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Plus de 113 000 vues, c'est pas mal pour les fans d' Amanda Lear ... ( 1000 de + en quelques jours, c'est pas mal Ariel ) ... Merci !
Lady Oscar, en tournée, premier entretien ...
Icône de la mode, animatrice et chanteuse, la sexyagénaire Amanda Lear revient sur scène, chez nous, dans Lady Oscar
BRUXELLES C’est une histoire d’amour qui aurait pu commencer il y a bien longtemps. “Ça fait 10 ans qu’on m’en parle, du théâtre. On me proposait des pièces mais j’avais peur, c’était mal payé et contraignant. Et puis je me suis lancée…” Amanda Lear, l’icône touche-à-tout, a été frappée par la foudre quand elle est montée pour la première fois sur une scène de théâtre.
Depuis, elle enchaîne les pièces – avec succès – qui mettent en avant son sens comique et de la repartie. Dernier exemple en date, Lady Oscar, qui n’est ni plus ni moins que l’adaptation, pour Amanda Lear, d’un des rôles popularisés par Louis de Funès.
Pour la tournée, l’équipe de comédiens autour de vous a changé. C’est l’assurance de ne pas s’ennuyer ?
“Tous les comédiens qui ont fait les représentations parisiennes avec moi sont partis. Mais je suis restée. J’avais peur que ce ne soit pas aussi drôle mais non, ça tourne très bien. Et c’est curieux, même si on dit tous les soirs les mêmes textes, qu’on porte les mêmes robes, chaque soir est différent et c’est excitant. Je me demande souvent : mais pourquoi je n’ai pas fait du théâtre plus tôt ? C’est un tel bonheur ! Je comprends maintenant tous ces comédiens comme Robert Hirsch, Michel Galabru qui font encore du théâtre à leur âge… Ça leur manquerait trop.”
Clara Barnier-Amanda Lear / Thibault Pic- Edouard Collin
" - Non, mais c'est quoi ce bordel ! "
Vous êtes une traqueuse ?
“Oulala, une grosse traqueuse ! Et tous les soirs. On est mort de peur. On est là à toucher des gris-gris, du bois, des machins, c’est terrifiant ! On va affronter 1.000 personnes qui ont payé, il ne faut absolument pas les décevoir. Même si on est sûr de notre texte, on a peur d’être troublé…”
Théâtre, musique, télé, mode… Vous avez réussi à mélanger les genres. Le secret, c’est de ne pas se prendre au sérieux ?
“J’ai beaucoup de second degré. Il faut d’abord savoir se moquer de soi-même… J’entends beaucoup de gens me dire dans le milieu : Mais enfin, vous ne savez pas qui je suis ? Je trouve ça ridicule. Nous sommes des saltimbanques. On est là pour faire rire le monde, pas pour se prendre au sérieux. Quand je vois des personnages publics qui donnent leur avis sur la politique, ce n’est pas leur rôle. On est là pour divertir.”
Vous avez ce côté énergique, excentrique et sans tabou. Par exemple, vous ne semblez avoir aucun souci à parler de votre âge (72 ans, NdlR). Au contraire…
“Effectivement. Pour les hommes, regardez Michel Drucker, il sera là jusqu’à 80 ans et personne ne dira rien. Par contre, une présentatrice télé, on cherchera à la remplacer à partir d’un certain âge. C’est très cruel. Pourquoi on ne nous juge, nous femmes, que sur notre physique et sur notre âge, pas sur notre talent ? Et les hommes pas. C’est tout à fait injuste pour la condition féminine, ça devrait changer. Alors c’est vrai, moi je dis mon âge. Je continue à plaire, à faire rire, à séduire des jeunes gens. Qu’on ait 50, 60 ou 80 ans, on s’en fout. Je suis contente quand je rencontre des femmes qui m’admirent et me disent qu’elles aimeraient être comme moi à mon âge. Le à votre âge fait un peu moins plaisir, mais bon… (rires).”
72, 72 ! ! ! à 1 mètre, elle fait pas ! Ou alors elle est le portrait de Dorian Gray
Amanda Lear Roma 15.09.2012
Il y a ce phénomène en vogue des cougars…
“Oui, et je déteste ce mot. Il est américain, mais ça veut dire qu’ils n’ont jamais lu Colette. Cela a toujours existé, le petit jeune qui tombe amoureux d’une femme plus âgée…”
Gardez-vous toujours dans votre loge le calendrier des rugbymen posant nus ?
“Oui, oui ! Ce sont eux qui me l’envoient, d’ailleurs. J’en connais deux, trois. Ce sont de charmants garçons, ils me dédicacent le calendrier. C’est très réjouissant d’avoir dans ma loge des photos de jolis garçons qui montrent leurs fesses. J’aime beaucoup les sportifs parce que j’admire les gens qui prennent soin de leur corps. Et eux, de leur côté, aiment bien rencontrer des femmes qui n’ont pas froid aux yeux !”
Vous aussi vous prenez grand soin de votre corps…
“Le bon Dieu nous a donné un corps, et il faut bien entretenir cette machine. Je ne fume pas, je ne bois pas. On est récompensé sur la longue durée. Je vois maintenant des copines qui étaient mannequins avec moi, aujourd’hui je me dis : mais quelles épaves ! C’est pas possible ! Elles fument, elles se sont trop exposées au soleil,… Là on paie le prix à partir d’un certain âge.”
Plus de 113 000 vues, c'est pas mal pour les fans d' Amanda Lear ... ( 1000 de + en quelques jours, c'est pas mal Ariel ) ... Merci !
Lady Oscar, en tournée, premier entretien ...
Icône de la mode, animatrice et chanteuse, la sexyagénaire Amanda Lear revient sur scène, chez nous, dans Lady Oscar
BRUXELLES C’est une histoire d’amour qui aurait pu commencer il y a bien longtemps. “Ça fait 10 ans qu’on m’en parle, du théâtre. On me proposait des pièces mais j’avais peur, c’était mal payé et contraignant. Et puis je me suis lancée…” Amanda Lear, l’icône touche-à-tout, a été frappée par la foudre quand elle est montée pour la première fois sur une scène de théâtre.
Depuis, elle enchaîne les pièces – avec succès – qui mettent en avant son sens comique et de la repartie. Dernier exemple en date, Lady Oscar, qui n’est ni plus ni moins que l’adaptation, pour Amanda Lear, d’un des rôles popularisés par Louis de Funès.
Pour la tournée, l’équipe de comédiens autour de vous a changé. C’est l’assurance de ne pas s’ennuyer ?
“Tous les comédiens qui ont fait les représentations parisiennes avec moi sont partis. Mais je suis restée. J’avais peur que ce ne soit pas aussi drôle mais non, ça tourne très bien. Et c’est curieux, même si on dit tous les soirs les mêmes textes, qu’on porte les mêmes robes, chaque soir est différent et c’est excitant. Je me demande souvent : mais pourquoi je n’ai pas fait du théâtre plus tôt ? C’est un tel bonheur ! Je comprends maintenant tous ces comédiens comme Robert Hirsch, Michel Galabru qui font encore du théâtre à leur âge… Ça leur manquerait trop.”
Clara Barnier-Amanda Lear / Thibault Pic- Edouard Collin
" - Non, mais c'est quoi ce bordel ! "
Vous êtes une traqueuse ?
“Oulala, une grosse traqueuse ! Et tous les soirs. On est mort de peur. On est là à toucher des gris-gris, du bois, des machins, c’est terrifiant ! On va affronter 1.000 personnes qui ont payé, il ne faut absolument pas les décevoir. Même si on est sûr de notre texte, on a peur d’être troublé…”
Théâtre, musique, télé, mode… Vous avez réussi à mélanger les genres. Le secret, c’est de ne pas se prendre au sérieux ?
“J’ai beaucoup de second degré. Il faut d’abord savoir se moquer de soi-même… J’entends beaucoup de gens me dire dans le milieu : Mais enfin, vous ne savez pas qui je suis ? Je trouve ça ridicule. Nous sommes des saltimbanques. On est là pour faire rire le monde, pas pour se prendre au sérieux. Quand je vois des personnages publics qui donnent leur avis sur la politique, ce n’est pas leur rôle. On est là pour divertir.”
Vous avez ce côté énergique, excentrique et sans tabou. Par exemple, vous ne semblez avoir aucun souci à parler de votre âge (72 ans, NdlR). Au contraire…
“Effectivement. Pour les hommes, regardez Michel Drucker, il sera là jusqu’à 80 ans et personne ne dira rien. Par contre, une présentatrice télé, on cherchera à la remplacer à partir d’un certain âge. C’est très cruel. Pourquoi on ne nous juge, nous femmes, que sur notre physique et sur notre âge, pas sur notre talent ? Et les hommes pas. C’est tout à fait injuste pour la condition féminine, ça devrait changer. Alors c’est vrai, moi je dis mon âge. Je continue à plaire, à faire rire, à séduire des jeunes gens. Qu’on ait 50, 60 ou 80 ans, on s’en fout. Je suis contente quand je rencontre des femmes qui m’admirent et me disent qu’elles aimeraient être comme moi à mon âge. Le à votre âge fait un peu moins plaisir, mais bon… (rires).”
72, 72 ! ! ! à 1 mètre, elle fait pas ! Ou alors elle est le portrait de Dorian Gray
Amanda Lear Roma 15.09.2012
Il y a ce phénomène en vogue des cougars…
“Oui, et je déteste ce mot. Il est américain, mais ça veut dire qu’ils n’ont jamais lu Colette. Cela a toujours existé, le petit jeune qui tombe amoureux d’une femme plus âgée…”
Gardez-vous toujours dans votre loge le calendrier des rugbymen posant nus ?
“Oui, oui ! Ce sont eux qui me l’envoient, d’ailleurs. J’en connais deux, trois. Ce sont de charmants garçons, ils me dédicacent le calendrier. C’est très réjouissant d’avoir dans ma loge des photos de jolis garçons qui montrent leurs fesses. J’aime beaucoup les sportifs parce que j’admire les gens qui prennent soin de leur corps. Et eux, de leur côté, aiment bien rencontrer des femmes qui n’ont pas froid aux yeux !”
Vous aussi vous prenez grand soin de votre corps…
“Le bon Dieu nous a donné un corps, et il faut bien entretenir cette machine. Je ne fume pas, je ne bois pas. On est récompensé sur la longue durée. Je vois maintenant des copines qui étaient mannequins avec moi, aujourd’hui je me dis : mais quelles épaves ! C’est pas possible ! Elles fument, elles se sont trop exposées au soleil,… Là on paie le prix à partir d’un certain âge.”
Interview > Ch. V.
© La Dernière Heure 2012
PS de ma part : Les comédiens/nes de la pièce sont : Du début "" Amanda Lear, Camille Hugues, Guilhem Pellegrin, et les nouveaux qui doivent pas être en reste ....Lydie Muller, Cédric Moreau, Edouard Collin, Honorine Magnier .....
Il faut Chère Amanda se souvenir des noms et prènoms de vos partenaires, parceque sans eux ... Pas de pièce, et certainement que parmi eux dans quelques années, se trouvent les grands talents de demain ....
"" Maman, maman, il est beau et jaloux ..."" Backstage Lady Oscar ... Merci !
Elle joue une version remixée au féminin d'Oscar, Lady Oscar, égérie de la mode flippée et odieuse.
Lien direct du site de l'entretien
Vous faisiez une petite sieste là?
Non, j'étais allongée, les jambes en l'air. Je suis un peu fatiguée, j'ai joué hier au Forum de Liège, je pars pour Genève où je joue ce soir. Mon planning est un peu rock and roll.
Dans ce personnage de folle furieuse qu'est Lady Oscar, combien il y a de vous? 10 %, 25 %, 77 %, 100 %?
Non, je suis loin d'être...
Aussi désagréable!
Voilà. On s'est basé sur le personnage de Louis de Funès dans Oscar qui est toujours irascible, tout le temps de mauvaise humeur. Mais je ne suis pas comme ça, je n'engueule pas les gens. Il y a un petit 10 % de moi. Elle aime la mode, elle est toujours sophistiquée, elle n'aime pas qu'on la roule...
Vous avez défilé pour Jean-Paul Gaultier l'autre jour, en body, vous avez un corps de ouf!
Je me suis mise au régime! J'ai bouffé des sardines pendant des semaines... Et je lui ai demandé à Jean-Paul: "Tu es sûr? Tu veux que je défile?" Il m'a dit: "Mais oui! Le thème du défilé, c'est le disco et tu es la reine du disco". Bon, écoutez, comme Donna Summer est morte et que Gloria Gaynor est trop grosse, il ne restait plus que moi. Mais j'avais des complexes d'être là-dedans parce que les mannequins sont toutes anorexiques, elles font 40 kilos. Mais ça s'est super bien passé et les images ont fait le tour du monde. Vous vous cassez le cul à faire des pièces ou des films, on s'en fout, vous faites un défilé, vous avez le New York Times! Mais bon, ils se sentent toujours obligés d'ajouter "A son âge"...
Alors que bon....
On n'en a rien à foutre de l'âge! L'important, c'est dire que j'ai de belles guiboles et que les petits jeunes aiment ça.
Qui est plus langue de pute, vous ou Dave?
Dave, je crois. Moi, c'est de l'ironie. Je balance aux Grosses têtes, c'est tout... Mais Dave, il a une sacrée langue...
Vous savez, j'ai deux amies - Laurence Bibot et Nathalie Uffner - qui ont monté un spectacle autour des icônes et il y a vous dedans...
C'est pas vrai? Mais c'est formidable!
Dans le sketch sur vous, le personnage ouvre une école d'Amanda Lear où des filles viennent apprendre à être Amanda Lear...
(Elle éclate de rire.) Mais c'est génial! Il faut que je le voie...
vous voyez, vous n'êtes pas venue pour rien...
Dites donc, c'est un honneur.
Lady Oscar, le 7/11. Théâtre Saint-Michel à Bruxelles. .....
« On ne se mesure pas à De Funès »
Lien direct de l'article
Le public belge avait déjà pu l’applaudir dans «Panique au ministère «. Il retrouvera Amanda Lear dans «Lady Oscar». Un vaudeville dans toute sa splendeur.
«Clara est une femme autoritaire, tyrannique et insupportable à qui il arrive plein de malheurs», sourit Amanda Lear. Depuis que son comptable lui a annoncé un beau matin qu’il comptait épouser sa fille, l’ancien top modèle accumule en effet les tuiles. Entre autres coups du sort, le départ de son assistante et le vol d’un beau paquet d’argent. Un rôle sur mesure pour la Française qui lui a été servi sur un plateau d’argent par Guillaume Mélanie.
« Je n’ai pas voulu revoir la prestation de Louis De Funès avant de me lancer dans l’aventure, confie la comédienne et chanteuse. Car on ne peut tout simplement pas se mesurer à un tel acteur. Cependant, je me suis aperçue que le personnage qu’il incarnait pétait constamment les plombs et en voulait à la terre entière. On retrouve son côté irascible et colérique chez Clara!»
Présente également dans Lady Oscar la mécanique qui fait tout le sel de la pièce de Claude Magnier. Les quiproquos, les équivoques et les malentendus s’enchaînent à vitesse grand v. Et les valises sont toujours interverties en douce, comme dans l’original. Normal, les héritiers de l’auteur ont veillé à ce que l’adaptation comprenne ces différents éléments. «Mais pour le reste, on avait carte blanche. L’action se déroule ainsi dans le milieu de la mode. Où les peaux de vache ne se comptent plus», éclate de rire la «Grosse tête».
Amanda Lear est connue pour sa franchise. Partagerait-elle des traits de caractère avec son personnage. «Dans la vie, je ne suis pas du tout comme ça, s’insurge-t-elle. Clara n’arrête pas d’insulter son entourage. Moi par contre, je ne crie jamais, j’intériorise et je rentre ma colère. Ce n’est pas bien, ça donne des boutons (rires). Mais il est vrai que comme elle, j’essaye d’être séduisante et que j’accorde une grande importance au look.»
Amanda Lear est connue pour sa franchise. Partagerait-elle des traits de caractère avec son personnage. «Dans la vie, je ne suis pas du tout comme ça, s’insurge-t-elle. Clara n’arrête pas d’insulter son entourage. Moi par contre, je ne crie jamais, j’intériorise et je rentre ma colère. Ce n’est pas bien, ça donne des boutons (rires). Mais il est vrai que comme elle, j’essaye d’être séduisante et que j’accorde une grande importance au look.»
La septuagénaire n’a rien perdu de son sex-appeal. Se déshabiller sur scène et apparaître en body devant plus de 1000 personnes? Même pas peur. «C’est un peu gênant. Mais en même temps, durant cette scène, je sens un bruissement dans la salle. Les femmes se demandent quel âge je peux bien avoir. Tandis que les hommes pensent que… je suis plutôt bien foutue.»
Avec le théâtre, la belle se sent en tout cas transformée, elle a appris à mieux poser sa voix. Mais ne manque pas d’humilité : «Oui, j’ai fait des progrès mais je ne suis pas encore prête pour me lancer dans un one-woman-show, rigole la chanteuse. L’important, c’est d’être entourée par de bons comédiens.» Et sur cette scène, il y a effectivement du beau monde. Comme Cyrille Eldin et Nadège Beausson-Diagne.
« Lady Oscar », une pièce de Guillaume Mélanie, avec Amanda Lear. Le 7/11/2012 au Théâtre Saint-Michel à Bruxelles et le 19/04/2013 au palais des Beaux-Arts à Charleroi. Infos & réservations : 0900/00 600 - www.theatrales.be
Magalie Begon
PS de ma part : Les comédiens/nes de la pièce sont : Du début "" Amanda Lear, Camille Hugues, Guilhem Pellegrin, et les nouveaux qui doivent pas être en reste ....Lydie Muller, Cédric Moreau, Edouard Collin, Honorine Magnier .....
Il faut Chère Amanda se souvenir des noms et prènoms de vos partenaires, parceque sans eux ... Pas de pièce, et certainement que parmi eux dans quelques années, se trouvent les grands talents de demain ....
"" Maman, maman, il est beau et jaloux ..."" Backstage Lady Oscar ... Merci !
Elle joue une version remixée au féminin d'Oscar, Lady Oscar, égérie de la mode flippée et odieuse.
Lien direct du site de l'entretien
Vous faisiez une petite sieste là?
Non, j'étais allongée, les jambes en l'air. Je suis un peu fatiguée, j'ai joué hier au Forum de Liège, je pars pour Genève où je joue ce soir. Mon planning est un peu rock and roll.
Dans ce personnage de folle furieuse qu'est Lady Oscar, combien il y a de vous? 10 %, 25 %, 77 %, 100 %?
Non, je suis loin d'être...
Aussi désagréable!
Voilà. On s'est basé sur le personnage de Louis de Funès dans Oscar qui est toujours irascible, tout le temps de mauvaise humeur. Mais je ne suis pas comme ça, je n'engueule pas les gens. Il y a un petit 10 % de moi. Elle aime la mode, elle est toujours sophistiquée, elle n'aime pas qu'on la roule...
Vous avez défilé pour Jean-Paul Gaultier l'autre jour, en body, vous avez un corps de ouf!
Je me suis mise au régime! J'ai bouffé des sardines pendant des semaines... Et je lui ai demandé à Jean-Paul: "Tu es sûr? Tu veux que je défile?" Il m'a dit: "Mais oui! Le thème du défilé, c'est le disco et tu es la reine du disco". Bon, écoutez, comme Donna Summer est morte et que Gloria Gaynor est trop grosse, il ne restait plus que moi. Mais j'avais des complexes d'être là-dedans parce que les mannequins sont toutes anorexiques, elles font 40 kilos. Mais ça s'est super bien passé et les images ont fait le tour du monde. Vous vous cassez le cul à faire des pièces ou des films, on s'en fout, vous faites un défilé, vous avez le New York Times! Mais bon, ils se sentent toujours obligés d'ajouter "A son âge"...
Alors que bon....
On n'en a rien à foutre de l'âge! L'important, c'est dire que j'ai de belles guiboles et que les petits jeunes aiment ça.
Qui est plus langue de pute, vous ou Dave?
Dave, je crois. Moi, c'est de l'ironie. Je balance aux Grosses têtes, c'est tout... Mais Dave, il a une sacrée langue...
Vous savez, j'ai deux amies - Laurence Bibot et Nathalie Uffner - qui ont monté un spectacle autour des icônes et il y a vous dedans...
C'est pas vrai? Mais c'est formidable!
Dans le sketch sur vous, le personnage ouvre une école d'Amanda Lear où des filles viennent apprendre à être Amanda Lear...
(Elle éclate de rire.) Mais c'est génial! Il faut que je le voie...
vous voyez, vous n'êtes pas venue pour rien...
Dites donc, c'est un honneur.
Lady Oscar, le 7/11. Théâtre Saint-Michel à Bruxelles. .....
« On ne se mesure pas à De Funès »
Lien direct de l'article
Le public belge avait déjà pu l’applaudir dans «Panique au ministère «. Il retrouvera Amanda Lear dans «Lady Oscar». Un vaudeville dans toute sa splendeur.
Elle n’avait peut-être que quelques répliques à prononcer dans Panique au Ministère. Mais ça a été une vraie révélation. Pour Amanda Lear elle-même, pour le public qui l’adore mais aussi pour les critiques, conquis par le dynamisme dont faisait preuve la «tempête» blonde. L’ancienne égérie de Salvador Dali jubile, ne cache pas sa satisfaction d’avoir cloué le bec à ses détracteurs et dans la foulée, clame son amour pour les planches. «Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de monter sur scène? Aujourd’hui encore, je me le demande», répète-t-elle à l’envi.
Pour sa deuxième incursion au théâtre, Amanda Lear se voit confier le rôle principal de Lady Oscar, adaptation moderne de l’œuvre la plus célèbre de Claude Magnier. Du théâtre de boulevard dans toute sa splendeur. Louis De Funès a cédé sa place à la reine du disco. Bertrand Barnier, son personnage, à Clara Barnier pour une version au féminin d’Oscar.«Clara est une femme autoritaire, tyrannique et insupportable à qui il arrive plein de malheurs», sourit Amanda Lear. Depuis que son comptable lui a annoncé un beau matin qu’il comptait épouser sa fille, l’ancien top modèle accumule en effet les tuiles. Entre autres coups du sort, le départ de son assistante et le vol d’un beau paquet d’argent. Un rôle sur mesure pour la Française qui lui a été servi sur un plateau d’argent par Guillaume Mélanie.
« Je n’ai pas voulu revoir la prestation de Louis De Funès avant de me lancer dans l’aventure, confie la comédienne et chanteuse. Car on ne peut tout simplement pas se mesurer à un tel acteur. Cependant, je me suis aperçue que le personnage qu’il incarnait pétait constamment les plombs et en voulait à la terre entière. On retrouve son côté irascible et colérique chez Clara!»
Présente également dans Lady Oscar la mécanique qui fait tout le sel de la pièce de Claude Magnier. Les quiproquos, les équivoques et les malentendus s’enchaînent à vitesse grand v. Et les valises sont toujours interverties en douce, comme dans l’original. Normal, les héritiers de l’auteur ont veillé à ce que l’adaptation comprenne ces différents éléments. «Mais pour le reste, on avait carte blanche. L’action se déroule ainsi dans le milieu de la mode. Où les peaux de vache ne se comptent plus», éclate de rire la «Grosse tête».
Amanda Lear est connue pour sa franchise. Partagerait-elle des traits de caractère avec son personnage. «Dans la vie, je ne suis pas du tout comme ça, s’insurge-t-elle. Clara n’arrête pas d’insulter son entourage. Moi par contre, je ne crie jamais, j’intériorise et je rentre ma colère. Ce n’est pas bien, ça donne des boutons (rires). Mais il est vrai que comme elle, j’essaye d’être séduisante et que j’accorde une grande importance au look.»
Amanda Lear est connue pour sa franchise. Partagerait-elle des traits de caractère avec son personnage. «Dans la vie, je ne suis pas du tout comme ça, s’insurge-t-elle. Clara n’arrête pas d’insulter son entourage. Moi par contre, je ne crie jamais, j’intériorise et je rentre ma colère. Ce n’est pas bien, ça donne des boutons (rires). Mais il est vrai que comme elle, j’essaye d’être séduisante et que j’accorde une grande importance au look.»
La septuagénaire n’a rien perdu de son sex-appeal. Se déshabiller sur scène et apparaître en body devant plus de 1000 personnes? Même pas peur. «C’est un peu gênant. Mais en même temps, durant cette scène, je sens un bruissement dans la salle. Les femmes se demandent quel âge je peux bien avoir. Tandis que les hommes pensent que… je suis plutôt bien foutue.»
Avec le théâtre, la belle se sent en tout cas transformée, elle a appris à mieux poser sa voix. Mais ne manque pas d’humilité : «Oui, j’ai fait des progrès mais je ne suis pas encore prête pour me lancer dans un one-woman-show, rigole la chanteuse. L’important, c’est d’être entourée par de bons comédiens.» Et sur cette scène, il y a effectivement du beau monde. Comme Cyrille Eldin et Nadège Beausson-Diagne.
« Lady Oscar », une pièce de Guillaume Mélanie, avec Amanda Lear. Le 7/11/2012 au Théâtre Saint-Michel à Bruxelles et le 19/04/2013 au palais des Beaux-Arts à Charleroi. Infos & réservations : 0900/00 600 - www.theatrales.be
Magalie Begon
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