Sorti en 1977, le premier album d’Amanda Lear s’intitule I Am a Photograph. Présent sur la face B du 33 tours, le titre éponyme dit déjà tout :
I am glossy photograph
Of course I am a bit retouched
And my color has been processed
But cameras always erase
Fear lurking behind a face
I am a lie and I am gold
But I shall never grow old
Ainsi, dès le départ, sa carrière artistique joue de cette relation entre image et réel et cultive le mystère. Avec désinvolture, Amanda Lear n’a cessé de réinventer son histoire, faisant du flou et des éclats de rire ses meilleures armes. Si l’on cherche avec tant d’insistance à retracer le fil de sa vie, c’est sans doute parce qu’elle a côtoyé les plus grands esprits créatifs, de David Bowie — qui produira son premier titre, le bien nommé Star — à Salvador Dali, alors que, jeune mannequin, elle faisait ses premiers pas dans le Paris des années 60. Sa personnalité fantasque et son franc-parler en font une invitée rêvée pour les médias qui se délectent de ses histoires.
L’image Amanda Lear se multiplie : chanteuse, animatrice, comédienne, peintre, elle enchaîne les expériences et navigue entre plusieurs pays, multipliant les chapitres de sa propre mythologie. Elle se raconte à travers plusieurs autobiographies parmi lesquelles : L’Immortelle (1987), Je ne suis pas celle que vous croyez (2009) ou Délires (2018). Équivoques, ces titres renforcent le décalage entre le personnage public et la femme privée. Il y a une magie autour d’Amanda Lear, et c’est précisément ce mystère, savamment entretenu, qui constitue sa légende. La vérité réside très certainement dans le cultissime Alphabet, morceau également présent sur son premier disque. Dans cet abécédaire, langoureusement déclamé, elle choisit deux mots pour la lettre « S » : « S is for sexy and sad. » Les deux adjectifs ne s’opposent pas : ils ont donné naissance à une grande séductrice.
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I am glossy photograph
Of course I am a bit retouched
And my color has been processed
But cameras always erase
Fear lurking behind a face
I am a lie and I am gold
But I shall never grow old
Ainsi, dès le départ, sa carrière artistique joue de cette relation entre image et réel et cultive le mystère. Avec désinvolture, Amanda Lear n’a cessé de réinventer son histoire, faisant du flou et des éclats de rire ses meilleures armes. Si l’on cherche avec tant d’insistance à retracer le fil de sa vie, c’est sans doute parce qu’elle a côtoyé les plus grands esprits créatifs, de David Bowie — qui produira son premier titre, le bien nommé Star — à Salvador Dali, alors que, jeune mannequin, elle faisait ses premiers pas dans le Paris des années 60. Sa personnalité fantasque et son franc-parler en font une invitée rêvée pour les médias qui se délectent de ses histoires.
L’image Amanda Lear se multiplie : chanteuse, animatrice, comédienne, peintre, elle enchaîne les expériences et navigue entre plusieurs pays, multipliant les chapitres de sa propre mythologie. Elle se raconte à travers plusieurs autobiographies parmi lesquelles : L’Immortelle (1987), Je ne suis pas celle que vous croyez (2009) ou Délires (2018). Équivoques, ces titres renforcent le décalage entre le personnage public et la femme privée. Il y a une magie autour d’Amanda Lear, et c’est précisément ce mystère, savamment entretenu, qui constitue sa légende. La vérité réside très certainement dans le cultissime Alphabet, morceau également présent sur son premier disque. Dans cet abécédaire, langoureusement déclamé, elle choisit deux mots pour la lettre « S » : « S is for sexy and sad. » Les deux adjectifs ne s’opposent pas : ils ont donné naissance à une grande séductrice.
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