mardi 29 juin 2010

Amanda Lear s'expose en mémoire de Dali



Photo François Vignola pour Nice Matin




Égérie de Dali, vedette du disco, comédienne aboutie, « Grosse tête » à ses heures, Amanda Lear présente ses tableaux à la Galerie Princesse de Kiev
Elle fait tout pour se rendre insupportable mais c'est tellement énorme que l'on n'y croit jamais totalement. Au bras de Nicolo, un éphèbe italien de vingt ans, Amanda Lear débarque à la galerie en artiste conquérante. Choisit l'angle. Le décor. Le profil. Pas question de tenter un « cadrage rigolo ». Le sujet - son expo - est sérieux.



« Je mourrai peintre », martèle Amanda qui s'est souvent dispersée mais revient toujours à son « premier amour ». Depuis 1965, année de sa rencontre avec Salvador Dali, elle persiste à vouloir lui donner tort : « La première chose qu'il m'a dite, c'est que le talent est un bien exclusivement masculin. J'ai pensé : quel sale con ! »

Les relations se sont très vite améliorées : « Notre amour a duré plus de quinze ans. » Égérie de Dali, Amanda Lear voyait en lui beaucoup plus qu'un artiste. « Si notre histoire avait été purement sexuelle, elle aurait pris fin en trois semaines. Pour moi, Dali était à la fois un père, un amant, un gourou, un frère, un complice. »

Amanda se félicite d'avoir légèrement infléchi son jugement : « Un jour, il a fini par me tendre ses pinceaux. Au bout de deux heures, je lui ai montré mon tableau. Il m'a dit : C'est pas mal. Pour une femme... »

Amanda Lear explique avoir eu beaucoup de mal à se remettre de sa disparition, en 1989. « Il avait occupé une telle place dans ma vie que je me suis sentie un peu paumée, livrée à moi-même. »




« Échappatoire »




L'héritage est resté, avec une parenté flagrante dans les dessins à l'encre de Chine, très enlevés. C'est moins vrai des tableaux d'Amanda, où l'on reconnaît « amore Nicolo » sous les traits d'un baigneur athlétique. Normal. Chez lui, en Italie, le beau gosse est champion de natation.

On dit parfois que cette peinture est violente. « C'est une échappatoire », répond Amanda. « Dans mon métier, nous avons tous des addictions qui nous aident à lutter contre les angoisses et la peur du lendemain. Pour certains, c'est la drogue ou l'alcool. Moi, je peins. »

Pourquoi le disco, la télévision et les shows ? « Brian Jones et David Bowie m'ont poussée. La chanson m'amusait, mais ce n'était qu'un accident de parcours. »

Faute de vivre de sa peinture, Amanda Lear partira bientôt en tournée avec une pièce à succès, Panique au ministère. Sans regret. Car cet autre métier « paie très bien le loyer ». Tant pis pour l'art : « Il aurait fallu magouiller. Tripoter les enchères pour faire monter la cote. Non, merci. Dans ma peinture, je ne veux pas de compromis. »


L’héritage de Dali, et parfois « amore Nicolo » sous les traits d’un baigneur.





Galerie Princesse de Kiev, rue Valperga.




Franck Leclerc pour Nice Matin

samedi 26 juin 2010

AMANDA LEAR LIVE IN CONCERT 1979






Top model pour l’agence Catherine Harley, Amanda Lear défile pour Mary Quant, Paco Rabanne et Courrèges. Elle fréquente John Lennon et les Beatles, Brian Jones et les Rolling Stones, Brian ferry dont elle fera la pochette du premier album de Roxy Music. Jimmy Hendrix s’inspire d’elle pour ses créations, mais c’est David Bowie qui tombe sous le charme incandescent de la voix suave et mystérieuse d’Amanda. Il produit son premier disque "Si vous cherchez la bagarre". Dali en fera sa muse en lui disant ; "Vous êtes la plus belle tête de mort qu’il m’ait été de rencontrer"... Il l’incite à se lancer dans une nouvelle carrière : celle de "Disco Queen". Elle commencera sa tournée mondiale par ce premier concert live à Hamburg en 1979, quelques semaines après son mariage surmédiatisé avec le producteur Alain-Philippe Malagnac qui l’accompagnera pendant plus de 20 ans.







Ce concert collector fait d’elle la "Disco Queen" internationale et incontournable du 20ème siècle. L’interview a été tournée en 1978 dans le temple du disco de l’époque "l’Elysée Matignon" à Paris, un an avant le concert, à l’occasion de la sortie mythique "Sweet Revenge", avec son légendaire "Follow Me".

mercredi 23 juin 2010

AMANDA LEAR A NICE EN 2006 POUR BLANC & NOIR ....

Amanda Lear : " Je ne soupçonnais pas autant de violence en moi""Blanc et Noir" est l’exposition des tableaux d’Amanda Lear à la galerie Artemisia à Monte Carlo.


Jusqu’au 28 décembre 2006, il est possible de découvrir ses toiles révélant une face plus sombre de la vedette.





Amanda Lear n’est pas à Monaco pour la promotion d’un nouvel album disco mais pour faire découvrir les tableaux qu’elle peint depuis des années. Elle a sorti ses chaussures diamantées et son sourire de célébrité pour l’occasion. "Les gens vont être surpris de découvrir cette facette de ma personalité. La peinture est pourtant ma première passion. Je suis plus une peintre qui chante que l’inverse".



Aux drogues ou à l’alcool, Amanda préfère la thérapie par la peinture. Elle lui permet d’exprimer ce qu’elle ressent. Le résultat est étonnant : des peintures agressives, avec des couleurs sombres telles que le rouge et le noir. "Je suis comme Dr Jekyll et Mr Hyde : j’ai mon personnage public plutôt déconnant qui n’a rien avoir avec la peintre. Ce personnage là est plus intime, plus vulnérable. Il y a souvent conflit entre les deux".



Comme tout artiste qui se respecte, Amanda Lear tire son inspiration de ses états d’âmes. "Ce qui me choque aujourd’hui, c’est le monde tragique dans lequel nous vivons. Je m’inspire de cette tragédie que je vois tous les jours à la télé pour peindre"... Il est vrai que depuis son atelier douillet de St Rémy de Provence, le reste du monde doit paraître bien rude. Cette Provence, elle pense ne plus pouvoir la quitter pour continuer à en peindre les paysages. Ceux là-mêmes qui ont inspiré les plus grands : Van Gogh, Cézanne, les Fauves.

New-York, Rome, Berlin...Amanda Lear expose partout. "Le plus dur est de voir partir ses bébés sous le bras d’inconnus". A 10 000$ la toile, il y a vite de quoi se consoler. "Selon Dali, le trauma de la séparation ne peut se soigner qu’avec des chèques suivis de plusieurs zéros". Dali par ci, Salvador par là, Amanda ne semble pas avoir couper le cordon avec celui qui a été son mentor pendant 15 ans. "Dali m’emmenait partout avec lui, étant donné qu’il connaissait le monde entier, j’ai rencontré les plus grandes personnalités de l’époque". La nostalgie des années fastes reste palpable.




......

Pour lire l'article :
http://www.nice-premium.com/article/amanda-lear--je-ne-soupconnais-pas-autant-de-violence-en-moi-.1252.html

Amanda Lear: “Je me fous de mon image”

Une pièce qui cartonne, Les Grosses Têtes , encore et toujours, et une série que TF1 lui mitonne. Amanda Lear va bien, merci…



BRUXELLES Amanda Lear n’est pas une dame comme les autres. Plus que tout, elle semble aimer se positionner là où l’on ne l’attend pas. Avec un look presque branché, alors qu’elle affiche 70 (!) printemps au compteur. Au théâtre, où elle se sublime dans ce qui n’est jamais que son premier rôle, dans Panique au ministère, vaudeville politicomique et accessoirement un des cartons parisiens de l’année (qui passera par nos planches en novembre 2010 et courant 2011, on vous en reparlera). Et même, en décidant d’aller se balader alors qu’une horde de scribouillards l’attend, ponctuellement, sur une célèbre terrasse du bois de la Cambre.




Une impulsivité qui a fait de cette muse de Dali, cette pote de Bowie, cette amie fidèle de Philippe Bouvard, une des personnalités les plus atypiques de l’Hexagone.
Succès au théâtre oblige, avec ce rôle qu’elle “adore” et pour lequel “elle a travaillé dur” et “stressé ferme”, les propositions de scripts, forcément, affluent. “Des dizaines ! Il y a quelques mois, c’était plus simple, je n’en avais qu’un…”
Et de confirmer que TF1 planche bien sur une série autour de son personnage : “On est en train de finir l’écriture d’un scénario. C’est le rôle d’une femme inspirée de moi, qui envoie des railleries à tout va. Ce sera drôle, mais avec une réalisation sérieuse, inspirée de ce qui se fait en Amérique…”
La télé, outre le disco, “où j’ai réussi parce que j’étais une grande blonde présente au bon moment”, est un des chapitres de la vie artistique touffue d’Amanda. “J’ai fait pas mal de télé, en Italie, à une époque où la télévision était nettement moins mauvaise qu’aujourd’hui, où seule la télé française lui tient tête sur le plan de la médiocrité. La télé-réalité est le degré moins zéro de la télévision. Or, elle pullule ! On m’en a proposé, moi, des fortunes pour aller en Afrique, avec leurs zèbres… Hors de question. Jamais !”




C’est que pour Amanda, la télé, comme la scène, la musique et la radio, doit être un vecteur de divertissement. “J’entends par là divertissement dans le sens anglais du terme, et du verbe to entertain : divertir, amuser. Casser le quotidien. C’est ce qu’on fait sur scène, à Paris, depuis un an : on tente de faire oublier le nuage de cendres, la marée noire, Sarkozy, à ceux qui viennent. C’est une bataille à gagner, à coups de rires qu’il faut aller chercher. Or, la télé-réalité, elle ne casse pas ce quotidien, elle le montre ! Où est l’intérêt, et le facteur amusant, dans le fait de voir un imbécile se brosser les dents en slip ?”
Et à l’époque où, plus que jamais, c’est le règne de l’image qui domine sur la société, comment Amanda Lear gère-t-elle la sienne, atypique et haute en couleur ? “Il y a deux choses que je ne suis pas : nostalgique et attentive à ce qu’on pense de moi. Il ne m’arrive jamais d’écouter un de mes anciens disques, et de me murer dans une espèce d’état d’esprit de Ah qu’est-ce que c’était bien, les années disco… Je m’en fous. C’est l’avenir qui importe. Quant à mon image, je ne cherche plus à contrôler ce qu’on peut penser de moi.”
Et d’envoyer une petite pique à ses interlocuteurs : “On a beau passer deux heures avec les journalistes, leur parler de nos états d’âme, d’à quel point la solitude est un sentiment merveilleux, tout ce qu’ils écriront, c’est qu’Amanda Lear adore les petits minets… Alors à quoi bon ? Allez, rit-elle, écrivez ce que vous voulez ! Mais avec une belle photo !” Sacrée Amanda…




Interview > Alexis Carantonis

© La Dernière Heure 2010

UNE INTERVIEW EXCLUSIVE DE DEADSTAR SUR SA RENCONTRE ET COLLABORATION AVEC AMANDA LEAR





UNE INTERVIEW EXCLUSIVE DE DEADSTAR
Interview 24 mai 2010










A l'occasion de la sortie de l'album "BRIEF ENCOUNTERS RELOADED" et du single "SOMEONE ELSE'S EYES" remixé par BOY GEORGE, j'ai interviewé ENRICO PETRELLI pour l'évènement. Il s'est battu pour mener ses projets jusqu'au bout. Je le remercie pour sa gentillesse, sa patience et pour la photo inédite de DEADSTAR.
On the occasion of the release of the album RELOADED Brief Encounters "and the single" SOMEONE ELSE'S EYES "remixed by BOY GEORGE, I interviewed ENRICO PETRELLI for the event. He struggled to carry his plans through. I thank him for his kindness, his patience and for the unpublished photo of Deadstar.



1/ Bonjour Enrico, parles-nous un peu de toi, tu es italien, tu parles le français :

Bonjour à toi...je suis un mélange. Je suis Italien à la base, mais j'ai passé une grande partie de ma vie en France, à Paris. Je ne me sens ni l'un ni l'autre, je ne sens pas le nationalisme et je parle de deux nations (France et Italie) qui par contre le sentent beaucoup! :)

1 / Hello Enrico, tell us a little about yourself, you're Italian, you speak French: Hello to you ... I am a mixture. I'm Italian at the base, but I spent much of my life in France, in Paris. I am neither one nor the other, I do not feel the nationalism and I talk two nations (France and Italy) who feel the cons by far! :)



2/ Comment as-tu rencontré Amanda ?
Par hasard et par choix. Par choix car je me suis battu longuement pour avoir 5 minutes de sont temps afin qu'elle écoute mon projet dessiné sur elle, par hasard car elle a accepté le risque de connaitre un inconnu...Et quand on se bat pour on projet, on y croit et, évidement, on a des bons idées, on y arrive toujours...Par hasard car on habite le même quartier à Paris, on fréquentait les mêmes bars sans s'être jamais croisés...
Notre entente musicale a été immédiate. Comme dans une histoire d'amour, une vraie collaboration on la sent tout de suite: et cela a été le cas. Inutile de vous dire qu'Amanda en live n'a rien du personnage télé: elle est une professionnelle, si j'avais su qu'elle parlait si couramment le "langage musique" je me serais préparé un peu mieux pour notre "Première"!LOL.

2 / How did you meet Amanda? By chance and by choice. By choice because I have fought long for 5 minutes it is time to listen to my draft drawn on it by chance as she has accepted the risk to know a stranger ... And when we fight for one project, we believe in and, obviously, we have good ideas, there always happens by accident ... because we live in the same neighborhood in Paris, they frequented the same bars without ever having crossed ...
Our music was immediate agreement. As a love story, a true collaboration we feel it right away: and this was the case. Needless to say that Amanda is not live TV character: she is a professional, if I knew if she spoke fluent "language music" I'd prepared a little better for our "First" LOL





3/ Comment vous est venu l'idée d'enregistrer un double album ?

Comme toujours : par hasard. De notre rencontre est nait de l'idée de faire un duo. J’ai parlé longuement avec Amanda devant un café. Nos 5 minutes du tout début sont devenus 30, ensuite une heure. Elle m'a fasciné avec sa culture musicale, et je crois l'avoir séduite avec mes propositions de faire un tout nouvel album...Ca faisait désormais des siècles qu'Amanda n'écrivait pas des paroles, qu'elle ne mettait pas le pieds dans un vrai studio avec 16 musiciens.Je le dis toujours avec humilité ,mais aussi avec beaucoup de fierté :une opération pareille on ne la faisait plus depuis « Never Trust a Pretty Face ».

3 / How did you get the idea to record a double album?As always by chance. In our meeting is born from the idea of a duet. I spoke at length with Amanda over coffee. Nos. 5 minutes from the very beginning became 30, then an hour. It fascinated me with its musical culture, and I think I seduced my proposals to make a new album ... It's been ages now that Amanda did not write lyrics, it does not put the foot in a real studio with 16 musiciens.Je always say with humility but also with great pride: we do such an operation was the most since "Never Trust a Pretty Face."



4/ Qui est à l'origine du titre de cet album ?

Une idée. Cet album parle de rencontres d'amour. On aime, on se passionne, on se quitte, tout de suite. En fait, la joie, on ne la retrouve que dans ces petits moments de bonheur secret, passionnés, meme sauvages, et qui disparaissent soudain.

4 / Who is the original title of this album? An idea. This album is about love meetings. We love, we are passionate about, we leave at once. In fact, joy can not find it in these little moments of happiness secret, passionate, even wild, and disappear suddenly.



5/ L'album "Brief Encounters" est un véritable album concept avec deux cd, deux ambiances " For the Feet " et " For the Heart", c'est rare de nos jours, comment est venue cette idée ?

A nouveau, car Amanda est une DiscoQueen:là on a cultivé le coté Dance, parce qu'après 15 album elle ne pouvait pas quitter ses racines.Mais l'autre disque est plus pop- jazzy, osé, peut être moins commercial, mais Amanda chante et prouve qu'elle le fait très bien (au moins un peu mieux que Carla Bruni!):)

5 / The album "Brief Encounters" is a real concept album with two CD, two spaces "For the Feet" and "For the Heart" is rare these days, how did this idea?Again, because Amanda is a DiscoQueen: there were cultivated side Dance, album after 15 because she could not leave his racines.Mais the other disc is more pop-jazzy, bold, perhaps less commercial, but Amanda sings and proves that she does it very well (at least a little better than Carla Bruni! :)







6/ Qui a choisi les titres et les reprises ?

Moi et Amanda, à l'instant, au nez, selon les passions du moment.J'ai même écrit « I don't wanna loose you » car en studio elle se plaignait. « Deadstar,je voudrais une ballade d'amour , un titre inédit » . La nuit j'ai été "inspiré", le matin je lui ai donné une mélodie, elle a rajouté les paroles pour moi .Ce titre, est un bijou et la voix d'Amanda se pose doucement.

6 / Who chose the titles and times? Me and Amanda at the moment, the nose, according to the passions of moment.J I even wrote "I do not want to loose you" because she complained to the studio. "Deadstar, I want a love ballad, an unreleased track. The night I was "inspired" in the morning I gave him a melody, she added the words for me. The title is a gem and the voices of Amanda gently places.





7/ Tu as enregistré un duo "Someone Else's Eyes" avec Amanda, le titre phare de l'album, que raconte cette superbe chanson ?

L'amour en synthèse ! La vérité ,un amour passionné qui résiste au temps: on se quitte, mais quand on aime vraiment l'idée de l'autre, ses yeux, ses mains, ses lèvres, on les retrouve dans celles d'un autre amour....bref, les autres ne sont que des remplaçants d'un amour qui résiste d'ailleurs. Moi j'ai toujours cru, malgré mon cynisme ,à l'amour éternel: je suis pour l'amour" vite fait" LOL , les forte passions, mais on peut aimer quelqu'un qui ne nous correspond pas, qui n'est plus la, même quelqu'un qui est mort!



7 / You have recorded a duet "Someone Else's Eyes" with Amanda, the title of the album, that tells this great song? Love in synthesis! The truth, a passionate love that defies time: we leave, but when you really love the idea of the other, eyes, hands, lips, are found in those of another love ... . in short, others are merely substitutes a love that resists elsewhere. I have always thought, despite my cynicism, eternal love, I am in love "quickly" LOL, the strong passions, but we can love someone does not match, which is more, even someone who is dead!











8/ Comment est venue l'idée de le faire remixer par BOY GEORGE dj renommé très en vogue ?


C'était une idée que j'avais dans la tête depuis toujours. D'un coté, un rêve d'enfant, de l'autre, l'amour qu'Amanda a pour Boy George. Sur le cd « Reloaded » il n'y a qu'un choix de Dj’s fait avec attention. Je m'en fout d'avoir Guetta ou Laurent Wolf parce que je le trouve dans les bacs, cela fait trop grand public (et Wolf a déjà remixé Amanda, sans beaucoup de succès..)...ok, bonnes ventes..mais Boy Gorge est "une légende vivante en activité", le top de la classe, l'actualité Anglaise...bref, l'idéal pour remixer Amanda!

8 / How did the idea to do remixed by DJ BOY GEORGE renamed in vogue? It was an idea I had in my head forever. On one hand, a childhood dream, the other, love Amanda's Boy George. On the CD "Reloaded" there is a selection of DJ's is with attention. I do not care to have Guetta Laurent Wolf because I find it in stores, it's too public (and has already remixed Amanda Wolf, without much success ..)... ok, good sales .. Boy Gorge, but is "a living legend in business," the top of the class, the English news ... well, perfect for remixing Amanda!







9/ Tu l'as rencontré ?

Pas encore. Il était à Rome quand j'étais à Paris. On va se croiser sans doute...Il est très disponible dans les emails, très enthousiaste, ironique...

9 / Did you meet? Not yet. He was in Rome when I was in Paris. It will probably pass ... It is available in the emails, very enthusiastic, ironic ...




10/ Qui est à l'origine de la magnifique reprise de "Do You Really Want To Hurt Me?"

Amanda et moi. Mais , encore, si le titre n'est pas bon, le succès ne se fait pas...grande chanson, très belle, douce, quoi dire d'autre?

10 / Who is responsible for the beautiful cover of "Do You Really Want To Hurt Me?" Amanda and me. But even if the title is not good, success is not ... great song, very beautiful, sweet, what else to say?








11/ Comment est venu l'idée de ressortir l'album en version acoustique ?

La vérité ? Au tout début je me suis présenté à Amanda avec un projet qui avait ce titre "A.LEAR, acoustique, un projet guitare-voix. On a laissé l'idée de coté, mais je savais qu'on y reviendrait...et Amanda a une voix à mettre en évidence sur une seule guitare: pure, puissante, qui coupe, qui dessine les notes...Je peux oser dire, niveau American Life de Madonna...

11 / How the idea came out of the album acoustic version? The truth? At first I went to Amanda with a project that had the title "A. LEAR, acoustic, guitar-voice project. We left the idea aside, but I knew we would come back and ... Amanda has a voice to highlight on one guitar: pure, powerful, cutting, which draws the notes ... I can dare say, level American Life Madonna ...



12/ Aujourd'hui l'album B.E. ressort "Reloaded" avec de superbes remixes de très grande qualités contrairement à tous les remixes médiocres qu'Amanda a sorti jusqu'à aujourd'hui, veux-tu la propulser dans les charts avec ce petit bijoux ou conquérir de nouveaux fans ?

L'idée était double: un disque, si je le produits, est de qualité. Evidemment, si il se vend bien, je le préfère bien. Mais pas rapport à des reprises inaudibles sortie il y a une semaine, dont je ne veut même pas citer les noms, ou un disque EP avec 2 nouveaux titres et des reprises ou des remixes vite faits..., je me suis mis 100%, avec Carl Cox de PMG, pour y travailler vraiment. Sans lui, cet album n'existerait pas. Même la pochette est une œuvre d'art: cela coute du temps, de l'argent, du stress mais je peux aller au lit (à 5 heures du matin, ndr LOL) content de ce que je fait, et sans imaginer d'avoir ajouté de la merde à celle qu'on trouve déjà dans les bacs...

12 / Today album BE resort "Reloaded" with great remixes of great quality unlike all the remixes poor Amanda has released so far, do you want to propel into the charts with this little jewelry or win new fans? The idea was twofold: a disk, if I products is quality. Obviously, if it sells well, I prefer well. But not at times inaudible report released just a week ago, which I will not even mention the names and disc EP with two new tracks and remixes fast times or facts ... I put 100% Carl Cox PMG to work really. Without him, this album would not exist. Even the artwork is a work of art: it costs time, money and stress but I can go to bed (at 5:00 am, LOL ndr) happy with what I did, and without thinking to have added the shit that is already found in stores

13/ Tu t'occupes de JUST GOOD MUSIC FOR YOUR EARS" en Italie, à part Amanda, de quels artistes vous occupez-vous ?

D'Ely May, qui va sortir un disque de reprises en été, de Deadstar, et prochainement d'un projet international: "Deadstar sings Michael Jackson" , présenté à Rome le 24 juin 2010...





13 / You occupy yourself for JUST GOOD MUSIC FOR YOUR EARS "in Italy, except for Amanda, what artists have you been? On May Ely, who will release a disc of cover in summer, Deadstar, and soon an international project: "Deadstar sings Michael Jackson", presented in Rome June 24, 2010 ...


14/ Tu m'as l'air d'être un perfectionniste, du travail bien fait, je me trompe ?

Je suis parano. Si cela me stresse, en même temps c'est la clé du succès de mon travail.

14 / You seem to be a perfectionist, a job well done, I'm wrong? I'm paranoid. If it stresses me, at the same time is the key to the success of my work.



15/ Parles-nous de la musique de Deadstar , j'ai adoré ton single 'Huh' surtout remixé par The House Keepers.

Oh la..Deadstar est un gros projet, avec un album dans le tiroir qui ne sortira qu'à un moment donné. Deadstar est un artiste complet : producteur, songwriter, performer… Si Amanda l'a comparé à Peter Gabriel, c'est pas un hasard..découvres le monde de Deadstar sur deadstaronline.com

15 / Tell us about the music Deadstar, I really liked your single 'Huh' most remixed by The House Keepers. Oh .. Deadstar is a big project, with an album in the drawer which will come out at some point. Deadstar is a complete artist: producer, songwriter, performer ... If Amanda has been compared to Peter Gabriel is not a coincidence .. discover the world on Deadstar http://deadstaronline.com





16/ Parles-nous de ton album qui mélange aussi les ambiances cool et dance notamment avec " I Want You To Need Me"

Mélange est le bon terme. Un disque tout pareil: beurk. Moi je suis un mélange de cultures, de langues, et mon disque est composé par 14 titres: des ballades, des titres dances, de la pop. Un duo avec Billie Holiday (et oui...)..J'en avais marre de devoir écouter du Justin Timberlake, toujours la même soupe! LOL


16 / Tell us about your album also mixes the atmosphere cool and dance including "I Want You To Need Me" .Mixture is the right term. A disc all the same: yuck. I am a mixture of cultures, languages, and my disk is 14 tracks composed by: ballads, tracks trends, pop. A duet with Billie Holiday (and yes ...).. I got tired of having to listen to Justin Timberlake, always the same soup! LOL


17/ Merci Enrico de m'avoir accordé de ton temps précieux pour cette interview, as-tu des projets ou c'est Top Secret ?

Celui sur Michael Jackson aurait du l'être jusqu’à présent, mais j'ai pas su te résister...

17 / Enrico Thank you for giving me your valuable time for this interview, did you have any projects or is Top Secret? The one on the Michael Jackson would be far, but I have not been able to resist you ...



Merci beaucoup à toi et rendez-vous le 24 juin, on croise les doigts trés fort pour ton nouveau projet :)

Thank you very much to you and see you June 24th, fingers crossed very strong for your new project:)





AMANDA LEAR "BRIEF ENCOUNTERS RELOADED" sortie le 24 mai 2010 disponible sur :http://www.amanda-lear-brief-encounters.com/
AMANDA LEAR feat. DEADSTAR "SOMEONE ELSE'S EYES" Remixé par BOY GEORGE & KINKY ROLAND disponible sur :http://www.amanda-lear-brief-encounters.com/
Retrouvez DEADSTAR sur :deadstaronline.com







Traduction en anglais / Englsh translation : Anna FRUGGIERO

Entretien réalisé par Yves pour Forever Glam

Panique au ministère n’est pas nominée aux Molières !!!! Amanda répond

Interview exclusive : Amanda Lear, pour la pièce "Panique au ministère "" pour Paru Vendu


Tornade déboulant sur scène comme un chien dans un jeu de quilles, silhouette conquérante dans ses leggings et tops affriolants, Amanda Lear est incontestablement la tête d’affiche qu’on n’attendait pas au théâtre en faisant exploser l’applaudimètre de Panique au ministère depuis plus d’un an.
Rencontre avec cette femme pluridisciplinaire cultivée qui a été l’égérie de Mick Jagger, la muse de Salvador Dali et la compagne de David Bowie, reine de la provocation ayant fait de l’ambiguïté sexuelle son fonds de commerce…



© GUIRECCOADIC

La pièce dans laquelle vous jouez actuellement est l’un des rares gros succès parisiens au théâtre et la critique est dithyrambique. C’est que du bonheur, non ?
Oui, on a passé la 250e, et on prolonge jusqu’en juin, ce qui fera au total trois cents représentations à Paris, ce qui équivaut à environ 300.000 spectateurs, et ensuite on enchaîne une tournée d’un an en province, dans une centaine de villes. C’est exceptionnel, c’est une pièce très drôle, moderne, bien écrite. C’est une très belle pièce de boulevard. Vraiment.

Pourtant, Panique au ministère n’est pas nominée aux Molières. Une réaction ?
Elle méritait de l’être. Cela me fait de la peine pour les auteurs que la mafia du théâtre ne l’ait pas nominée. Ce côté méprisant envers le boulevard m’agace. Par contre, les pièces prises de têtes et chiantes, toutefois légitimes aussi, subventionnées et payées par nos impôts le sont !

En vous voyant sur scène, on a l’impression que vous avez été toujours sur les planches alors que c’est la première fois…
J’ai souvent joué la comédie dans ma vie, mais pas forcément sur scène. La pièce n’a pas été écrite pour moi au départ, mais je rêvais depuis longtemps de jouer ce genre de pièce, donc, quand on m’a fait la proposition, j’ai tout de suite accepté. Je me suis imprégnée à fond dans le rôle, j’ai beaucoup travaillé et aujourd’hui le public est content. C’est pour moi une vraie récompense car on attendait que je me ramasse !
On vous compare même à une Maillan…
Le public vient pour me voir. J’en ai conscience même si cela me gêne souvent pour le reste de l’équipe qui est formidable car c’est un travail collégial. On m’identifie au personnage, grâce entre autres aux Grosses Têtes, au fait que je n’ai pas ma langue dans ma poche… Finalement, je pense que ce personnage me colle vraiment à la peau. D’ailleurs, les pièces que l’on me propose maintenant sont très similaires à celle-ci.

Qu’avez-vous découvert avec le théâtre ?
J’ai découvert une discipline que je ne connaissais pas, car, à la télé, les horaires sont farfelus, surtout à la télé italienne. Au cinéma, ça dépend du pays où l’on tourne, on peut tourner deux jours de suite, et avoir une semaine de repos. Le théâtre, c’est tous les jours, et l’on ne doit compter que sur soi-même. Pas question d’avoir une perte de voix, je n’ai pas de doublure, donc je n’ai pas le droit à l’erreur. Il faut penser à tout et avoir une bonne hygiène de vie. Du coup, je ne sors plus, je ne fais plus rien d’autre. C’est une vraie discipline.
Pour être heureux, Dali n’avait pas besoin de boire, de fumer, ni de goûter aux paradis artificiels.
Et vous semblez y prendre goût?
Au début, je pensais que ça ne serait qu’un épisode et je m’aperçois que beaucoup de directeurs de théâtre me sollicitent, me demandant si je suis libre pour telle ou telle pièce. Je pense que c’est une aventure qui risque de continuer. Je crois que je vais finir en vieille comédienne (rires) !

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de vous produire sur scène ?
Ça fait plusieurs années que j’en avais envie. Par manque de temps, j’ai dû refuser plusieurs propositions de Jérôme Savary. Je devais également jouer une pièce avec Bernard Tapie, mais j’étais sous contrat avec la télé italienne. Aujourd’hui, je regrette toutes ces années que j’ai passées à présenter des émissions idiotes.




Donc, la télévision ne vous manque pas ?
Vous savez, la télé italienne a tellement baissé de niveau, qu’au bout d’un moment, il a fallu m’arrêter. Elle me manque en ce sens que j’ai connu les beaux jours de la télé italienne. Pour la télé française, d’après mon agent, il me manquait de la crédibilité… Depuis mon succès au théâtre, je reçois plein de demandes. On m’a proposé la présentation de la Ferme célébrités, on m’écrit une série pour TF1… Je dois vraiment avoir acquis de la crédibilité car les portes de la télé s’ouvrent à nouveau à moi alors que je suis là et toujours la même depuis 30 ans !

Etes-vous, comme votre personnage, une jouisseuse ?
Je suis totalement d’accord avec l’idée qu’il faut profiter de la vie. Mais, contrairement à Cécile, je n’ai pas un langage de charretier. Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de discipliné, très solitaire, angoissé et sauvage. Bien loin de l’image que l’on veut bien donner de moi. Je ne fume pas, je ne bois pas, et je suis un régime strict.

Vous êtes née à Hong Kong d’une mère chinoise très religieuse et d’un père anglais discipliné membre de la marine de sa Gracieuse Majesté. Avez-vous fait ce métier par réaction ?
Complètement, j’ai voulu être rebelle dès le départ car l’éducation anglaise, la discipline, c’est tout ce que je déteste. J’étais mannequin, j’ai passé une jeunesse assez Rock’n’Roll par réaction et ce dont j’étais sûr, c’était que j’aurais un destin différent de ceux qui m’entouraient, mais je n'ai jamais eu de plan de carrière en tête.


Justement, de quelle manière avez-vous abordé ce métier ? Car, on a l’impression que vous avez toujours agi par instinct ?
J’ai sans doute eu de la chance, et le destin m’a fait faire de très belles rencontres comme Salvador Dali, Andy Warhol, David Bowie, Berlusconi… et ces rencontres m’ont fait bifurquer dans la vie et m’ont fait prendre des directions qui n’étaient pas planifiées. Jamais, je n’avais imaginé être mannequin, chanteuse, encore moins vendre des millions de disques, et maintenant remplir un des plus grands théâtres de Paris. Je pense que j’ai eu de la chance.

Une de vos rencontres déterminantes, c’est bien sûr Salvador Dali…
Il m’a beaucoup appris, non seulement d’un point de vue artistique mais aussi d’une certaine philosophie de la vie qui lui était propre, inattendue et séduisante. Pour être heureux, Dali n’avait pas besoin de boire, de fumer, ni de goûter aux paradis artificiels. Un verre d’eau minérale qu’il dégustait à la manière d’un grand cru était sa meilleure drogue.
Le destin fait que je serai une vieille actrice de boulevard, et non pas une jeune première !
Quel regard portez-vous sur votre carrière ?
Le ministre, lorsqu’il m’a décorée Chevalier des Arts et des Lettres a évoqué ma carrière, en disant : “vous avez fait tout ça !”. Je pense, qu’à la base, c’était sûrement un besoin viscéral de m’exprimer. Il faut savoir, que j’étais quelqu’un de très renfermée, très solitaire, très introvertie, pas très sociable. C’est une thérapie et ça m’oblige à aller vers le public. Finalement, j’ai encore aujourd’hui un petit côté sauvage.

Télé, radio, chanson, théâtre aujourd’hui mais aussi peinture. Où va votre préférence ?
La peinture bien sûr, c’est une passion, c’est un besoin intime. Pour moi, c’est viscéral. Je peindrai jusqu’à ma mort si je le peux. Après, j’ai découvert le théâtre, et je me rends compte que c’est tellement merveilleux de jouer la comédie. Être sur scène face à un public, le séduire, et réussir, c’est une victoire pour soi.



© GUIRECCOADIC

Qui est vraiment Amanda Lear ?
Écoutez, ça reste une énigme pour moi-même. Je ne sais pas d’où vient ce talent, cette présence, ce charisme, qui fait que lorsque je suis sur scène, on ne voit que moi. Je ne sais pas comment ça s’explique, ce n’est pas les cours de théâtre, ce n’est pas la beauté, c’est pas du talent, ça reste très mystérieux. C’est un peu magique.

Ne pensez-vous pas être passée à côté d’une vraie carrière artistique ?
Effectivement, c’est un petit peu dommage à ce stade de ma vie, ça aurait dû arriver il y a trente ans. Eh bien, malheureusement le destin fait que je serai une vieille actrice de boulevard, et non pas une jeune première !

N’avez-vous pas souffert de ne pas avoir de véritable famille, de vie privée ?
Non, pas du tout, parce que je déteste ça. Je déteste la famille, je ne me vois pas avec une belle-mère, une belle-sœur, des enfants. Ce n’est pas mon truc, je suis quelqu’un de solitaire, ça ne m’intéresse pas.

Vous avez été l’égérie de Mick Jagger, la muse de Salvador Dali, la compagne de David Bowie. Peut-on dire que vous êtes une grande amoureuse...
Je pense et ça n’est pas fini, je pense avoir besoin énormément d’amour. C’est mon moteur. J’ai l’amour de la vie, j’aime les chats, j’aime les animaux, les gens, l’art, les couleurs, les belles choses. L’amour tout court.

Le temps qui passe vous fait peur ?
J’ai tendance à considérer la vieillesse comme une maladie, dont on viendra à bout un jour. Je n’accepte pas le déclin physique avec la sérénité de toutes mes copines qui la considèrent comme inéluctable.

Vous ne vous accommoderez donc jamais de la réalité ?
J’essaie de voir le monde, la vie avec des lunettes roses. Comme Dali. Je me souviens qu’il avait l’habitude de porter des verres horriblement sales. Le jour où j’ai entrepris de les lui nettoyer, il fut épouvanté.


Dominique Parravano pour ParuVendu.fr

Vie privée, vie professionnelle, Amanda Lear n’a aucun tabou

Dans Panique au ministère, la comédienne interprète une soixante-huitarde qui n’accepte pas de vieillir. Dans la vie, elle est bien dans sa tête et dans ses baskets. Entretien sans concession.



FRANCE-SOIR. Etes-vous, comme votre personnage, une jouisseuse ?

AMANDA LEAR. Je suis totalement d’accord avec l’idée qu’il faut profiter de la vie. Mais, contrairement à Cécile, je n’ai pas un langage de charretier. Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de discipliné, très solitaire, angoissé et sauvage. Bien loin de l’image que l’on veut bien donner de moi. Je ne fume pas, je ne bois pas, et je suis un régime strict. A force de jouer ce personnage, je vais finir par m’identifier à lui (rire) !

Cécile est attirée par les hommes plus jeunes. Est-ce votre cas ?

Oui. Il faut dire qu’à mon âge les choses s’inversent. Les petits jeunes s’intéressent à nous. Ça ne me dérange pas de les emmener en soirée et de leur payer un verre. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus qui m’attendent à la sortie avec un bouquet de violettes. J’en rêve.


Avec un tel emploi du temps, vous n’avez plus le temps de courir les soirées mondaines…

Oui. C’est la seule chose que je regrette vraiment. Je ne fais plus partie des people. Mais, en contrepartie, j’ai gagné en crédibilité. Je commence à être intégrée à la grande famille du théâtre. Christian Clavier et Michel Bouquet sont venus me voir jouer. Je suis devenue « bankable ». Les gens qui me crachaient dessus il y a quelques années s’intéressent à moi aujourd’hui. TF1 a d’ailleurs proposé de m’écrire un personnage de série. On m’a également proposé de faire de la publicité.

Seriez-vous prête à accepter n’importe quel projet ?

Je ne me vois pas faire une publicité sur les dentiers et les couches pour les grands-mères. Ça ne me dérangerait pas, en revanche, de vendre de la moutarde en tenue léopard.

La a télévision ne vous manque-t-elle pas ?

Ça fait plusieurs années que j’avais envie de monter sur les planches. Par manque de temps, j’ai dû refuser plusieurs propositions de Jérôme Savary. La télévision italienne est devenue si désastreuse que j’ai eu envie de passer à autre chose. Présenter des reality-shows avec des filles à gros nichons ne m’intéressait plus. Aujourd’hui, je regrette toutes ces années que j’ai passées à présenter des émissions idiotes. Ma plus grande fierté, c’est d’avoir réussi à convaincre le public et les professionnels. Il y a un an, les gens me voyaient comme une chanteuse disco qui se qui se prenait pour une actrice. Je crois qu’ils ont été bluffés.

Votre train de vie a tout de même dû changer…

Oui, mais j’ai découvert un plaisir que je ne connaissais pas encore. Le théâtre, c’est très contraignant et vous êtes très mal payé. A la télévision, vous gagnez facilement entre 10.000 et 15.000 euros pour faire l’andouille pendant deux heures. Au théâtre, les cachets dépassent rarement 400 euros par représentation. Le point positif, c’est que j’ai beaucoup maigri depuis que je suis sur scène.


Souhaitez-vous poursuivre votre carrière sur les planches ?

Pourquoi pas ? Je crois que j’ai attrapé le virus de la scène. C’est le seul endroit où nous ne pouvons pas tricher. Nous ne pouvons pas faire du play-back comme les chanteurs ou lire des prompteurs comme les animateurs télé. Jean-Claude Camus (NDLR : agent de Johnny Hallyday et directeur du théâtre des Nouveautés) m’a déjà proposé deux ou trois pièces. Je vais y réfléchir.

Avez-vous une petite manie avant de monter sur scène ?

J’entrouvre le rideau pour regarder les gens qui sont dans la salle. En général, je vois des maris qui ont été contraints à venir et des mémères qui somnolent. Ma plus grande récompense, c’est de les entendre rire pendant la représentation et de voir qu’ils ont retrouvé la banane.

Panique au ministère, de Jean Franco et Guillaume Mélanie, mise en scène de Raymond Acquaviva. A partir du 20 janvier au théâtre des Nouveautés, à Paris. Du mercredi au vendredi à 20 h 45, le samedi à 17 h 30 et à 21 heures, le dimanche à 16 heures. Tarifs : de 15 à 38 euros. Réservations : 01.47.70.52.77.



Amanda Lear en toute intimité
« Je suis blonde. Mais contrairement aux blondes, réputées connes, je suis une nana insolente, provocante, dérangeante », lance l’ex-animatrice télé avec le franc-parler qui la caractérise. Propos acerbes, phrases chocs, Amanda Lear n’a pas la langue dans sa poche. Avec franchise, dérision et ironie, la muse de Dali signe avec Je ne suis pas du tout celle que vous croyez un autoportrait flamboyant et révèle la fragilité d’une femme à la vie exaltante mais aussi soucieuse de préserver ses jardins secrets.
Je ne suis pas du tout celle que vous croyez, d’Amanda Lear, éd. Hors Collection, 224 p., 18 euros.


Edition France Soir du jeudi 7 janvier 2010 page 23 par Ingrid Bernard, le jeudi 7 janvier 2010 à 04:00

Amanda Lear en 2004 "" Une femme peut en cacher une autre… ""

Femme cultivée et amie des plus grands, elle se complaît dans les gaudrioles des “ Grosses têtes ”. Reine de la provocation ayant fait de l’ambiguïté sexuelle son fond de commerce, elle se présente comme la plus fervente partisane des valeurs familiales et religieuses traditionnelles. Amanda Lear aime brouiller les pistes. On imagine sa vie rimer avec la chanson de Régine “ Plumes strass boys ” ; elle nous parle, au contraire, de sa profonde détresse intérieure et des quêtes perpétuelles d’un bonheur qu’elle sait illusoire. Interview de celle que Gérard Miller a décrite comme “ la plus désespérée de nos boute-en-train ”.


Psychanalyse Magazine : Vous êtes née à Hong Kong d’une mère chinoise et d’un père anglais. Pour le reste, vous êtes très discrète sur votre jeunesse…

Amanda Lear : On essaie toujours d’éclairer a posteriori le destin des célébrités par les circonstances de leur enfance. Je ne vois pas l’intérêt d’une telle démarche. Dans mon cas, je ne pense pas en tout cas que cela soit significatif. Ma mère était très religieuse, mon père archi-discipliné car membre de la marine de sa Gracieuse Majesté. Je voyais mes parents mener leur petite vie tranquille et je me disais simplement que, plus tard, il ne serait pas question que je leur emboîte le pas dans cette existence pitoyable.

P. M. : Vous avez donc eu très tôt soif de notoriété ?

A. L. : j’ai toujours su qu’un jour je deviendrais très célèbre. C’était décidé. Mais je ne savais pas de quelle manière. J’aurais pu tout aussi bien devenir la plus grande criminelle de l’Histoire ou faire de la danse. Contrairement à beaucoup d’artistes, je n’ai jamais rien planifié, j’ai toujours agi par instinct. Tout est arrivé par accident, grâce aux rencontres que j’ai faites : Salvador Dali, Andy Warhol, David Bowie… Il y a eu une énorme part de hasard – Freud aurait peut-être parlé de hasard objectif.

P. M. : Une des rencontres déterminantes, c’est bien sûr Dali…

A. L. : Il m’a beaucoup appris, non seulement d’un point de vue artistique – la peinture, l’histoire de l’art… – mais aussi d’une certaine philosophie de la vie qui lui était propre, inattendue et séduisante. Pour être heureux, Dali n’avait pas besoin de boire, de fumer, ni de goûter aux paradis artificiels. Un verre d’eau minérale qu’il dégustait à la manière d’un grand cru était sa meilleure drogue.

P. M. Mannequin à vos débuts, vous avez été ensuite propulsée star du disco dans les années 70. La discothèque “ Le Palace ” a marqué une étape décisive pour vous qui n’étiez connue qu’en Italie…

A. L. : C’est en effet moi qui ai, en septembre 1978, inauguré ce véritable symbole de toute cette époque folle et insouciante. La peinture n’était pas sèche, les loges pas terminées, il y avait 5000 personnes dehors qui faisaient la queue… Je ne savais pas que j’entamais d’un coup ma carrière française mais aussi un chapitre de ma vie. Car ce soir-là, Alain-Philippe Malagnac, mon futur mari, était dans la salle. Il est venu dans ma loge me demander un autographe avec son père adoptif, Roger Peyrefitte et, le lendemain, on déjeunait ensemble. Ce fut le début de notre histoire d’amour.

P. M. : Une relation qui durera 22 ans. Mais votre vie bascule, à Noël 2000, lorsqu’un incendie emporte votre mari et votre maison de Saint-Rémy de Provence. Vous envisagez alors le suicide…

A. L. : Quand le monde entier s’écroule, la première réaction est de penser : “ Attends-moi, j’arrive tout de suite ”. Ce qui m’a sauvée, c’est que je n’ai pas voulu interrompre le tournage du film dans lequel je jouais, pour ne pas laisser 200 personnes sur le carreau. Dès le lendemain, je suis repartie vaille que vaille au travail, entourée de médecins. Ça a été pour moi une formidable thérapie.

P. M. : Après une telle épreuve, peut-on encore croire en la vie ?

A. L. : Mon mari m’a fait un cadeau merveilleux. En me laissant sur le bord du chemin alors que nous nous étions juré de vieillir ensemble, il m’a montré que je pouvais recommencer une nouvelle vie. Alors que je n’aurais jamais imaginé repartir de zéro à cinquante ans passés, c’est comme s’il m’avait dit : “ Tu vas leur faire voir de quoi tu es capable. Et moi, je vais t’aider ”. Et c’est vrai que, depuis son départ, je n’ai jamais eu autant d’opportunités professionnelles, d’offres émanant de la télévision et du cinéma. On dirait que de là-haut, il est devenu mon imprésario.

P. M. : Êtes-vous croyante ?

A. L. : Très. Il est inconcevable pour moi que tout s’arrête un jour. Je veux considérer que cette existence n’est peut-être, après tout, qu’une répétition générale avant la vraie réalisation, le vrai bonheur. Cela m’aide énormément à supporter toutes les épreuves de notre malheureuse existence.

P. M. : Femme fidèle et très croyante… On est loin de l’image que beaucoup de gens ont de vous…

A. L. : J’ai toujours été victime d’une sorte de schizophrénie au niveau de mon image publique. Il y avait d’un côté ce cliché de la séductrice aux tenues provocantes qui précédait mon mariage et que mes producteurs me demandaient de ne pas altérer et, de l’autre, l’Amanda follement amoureuse de son compagnon, qui vivaient une passion extraordinaire avec un garçon merveilleux. Cette situation a souvent nui à ma vie privée, qui était des plus tranquilles, avec mon mari et mes animaux, à la campagne. Mon époux a rapidement compris qu’il valait mieux se montrer le moins possible avec moi dans les soirées, pour préserver cette image de charmeuse sempiternellement accrochée au bras d’un play-boy. Il en a souffert énormément.

P. M. : Vous regrettez aujourd’hui d’avoir sacrifié votre vie privée à votre carrière ?

A. L. : Madame de Staël disait que la gloire pour une femme est le deuil éclatant de sa vie privée. J’ai souffert de ne pas avoir de véritable famille, de vie privée ni d’enfant. Ce métier est incompatible avec tout ça. Moi, je n’aurais pas supporté de voir ma mère se tortiller à la télévision en arborant des faux-cils. Une maman, c’est quelqu’un qui va chercher ses gosses à la sortie de l’école et qui les aide à faire leurs devoirs le soir. Si l’on n’est pas en mesure de renoncer à sa carrière pour ça, mieux vaut ne pas fonder de famille.

P. M. : Si c’était à refaire, vous choisiriez donc une vie loin des projecteurs ?

A. L. : Je ne ferais sûrement pas de spectacle. Pour faire ce métier, il faut être un monstre d’égoïsme, ne penser qu’à soi, ne vivre que pour son image. Les artistes ont un immense besoin d’amour mais ils ne savent pas aimer. Ils ne savent pas davantage se laisser aimer, ils sont trop paranoïaques pour cela.

P. M. : Cette course-poursuite entre plateaux de télévision, studios d’enregistrement et soirées, est-ce une fuite en avant ?

A. L. : C’est une course après le bonheur. Comme dans le poème de Paul Fort – “ Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, il va filer ” –, j’ai bien trop peur qu’il me glisse entre les doigts. Et puis, un esprit angoissé comme le mien a besoin d’être sans cesse occupé. Je suis condamnée à me saouler, à m’enivrer d’activités. Dès que je ne fais plus rien, je commence à m’ennuyer, à me regarder le nombril. C’est le début de l’autodestruction, d’une conduite d’échec. Se noyer dans le travail et la discipline, c’est ne plus avoir le temps de penser.

P. M. : Dans quels moments vous sentez-vous vraiment heureuse aujourd’hui ?

A. L. : Lorsque le garçon que j’aime me dit que je suis la plus belle du monde, qu’il est amoureux de moi et que nous serons toujours ensemble. C’est-à-dire quand je baigne dans un parfait tissu de mensonge, une pure illusion ! Le bonheur est constitué de moments éphémères qu’on vole à droite et à gauche et qui, mis bout à bout, doivent au mieux former quelques jours dans toute une vie. Ces moments très rares, je les chéris.

P. M. : Le temps qui passe vous fait peur ?

A. L. : Le corps humain est à mes yeux la perfection même, c’est une Rolls-Royce qui devrait en principe ne jamais tomber en panne. J’ai tendance à considérer la vieillesse comme une maladie, dont on viendra à bout un jour. Je n’accepte pas le déclin physique avec la sérénité de toutes mes copines qui la considèrent comme inéluctable.

P. M. : D’où votre attraction pour les hommes plus jeunes ?

A. L. : Je ne supporte pas l’idée d’un corps qui se dégrade. Les garçons avec qui je sors sont tous très beaux, jeunes et sportifs car j’aime qu’on s’entretienne. Pour moi, le physique est primordial. Dès l’école des Beaux-Arts, mon premier émoi érotique fut la statuaire antique et les sculptures de Rodin. La statue, c’est la perfection immuable : elle est lisse, ne vieillit pas… Les jeunes gens que je fréquente se rapprochent de cette symbolique. Entre nous, il y a cette considération mutuelle pour ceux qui savent respecter leur corps. S’ils acceptent de sortir avec quelqu’un qui fait le double de leur âge, c’est qu’ils admirent le fait que je ne me laisse pas aller.

P. M. : C’est aussi l’attrait d’une certaine fraîcheur d’esprit par rapport à des hommes mûrs ?

A. L. : Ils ont en effet un enthousiasme et une ingénuité que j’apprécie énormément. Comme tous les jeunes, ils font des erreurs, des bêtises. Il faut les conseiller, venir à leur secours quand ils ont des problèmes. Ce sentiment de servir à quelque chose m’est primordial. N’étant plus mariée, n’ayant pas de famille, je me sens parfois totalement inutile. Comme une cerise qu’on met sur un gâteau pour faire joli. Ces émissions où l’on m’invite pour mon charme et mon humour, elles pourraient tout aussi bien avoir lieu de la même manière sans moi. Ce sentiment d’inutilité me pèse énormément.

P. M. : Quand êtes-vous véritablement vous-même ?

A. L. : Peut-être jamais… Un masque cache l’autre, nous en avons probablement des dizaines de superposés, comme autant de facettes d’un même diamant. Dans cette interview-même, il se peut que je ne projette pas une image totalement véridique. On dissimule beaucoup de choses par pudeur ou refus d’affronter la réalité : sa fragilité, ses insuffisances, ses pulsions les moins avouables, ses contradictions… Une véritable actrice joue la comédie jusqu’au bout, y compris face à elle-même. Je me raconte des histoires, je refuse souvent de regarder la vérité en face, par crainte de sa laideur. Je l’embellis en permanence, à l’image de ma chambre que j’ai agrémentée de rideaux couleur abricot, pour qu’au réveil, lorsque le soleil les transperce, ils diffusent un teint doré qui me fera paraître plus belle à mon compagnon.

P. M. : Vous ne vous accommoderez donc jamais de la réalité ?

A. L. : J’essaie de voir le monde avec des lunettes roses. Comme Dali. Je me souviens qu’il avait l’habitude de porter des verres horriblement sales. Le jour où j’ai entrepris de les lui nettoyer, il fut épouvanté. Il se retrouvait soudain confronté à la crudité de la réalité, dans ce qu’elle a de plus implacable. Celle qu’il imaginait au loin, dans une vision vaporeuse, digne d’une odalisque, lui apparaissait soudain telle qu’en elle-même : une femme de ménage ! Au bout du compte, la réalité, il préférait la regarder au travers du filtre brumeux, du flou artstique de ses lunettes maculées…

Interview accordée au Magazine Psychanalyse en Mars 2004

Amanda Lear se livre dans son autoportrait

Avec toute l'actualité qui entoure Amanda en ce moment : Double album inédit en Italie ! Pièce de théâtre à Paris ! Mannequin pour des sites en lignes pour Closer ! Nouvel album chez Edina pour mi-novembre avec des titres inédits ou new ??? Un récit autobiographique pour le 5 novembre chez Hors-Collection !
Ne sachant ce qu'il en est de ce livre, je vous informe de quelques articles trouvés sur le net.
Pour ma part après l'avoir lu, je vous dirais ma pensée !





Hier, muse de Dali, aujourd’hui, animatrice et comédienne, Amanda Lear a décidé de jouer cartes sur table avec son livre “Je ne suis pas du tout celle que vous croyez”.



Depuis des années, la belle Amanda a fait l'objet de nombreux articles qui disaient qu'elle était une transexuelle, connue sous le nom de Peki d'Oslo d'après les confidences de transexuelles connues comme Coccinelle. Elle a toujours démenti, mais jamais très énergiquement ! Que nous réserve-t-elle sur ce sujet ?


Amanda Lear aime les pirouettes : "J'aurais pu sortir paralysée de mon dernier accident de voiture. J'aurais pu essuyer des flops sur scène. j'aurais pu ne pas recontrer Dalí. Si le bon Dieu l'avait voulu, j'aurais pu être brune !" Si je ne me trompe, c'est de bonne étoile dont il est question !




Pourtant la bonne étoile n'était pas au rendez-vous en décembre 2000. Alors qu'elle se trouve en Italie, un incendie ravage sa propriété, un mas à Saint-Etienne-du-Grès, dans le sud de la France. Son mari Alain-Philippe Malagnac âgé de 51 ans y trouve la mort ainsi qu'un jeune homme de 20 ans, Didier F, présent ce soir là. La maison sera presque totalement calcinée et les biens de grande valeur d'Amanda ont été détruits, dont des tableaux de maîtres comprenant une quinzaine de toiles signées Salvador Dalí.
Je ne suis pas celle que vous croyez, c'est le titre un peu "fainéant" de son livre. À découvrir d'urgences, le 5 novembre aux éditions Hors Collection.

A D pour Pure People.


Lear aux aveux, Amanda Lear ses secrets
Amanda Lear est un étonnant personnage. A la fois extravagante et mystérieuse, Amanda Lear n’a pas tout dévoilé de sa vie depuis ses débuts sous les feux des projecteurs. Reconnaissable entre mille, la voix rauque d’Amanda Lear, sa plastique ravageuse, son franc parlé et les nombreux questionnements qui sont restés en suspend concernant sa (fausse) transsexualité, ont fait d’elle un personnage unique.

C’est dans une autobiographie que Amanda Lire va passer aux aveux et va jouer franc jeu avec ses lecteurs sur de nombreux passages de sa vie, des plus heureux aux plus malheureux : ses improbables rencontres avec David Bowie, François Mitterrand, son amitié forte avec Salvador Dali, sa complicité avec Coco Chanel, sans oublier ses drames : l’accident de voiture qui aurait pu la laisser paralysée, l’incendie de son mas provençal qui a provoqué la mort de son mari et la destruction d’une quinzaine de toiles signées Salvator Dali.
Mais surtout Amanda Lear se dévoilera un peu plus et abordera avec la dérision et le piment qu’on lui connaît, la grande question que tout le monde se pose : « Amanda Lear est-elle un homme ou une femme ? Amanda Lear est-elle transsexuelle ? » Et bien apparemment Amanda Lear n’est pas un homme mais on en saura bien plus à la lecture de son autobiographie « Je ne suis pas du tout celle que vous croyez… ». L’autobiographie d’Amanda Lear paraîtra aux éditions Hors Collection dès le 5 novembre et on l’attend avec impatience.
Si vous vous demandez encore si Amanda Lear est un homme ou une femme, vous savez ce qu’il vous reste à faire .

http://www.web-libre.org/breves/Amanda-Lear,9434.html

Amanda Lear entretien direct avec Stéfano Duchi pour Brief Encounters Nouvel Album

Lien direct en Italien ! IL FAUT CLIQUER SUR NEWS ! INTERVIEUWS

J'ai plus ou moins traduit en français les réponses d' Amanda Lear !


Bonjour, comment, vous ouvrez le programme avec une musique qui date de 30 ans ?

Pour moi le passé ne m‘intéresse absolument pas ! il n’existe plus et parlons donc du présent ! Je ne vis pas avec le passé !

Brief Encounters, un double CD, et c’est la première fois que je fais un double CD, normalement un cd a 10 ou 12 titres, et la nous sommes arrivés à 25, pour moi, c’est tout nouveau !

Au début j’étais un peu septique et on a réussi à me convaincre que c’était le moment de faire voir que la Chanteuse Amanda Lear avait changée, la voix n’est plus la même, la carrière artistique est autre, le personnage aussi, et la musique disco fait vraiment parti du passé, puisque aujourd’hui complètement dépassé, et j’ai voulue affirmer que je pouvais faire des choses nouvelles.

Avec ce nouveau producteur , on a réussi à représenter des titres connus, interprétée par moi, cela était très étrange ! Amy Winehouse, Lou Reed, Lenny Kravitz ou David Bowie et aussi des nouvelles chansons, plus rock !

L’album s’appelle Brief Encounters, qui veut dire brève rencontre. Comme une histoire d’amour, une brève rencontre, on est ensemble, jalousie, passion, amour, envie, et colère, désillusions, tristesse ! Et tout cela est une rencontre amoureuse ! La vie est faite ainsi de petits moments passionnels qui nous laissent des petits signes, et chaque chanson nous ramènent à une de ses émotions, qui se prouvent dans une relation amoureuse. D’abord se trouve le désir, ensuite la conquête, puis la passion, et pour cela, toutes les chansons de cet album m’ont beaucoup touchée ! Pour me rappeler toutes ces émotions que j’ai connue, pour arriver à la désillusion finale que nous connaissons tous plus ou moins …..

J’ai participée à l’écriture et DeadStar a fait la musique, et puis aussi des garçons australiens, anglais qui ont fait la musique et moi je me suis mise à l’écriture.





Alors les 2 CD sont différends ! Le premier est un cd de reprises que nous connaisssons, c’est mon interprétation, à ma façon. L’autre Cd avec des chansons entièrement nouvelles ! Nous avons travaillés à Rome, et ça c’était vraiment superbe, car comme je te dis, la je suis à Paris, je joue au théâtre dans une magnifique comédie, depuis huit mois, et la je ne peux pas venir en Italie, alors on fait comme cela pour la promo, on a fait une magnifique vidéo avec DeadStar, qui je l’avoue ma beaucoup surprise du résultat avec ce garçon, et la j’ai beaucoup de plaisir de pouvoir parler avec vous par téléphone.

La pièce que je joue à Paris s’appelle Panique au Ministère, je suis entrain de la traduire en Italien, et je pense qu’on la proposera en Italie en 2011 car la je dois rester encore un an ici car je dois avouer qu’a Paris, nous avons un énorme succès. Tout les soirs 1000 personnes, j’ai commencée depuis le mois de janvier 2009 (en fait depuis Mars 2009 ) Donc en 2011, on sera en Italie car pour moi le théâtre a été une grande révélation, une nouveauté, une découverte, et surtout une nouvelle carrière pour moi inattendue, et je pense que pour les trois, quatre années à venir, je serais sur les scènes de théâtre, car cela me donne trop de satisfaction merveilleuse. Car je l’ai dit, et le répète, je suis fatiguée de cette nouvelle télévision, nivelé par le bas, et je ne pouvais attendre quoi que se soit de ce job. Avec le théâtre, je reçois un contact direct avec le public, comme si j’étais en concert, car j’aime beaucoup chanter en direct, avec mon public devant moi, entendre les applaudissements ! Il n’y a rien de mieux que d’être avec son public.



J’ai beaucoup apprécié cet entretien avec vous, car depuis 8 mois, je n’ai plus l’occasion de venir en Italie, de parler italien avec personne mais téléphonez moi !



Je suis allée très souvent à Piacenza (en français Plaisance ) parce que mon Ex Chéri était originaire de cette ville, que nous sommes allés souvent visiter sa famille, que c’est une ville délicieuse, que j’ai des merveilleux souvenirs, des restaurants. Je n’y vais plus, et je ne sais pas quand j’aurais la possibilité de pouvoir y retourner, mais se sont des bons souvenirs !

Alors la chanson SomeOne else’s eyes ?
-En fait c’est la fin d’une histoire d’amour, et lorsque l’ histoire est fini, il y a toujours en nous le souvenir de retrouver l’être aimé et de le voir dans les yeux d’une autre personne ! Les paroles anglaises veulent dire que dans les yeux d’un autre, je te vois. La bouche, le baiser avec un autre pour te retrouver, car le couple est fini ! Someone else’s eyes, une chanson interprété en duo, je ne l’avais jamais fait en Italie. En France oui, mais en Italie non !

Avec DeadStar, nous nous donnons la réplique, et j’avoue que la chanson est vraiment très belle. Dead Star est venue me trouver à Paris, il m’a proposé des chansons, j’ai vraiment beaucoup aimé son style, et j’ai dis Ok , on va de l’avant. En plus, il a vraiment compris ce que je voulais chanter, j’en avais plus que marre de toutes ces compils, et ces boums, boums, je désirais une évolution. Vraiment DeadStar avait dans ses mains, ce que je voulais faire ! Il me voyait enfin comme une interprète, et non seulement comme une piste de danse !

Enfin la coordination, et l’assimilation de nos deux talent, ont donnés cet album très élégant !



Traduction de l’italien en français par moi-même sur les réponses d' Amanda Lear. Je suis très heureuse de la rencontre de DeadStar avec Amanda Lear pour cet album qui comme on dit en Italie doit être une Bombe.

lundi 21 juin 2010

Exposition « Amanda Lear » du 30 juin au 31 juillet 2010






Aussitot la dernière de la pièce "" Panique au Ministère "" que la belle Amanda avant de revenir dans le rôle de Cécile sur toutes les scènes de théatre en province ! Si, si vous ne rêvez pas ! Amanda vient chez vous, vous allez pouvoir enfin la voir de près ! Et c'est rien de le dire, tant dégage de sa personne une aura des plus lumineuses !

Je sais, je vous vois déja sourire, mais Amanda dégage un magnétisme que bien peu de personnes on la chance d'avoir !

Je vous redonnerais prochainement toutes les dates pour être sur de pouvoir vous y rendre .....

Mais la, la belle Lear avait envie de Cote d' Azur, et de Principauté, d' Hotel Negresco ou de Paris, et comme entre les deux son coeur balance , ne sachant comment faire, et pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable, comme il faut bien payer son loyer, Amanda a eu une idée magnifique, une exposition de ses oeuvres à Nice ........





La nuit bleue, l'Olivier , le chat jaune



La Galerie Princesse de Kiev située 1 Rue Valperga, 06 000 Nice reçoit du 30 Juin au 31 Juillet les tableaux d' Amanda avec un vernissage le mardi 29 Juin à partir de 19 Heures en présence de l'artiste ......



Le Mimosa Noir, les fleurs rouges ! Coquelicots ou Poppy's



On y retrouvera plein de joie et bonheur, plein de couleurs, de saveurs, d'exotisme, d'érotisme et aussi une certaine dose de naiveté ......




Venus , Lilith , Pénélope


Visite de la galerie :

http://www.princessedekiev.fr/fr/artistes/218/index.html

Tableaux d' Amanda Lear



Et cette photo ? Parceque je la trouve superbe, qu'elle représente les années 80, et qu'il était bon d'avoir des bonnes ou mauvaises nouvelles .......

dimanche 6 juin 2010

I'm coming up


New One for Every One ! Coming Soon on the dance floor .... You can Order to :

Nouvel Opus de la belle Amanda, elle nous régale de nouveautés depuis plus de 2 ans, c'est merveilleux !

http://www.amazon.fr/I-Coming-Up-Amanda-Lear/dp/B003P5JVFC/ref=pd_rhf_p_t_1?tag=vglnk-fr-c11-21

If some one, want to listen this new mix ......Pour écouter !!!