Vite, réservez !!! Avant que le prix augmente ! ! !
Divina !!! La pièce a voir 2 fois ! Une fois pour le choc . . .
Et la 2ème pour apprécier tout les comédiens !
Il y avait l'envie, aussi, de renouer avec les pièces comiques vues dans l'enfance, le vendredi soir, sur la première chaîne, dans l'émission Au théâtre ce soir. Le souvenir des Grands Boulevards dont la lumière au gaz irrite et enchante Baudelaire. Et puis la curiosité, adulte, de ces murs d'affiches qu'on voit dans le métro parisien. Par où commencer ?
Par Divina, de Jean Robert-Charrier, directeur des théâtres de la Porte Saint-Martin, Madeleine et Petit Saint-Martin, âgé de 30 ans, dont c'est la première pièce. Divina s'est imposée à nous, par sa campagne d'affichage où Amanda Lear ressemble à Amanda Lepore par David LaChapelle. En plus, googliserait-on rapidement, «Divina» est aussi une marque de substitut hormonal pour femmes ménopausées. Et c'est au Théâtre des Variétés, datant d’avant la Révolution, en face du musée Grévin, dans un bâtiment inauguré en 1807.
Première remarque, le comique de Divina repose en partie sur l'abjection de soi. On vient pour y rire de ce que l'on est, de ce que l'on aime et dont on a un peu honte. L'héroïne dit d'ailleurs à l'un de ses souffre-douleur: «Vous êtes abject.» A un autre moment, elle lance: «C'est moche ici, on se croirait à l'Hippopotamus», chaîne de restaurants que nous, spectateurs, fréquentons par ailleurs. Amanda Lear elle-même, en tant qu'actrice, accepte ce jeu de l'abjection, puisque son personnage avoue un moment s'être fait refaire le nez, les seins et être botoxée. Elle est désignée par sa rivale comme un morceau de «plastique». Or, l'abjection de soi, si l'on en croit Kristeva dans les Pouvoirs de l’horreur (1980), serait la «reconnaissance du manque fondateur de tout être, sens, langage, désir». En ce sens, le théâtre de boulevard possède aussi un fond tragique. Ça tombe bien, Amanda Lear a déclaré vouloir jouer des rôles tristes. On s'en approche.
Divina, l'héroïne, est une présentatrice de télé sur le retour, virée du jour au lendemain de son émission à succès de la télé nationale. Elle a pour seuls soutiens un être malingre et ridicule, binoclard tendance puceau, Jean-Louis, et un homosexuel italien vantard -à défaut d'être vraiment débrouillard: Eros. Le premier brille par ses mimiques et acrobaties, le second par sa garde-robe léopard. Divina tente de reconquérir le succès en s'incrustant dans l'émission culinaire de son ex, Baptiste, qui végète sur une chaîne câblée. Son intrusion de manque pas de provoquer la zizanie entre Baptiste et son assistante Emilie. Divina parviendra-t-elle à écarter Emilie et faire de Baptiste son outil ? Emilie va-t-elle conquérir le cœur de Jean-Louis ?
Bien sûr, le public est là pour voir Amanda Lear, monstre sacré, figure d'androgyne mythique vieillissante. Avant la pièce, les couples se retrouvent à la brasserie en face. Un monsieur d'une soixantaine d'année est avec sa maîtresse. Il dit: «Je ne connais pas bien le travail d'Amanda Lear», comme s'il parlait d'Anish Kapoor. La maîtresse dit: «Ce sera deux suprêmes de volaille.» Un autre dîneur d'avant spectacle dirige une PME, il cause affaires avec ses amis. La salle est dans son ensemble plutôt grisonnante. On vient aussi retrouver d'autres stars du petit écran comme Mathieu Delarive (le flic gay dans les Bleus, premiers pas dans la police sur M6) dans le rôle de Baptiste, ou Marie-Julie Baup (madame Lorànt Deutsch à la ville) en Emilie. Le plaisir de la reconnaissance joue à fond, Jean-Robert Charrier ayant placé dès le début, dans la bouche de ses personnages, la même crainte d'être «dépecés» par l'héroïne qui hantait ceux de Lady Oscar, le succès précédent d'Amanda Lear. Et si Divina a pour vrai nom Claire Bartoli, Lady Oscar s'appelait Clara Barnier. On reste en famille onomastique.
Ici, Amanda Lear incarne une femme couillue, le genre patronne qu'on adore détester. Comme dans Lady Oscar, d'ailleurs adapté d'Oscar, connu par le film avec de Funès. Dans Divina, l'égérie dalinienne est donc une nouvelle fois despotique, sadique, humilie continuellement ses proches et ses employés. Mais sans que cela ne soit jamais vraiment grave. Aucune leçon politique ici: la violence sociale que le patron exerce sur son subordonné ne consiste qu'en une série de brimades. Ce n'est pas une structure culturelle. Le renversement final (le patron revient à des sentiments plus raisonnables tout en gardant sa mauvaise humeur naturelle) est ainsi facilité par l'annulation des classes sociales qui règne dans les comédies de ce type.
Divina possède aussi un côté foldingue que n'avait pas forcément de Funès, qui s'inspire peut-être, via sa soulographie, de la Patsy Stone de la série britannique Absolutely Fabulous. Les costumes de la pièce sont signés Jean Paul Gaultier, ce qui explique peut-être cela.
Dans cet univers bien réglé et rythmé par les piques de Divina, le chaos vient peu à peu s'infiltrer par le personnage d'Emilie. Le décor est, chose rare, en deux parties présentées sur un plateau tournant. Le bureau de Divina d'un côté -avec ses accessoires boulevardiers (divan, chaises, vases…), un portrait géant de Divina, un autre du directeur de la chaîne qui sert de cible pour fléchettes, plus un petit écran vidéo qui diffuse des télés ou sert d'interphone- et de l'autre côté le studio d'enregistrement de Divinement bon pour vous servir, l'émission de Baptiste. Un plan de travail, un four encastré, et un écran vidéo plus grand. C'est le lieu du ratage, du dédoublement: Baptiste et Emilie salopent leurs recettes devant un fond bleu et on voit ce qu'ils font sur l'écran avec des incrustations moches, la caméra nous permettant de découvrir ce qui (ne) se passe (pas) dans les casseroles.
Car non seulement Emilie est nulle en cuisine (elle met les jaunes dans les blancs avant d'essayer de les battre), mais en plus elle s'en fout. Et le rôle est taillé sur mesure pour Marie-Julie Baup, lunaire et folle, qui possède une science sûre du rubato: elle sait piéger le tempo de ses partenaires, introduire le malaise par ses accélérations et ralentissements, maintenant l'équivoque dans les relations: Emilie joue-t-elle ou bien est-elle sincère? Qui est pris parmi ceux qui croyaient prendre ?
De ce point de vue, Emilie est la rivale de Divina, non seulement parce qu'elle constitue un obstacle aux projets de cette dernière, mais parce que Baup maîtrise le jeu d'une façon beaucoup plus inquiétante et fluide que Lear, plus entière et intraitable. Comme quoi, malgré tout, on en revient à une appréciation de la pièce sur un critère «moderne»: elle est fugitive, déséquilibrée, autoréflexive. Difficile d'échapper à son goût.
Eric Loret pour LIBERATION . . .
Et derrière Divina, la femme . . .
Tout commence avec Edna Mode . . .
1980..La place 70 Frs soit 11 € . . .
2013 ...La place 55 € . . Divina Amanda Lear
Divina !!! La pièce a voir 2 fois ! Une fois pour le choc . . .
Et la 2ème pour apprécier tout les comédiens !
See the show 2 times! Once for the shock. . .
And the second to appreciate all the actors !
And the second to appreciate all the actors !
Marie Julie Baup est juste à l'ouest ! La métamorphose de son rôle est incroyable !
Ne riez pas, ne soyez pas surpris mais Divina dans la pièce l'a décrit parfaitement, et le plus, est que Marie- Julie Baup donne la mimique à chaque mot que sort Divina de sa bouche !
Sa façon godiche de marcher, de virevolter avec ses tenues, ses directs télévisés sont à la limite du pétage de cable, son affectivité démodée sur ses ascendants, et l'ironie très réaliste que lui rend Divina, bref Marie-Julie Baup est Formidable !
Emilie..Marie Julie Baup
Eros la Star !
Dès qu'il rentre en scène, il prend de suite la faveur du public ! Il interpelle celui ci, lui fait ses confidences, et il se délecte de cette caricature des années 70 ou alors d'une présentatrice de mode sur M6. C'est le bon ami qu'on voudrait tous avoir pour pouvoir amarrer le bateau.
Tout les acteurs auront besoin de cet ami fidèle ! Même Divina ...
Thierry Lopez
Jean- Louis l'assistant de Divina ...Au premier contact, on se trouve en face d'une personne responsable qui va se pré-occuper du bien être de son employeur ! Une idolâtrie sans fin, ( qui n'est pas pour me déplaire au moment ou il ouvre sa valise ). Et comme si on enfilait des perles, il va nous les poser toutes les unes derrière les autre, nous demandant même comment l'entretien d'embauche avec Divina a pu se passer ! Heureusement, celle ci donnera le bon diagnostic de son mal être !
Guillaume Marquet
Mathieu Delarive
Le beau Baptiste ! Le ténébreux qui fera mettre à genoux la terrible Divina, et la pour voir comment, il vous faut aller au théâtre, je ne peux décrire les péripéties de la pièce !
Mais surtout ne penser pas qu'il s'agit de la belle Amanda Lear, mais de Claire Bartoli dite
" '' La Divina ""
Mes places enfin pour voir Divina !
Divina !
La pièce Parisienne 2013/ 2014
Vous rigolez, ma place était réservée depuis le 18 Mars 2013 . . .
Are you kidding ? My place was reserved for March 18, 2013
Première impression de " la Divina "":
Elle marche sur les œufs, est hautaine, odieuse, prétentieuse, vénale, mais pas méchante !
En fait, c'est la ou peut-être les journalistes n'ont pas compris dans leurs comptes- rendus !
Moi même par chance, je suis invitée à revoir la pièce,
j'y retourne pour mieux rentrer dans le jeu.
Amanda Lear joue aussi bien dans l'émotion
que dans la blague qui fait mouche pince sans rire.
First impression of the "Divina" "
She walks on eggs, she's arrogant, obnoxious, pretentious, venal, but not bad !
In fact, it is or maybe journalists are not included in their reports!
Myself by chance, I am invited to review the play, I go back for better back in the game
Amanda Lear plays both in the emotion in the joke that hits deadpan.
She walks on eggs, she's arrogant, obnoxious, pretentious, venal, but not bad !
In fact, it is or maybe journalists are not included in their reports!
Myself by chance, I am invited to review the play, I go back for better back in the game
Amanda Lear plays both in the emotion in the joke that hits deadpan.
Salut de la troupe
SÉRIE
«Libé» explore le théâtre de boulevard. Episode 1: «Divina» de Jean Robert-Charrier, avec Amanda Lear.
On s'était dit: il n'y a pas souvent d'analyse du théâtre de boulevard dans les médias. Il y a de la pub à l'état pur («Le spectacle de la rentrée», «X est déchaînée», «La salle en délire», etc.) ou de la ringardisation à côté de la plaque, au motif que ça ne ressemble ni à un spectacle de Thomas Ostermeier ni à un texte de Jon Fosse. Or, on ne peut évidemment pas juger le «jeu» des acteurs ni la mise en scène du boulevard à l'aune de la modernité théâtrale, pas plus qu'il ne faisait sens de trouver que les acteurs de Rohmer jouaient «faux».
Il y avait l'envie, aussi, de renouer avec les pièces comiques vues dans l'enfance, le vendredi soir, sur la première chaîne, dans l'émission Au théâtre ce soir. Le souvenir des Grands Boulevards dont la lumière au gaz irrite et enchante Baudelaire. Et puis la curiosité, adulte, de ces murs d'affiches qu'on voit dans le métro parisien. Par où commencer ?
Par Divina, de Jean Robert-Charrier, directeur des théâtres de la Porte Saint-Martin, Madeleine et Petit Saint-Martin, âgé de 30 ans, dont c'est la première pièce. Divina s'est imposée à nous, par sa campagne d'affichage où Amanda Lear ressemble à Amanda Lepore par David LaChapelle. En plus, googliserait-on rapidement, «Divina» est aussi une marque de substitut hormonal pour femmes ménopausées. Et c'est au Théâtre des Variétés, datant d’avant la Révolution, en face du musée Grévin, dans un bâtiment inauguré en 1807.
Première remarque, le comique de Divina repose en partie sur l'abjection de soi. On vient pour y rire de ce que l'on est, de ce que l'on aime et dont on a un peu honte. L'héroïne dit d'ailleurs à l'un de ses souffre-douleur: «Vous êtes abject.» A un autre moment, elle lance: «C'est moche ici, on se croirait à l'Hippopotamus», chaîne de restaurants que nous, spectateurs, fréquentons par ailleurs. Amanda Lear elle-même, en tant qu'actrice, accepte ce jeu de l'abjection, puisque son personnage avoue un moment s'être fait refaire le nez, les seins et être botoxée. Elle est désignée par sa rivale comme un morceau de «plastique». Or, l'abjection de soi, si l'on en croit Kristeva dans les Pouvoirs de l’horreur (1980), serait la «reconnaissance du manque fondateur de tout être, sens, langage, désir». En ce sens, le théâtre de boulevard possède aussi un fond tragique. Ça tombe bien, Amanda Lear a déclaré vouloir jouer des rôles tristes. On s'en approche.
Divina, l'héroïne, est une présentatrice de télé sur le retour, virée du jour au lendemain de son émission à succès de la télé nationale. Elle a pour seuls soutiens un être malingre et ridicule, binoclard tendance puceau, Jean-Louis, et un homosexuel italien vantard -à défaut d'être vraiment débrouillard: Eros. Le premier brille par ses mimiques et acrobaties, le second par sa garde-robe léopard. Divina tente de reconquérir le succès en s'incrustant dans l'émission culinaire de son ex, Baptiste, qui végète sur une chaîne câblée. Son intrusion de manque pas de provoquer la zizanie entre Baptiste et son assistante Emilie. Divina parviendra-t-elle à écarter Emilie et faire de Baptiste son outil ? Emilie va-t-elle conquérir le cœur de Jean-Louis ?
Bien sûr, le public est là pour voir Amanda Lear, monstre sacré, figure d'androgyne mythique vieillissante. Avant la pièce, les couples se retrouvent à la brasserie en face. Un monsieur d'une soixantaine d'année est avec sa maîtresse. Il dit: «Je ne connais pas bien le travail d'Amanda Lear», comme s'il parlait d'Anish Kapoor. La maîtresse dit: «Ce sera deux suprêmes de volaille.» Un autre dîneur d'avant spectacle dirige une PME, il cause affaires avec ses amis. La salle est dans son ensemble plutôt grisonnante. On vient aussi retrouver d'autres stars du petit écran comme Mathieu Delarive (le flic gay dans les Bleus, premiers pas dans la police sur M6) dans le rôle de Baptiste, ou Marie-Julie Baup (madame Lorànt Deutsch à la ville) en Emilie. Le plaisir de la reconnaissance joue à fond, Jean-Robert Charrier ayant placé dès le début, dans la bouche de ses personnages, la même crainte d'être «dépecés» par l'héroïne qui hantait ceux de Lady Oscar, le succès précédent d'Amanda Lear. Et si Divina a pour vrai nom Claire Bartoli, Lady Oscar s'appelait Clara Barnier. On reste en famille onomastique.
Ici, Amanda Lear incarne une femme couillue, le genre patronne qu'on adore détester. Comme dans Lady Oscar, d'ailleurs adapté d'Oscar, connu par le film avec de Funès. Dans Divina, l'égérie dalinienne est donc une nouvelle fois despotique, sadique, humilie continuellement ses proches et ses employés. Mais sans que cela ne soit jamais vraiment grave. Aucune leçon politique ici: la violence sociale que le patron exerce sur son subordonné ne consiste qu'en une série de brimades. Ce n'est pas une structure culturelle. Le renversement final (le patron revient à des sentiments plus raisonnables tout en gardant sa mauvaise humeur naturelle) est ainsi facilité par l'annulation des classes sociales qui règne dans les comédies de ce type.
Divina possède aussi un côté foldingue que n'avait pas forcément de Funès, qui s'inspire peut-être, via sa soulographie, de la Patsy Stone de la série britannique Absolutely Fabulous. Les costumes de la pièce sont signés Jean Paul Gaultier, ce qui explique peut-être cela.
Dans cet univers bien réglé et rythmé par les piques de Divina, le chaos vient peu à peu s'infiltrer par le personnage d'Emilie. Le décor est, chose rare, en deux parties présentées sur un plateau tournant. Le bureau de Divina d'un côté -avec ses accessoires boulevardiers (divan, chaises, vases…), un portrait géant de Divina, un autre du directeur de la chaîne qui sert de cible pour fléchettes, plus un petit écran vidéo qui diffuse des télés ou sert d'interphone- et de l'autre côté le studio d'enregistrement de Divinement bon pour vous servir, l'émission de Baptiste. Un plan de travail, un four encastré, et un écran vidéo plus grand. C'est le lieu du ratage, du dédoublement: Baptiste et Emilie salopent leurs recettes devant un fond bleu et on voit ce qu'ils font sur l'écran avec des incrustations moches, la caméra nous permettant de découvrir ce qui (ne) se passe (pas) dans les casseroles.
Car non seulement Emilie est nulle en cuisine (elle met les jaunes dans les blancs avant d'essayer de les battre), mais en plus elle s'en fout. Et le rôle est taillé sur mesure pour Marie-Julie Baup, lunaire et folle, qui possède une science sûre du rubato: elle sait piéger le tempo de ses partenaires, introduire le malaise par ses accélérations et ralentissements, maintenant l'équivoque dans les relations: Emilie joue-t-elle ou bien est-elle sincère? Qui est pris parmi ceux qui croyaient prendre ?
De ce point de vue, Emilie est la rivale de Divina, non seulement parce qu'elle constitue un obstacle aux projets de cette dernière, mais parce que Baup maîtrise le jeu d'une façon beaucoup plus inquiétante et fluide que Lear, plus entière et intraitable. Comme quoi, malgré tout, on en revient à une appréciation de la pièce sur un critère «moderne»: elle est fugitive, déséquilibrée, autoréflexive. Difficile d'échapper à son goût.
Eric Loret pour LIBERATION . . .
Et derrière Divina, la femme . . .
Paris la Nuit, Paris by Night ...
Je suis la femme de la nuit
Café Gourmand . . .
Paris la Nuit, Paris by Night ...
Tout commence avec Edna Mode . . .
No Capes !!!!
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