fascino. Siamo stati insieme per due anni. Lasciava la moglie, che non serviva a niente, e poi c’era questo bambino, Zowie, che odiava le canzoni di suo padre. Ora è diventato il regista Duncan Jones.

Comunque Bowie voleva farti fare la cantante, no ?

Bowie mi mise sotto contratto. Io gli dissi che non sapevo cantare, ma lui mi pagò lezioni di canto, affitto, lezioni di ballo. Poi mi portò con lui a New York e, una volta arrivato, nel periodo di Young America, cominciò a drogarsi. A quel punto mi sono stufata. Avevo inciso un disco che non usciva mai, lui diceva di aspettarlo, che l’avrebbe fatto uscire dopo la tournée. Ma mi ero stancata.

E che hai fatto ?


Ricevetti una chiamata dalla Germania, dalla casa discografica Ariola. Piacevo molto ai tedeschi, perché sono sempre stati innamorati della biondona tipo Marlene: con il vocione come una che fuma in un cabaret. Hanno voluto creare una nuova Marlene disco. Ho mollato Bowie, ho preso l’aereo per Monaco di Baviera e ho inciso il primo disco. Mi facevano fumare tutta la sera, fino a che non ne potevo più. E poi mi facevano registrare con la voce roca. Dicevano che era quella che volevano. Io pensavo che la mia voce facesse schifo così.

Non vorresti fare un album di inediti ?


Con i pezzi giusti sì. Mi piacerebbe fare qualcosa con i Pet Shop Boys, ma Neil Tennant fa come Almodóvar. Mi dice sempre che dobbiamo fare qualcosa insieme. Sai che i PSB sono famosi per resuscitare le cantanti morte, no? (ride). Mi piacerebbe lavorare con gente interessante. Una volta mi incontrai con Toto Cutugno in Russia – Tutti questi cantanti come Ricchi e Poveri e Al Bano vanno lì perché li pagano un sacco – e disse che mi avrebbe fatto fare Sanremo e mi avrebbe scritto una canzone che, io, una così, non l’avrei mai cantata. Mi disse di presentarmi in jeans, senza paillettes, per cantare un vero brano italiano. L’idea era quella di cambiare assolutamente genere. Gli artisti devono evolversi, devono prendersi il rischio, non come Giorgio De Chirico che non si è mai rinnovato.



Insomma, per il momento niente musica.


Una sera Rocco Siffredi mi aveva fatto la proposta di fare un duetto con lui. L’idea era di cantare Parole parole. Poi, siccome lui vive a Budapest, una volta alle 2 di notte mi chiama e mi dice che ha pensato al nostro duetto e che non lo avrebbe fatto per non danneggiare la sua immagine. La tua immagine? Cioè questo fa vedere il culo al mondo intero e io gli rovino l’immagine? (ride) Comunque Rocco mi fa morire dal ridere. E proposte come queste ne ho ricevute tante.

Ma ci sarà un brano che, più degli altri, pensi sia il più riuscito ?


Sphinx. Una canzone lenta, malinconica. Le altre sono cazzate, ma pagano l’affitto. Sphinx non è ballabile, è diversa dalle altre. È la storia di una fenice che muore e rinasce sempre. Ho scritto io le parole. Ho cantato pure in spagnolo. E ho fatto una tournée in Sud America con Iva Zanicchi. Ti rendi conto? Con Iva Zanicchi! Siamo dovute tornare a nostre spese perché l’impresario argentino scappò coi nostri soldi. I musicisti hanno dovuto vendere i loro strumenti per comprarsi il biglietto aereo. Abbiamo vissuto dei momenti…Non sono mai stata fortunata con i soldi. Sarei potuta essere miliardaria come Britney Spears!